Nucléaire, mondialisation; les leçons à tirer de Fukushima?

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Maximus Leo
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par Maximus Leo » 05/09/11, 11:19

dedeleco a écrit :Ils peuvent se battre pour la condamnation en justice des responsables criminels par leur magouilles et insuffisances, pour gagner plein d'argent,, en sous estimant les tsunamis passés, en réduisant les mesures de sécurité, en autorisant ces centrales sur des failles sismiques et dans des zones inondables par tsunamis !!!.

C'est pareil partout, c'est le nucléaire. A l'origine, Fukushima Daichi devait être construit derrière une digue de 25 mètres de haut mais, de toute façon digue ou pas, l'accident se serait produit ailleurs. En Californie, il y a une centrale quasi identique à celle de Fukushima, elle est construite en bord de mer, sur une faille, en zone sismique.

L'ancien ministre allemand de l'écologie écrivait récemment dans Les Echos : "Le problème n'est pas de savoir quand se produira la prochaine catastrophe car c'est inéluctable, mais de savoir où elle se produira." Si c'est à Golfech, ce sera la fin des pruneaux d'Agen :lol: (je pense à Phil53 !). Si c'est à Dimona, il faudra évacuer Gaza et la Cisjordanie et ce sera passionnant à suivre !
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Christophe
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par Christophe » 05/09/11, 12:21

Y aurait bien quelques candidats sur ces forums non?

Recherchons désespérément le "de Gaulle" des énergies renouvelables

ENVIRONNEMENT. Le Grenelle de l'environnement était plein de bonnes intentions mais du papier à la réalité, il y a un gouffre. Les objectifs pourraient pourtant (presque) être atteints... pour peu que l'Etat investisse au bon endroit, selon le directeur général du WWF.


Sélectionné et édité par Aude Baron
Temps de lecture : 4 minutes

Le 26 novembre 1966, le Général de Gaulle inaugure l'usine marémotrice de la Rance, située à l'embouchure entre Dinard et Saint Malo. Première usine marémotrice au monde (centrale électrique qui tire son énergie de la force des marées), elle symbolisait l'âge d'or de la technologie française et marquait la modernisation du pays.

Ce jour-là, le président de la République qualifie l’usine d’"anneau ajouté à une chaîne qui ne cesse de se forger" en exaltant l’image d’un pays qui "en vertu de plans bien arrêtés, et d'un grand effort national, devient une puissance industrielle de premier ordre".

La France vire au vert pâle

Qu’est devenue cette puissance industrielle au 21ème siècle ? Il est peu de dire que notre pays a pris du retard en matière d’énergies renouvelables (marémotrice, solaire, éolien, hydraulique, biomasse, géothermie, etc.).

Un exemple emblématique : dans les années 1990, la France avait tenu un rang honorable dans la fabrication de cellules photovoltaïques, se plaçant parmi les cinq premiers mondiaux, mais aucun soutien n’a hélas été apporté à la filière pour consolider cette position. Parallèlement, les industries japonaise et allemande n'ont cessé de croître. Basées sur un marché intérieur soutenu par des réductions fiscales et des obligations d'intégration du photovoltaïque au bâti, ces industries fortement créatrices d'emplois ont su se développer pour aujourd'hui exporter et largement nous devancer.

Le nucléaire dans le rouge

Récemment, le Syndicat des Energies Renouvelables alertait sur notre capacité à atteindre l’objectif minimal de 23% d’énergies renouvelables en 2020 fixé par le Grenelle de l’environnement.

Rappelons-le avec force : aucun secteur industriel existant n’a pu se développer sans soutien national, le nucléaire a profité de l'investissement massif et du soutien total de l'Etat. Ce que nous avons fait sur le nucléaire, nous devons le réaliser sur les énergies renouvelables dans les 20 prochaines années. Et cessons de dire que nous pouvons financer à la fois le nucléaire et les ENR, nos finances ne nous le permettent pas !

L’affirmation de la souveraineté d’un pays souhaitant compter dans le concert international a gouverné l’approche française du nucléaire, une approche militaire à l’origine. Toutefois, l’étroite imbrication du nucléaire militaire et civil en France a été soutenue et développée par l’ensemble des gouvernements qui se sont succédés depuis. Un entêtement que n’auront pas entamé les catastrophes de Tchernobyl en 1986 et de Fukushima en 2011 : les socialistes français parlent pudiquement aujourd’hui de "sortir du tout nucléaire" (la part de cette énergie dans la production nationale est de 70%), le Président Sarkozy appelant quant à lui à ne pas "se couper un bras" en l’abandonnant, métaphore chirurgicale qu’il convient de laisser à l’appréciation des réfugiés atomiques ukrainiens et japonais qui ont été contraint d'abandonner à jamais leur domicile et leur région.

Imaginez un instant un accident dans une centrale dans la vallée du Rhône...

Sortir du nucléaire pour investir ailleurs, et mieux

(...)


Source, suite et fin: http://leplus.nouvelobs.com/contributio ... ables.html
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dedeleco
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par dedeleco » 05/09/11, 14:17

On pourrait même se battre en justice à l'avance, avant la catastrophe, contre les responsables, pour toutes les négligences, erreurs, magouilles, dangers et risques pris par le nucléaire, rendus publics et prouvés actuellement !!!!
Pour avoir des motifs d'assignation en justice :
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/

La mise en examen pour mise en danger de la vie d'autrui existe et le nucléaire le fait depuis bien longtemps !!
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Maximus Leo
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par Maximus Leo » 05/09/11, 14:40

Le 12 novembre 2008, Anne Lauvergeon lance sur France-Inter "Venez voir avec nous ce qui se passe vraiment dans l'industrie nucléaire" :lol: ! : (à 1:30)

http://www.dailymotion.com/video/x7dpy7 ... ellee_news

On est allé à Fuku et on a bien vu, merci Anne !

(Une vidéo à archiver)
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par dedeleco » 05/09/11, 16:19

Remarquables les réponses de A. Lauvergeon :
"le MOX est recyclé dans le nucléaire" comme à Fukushima actuellement répandu partout !!!!
"l'industrie la plus transparente du monde " en niant et cachant le risque inévitable d'un Fukushima ou Tchernobyl, tôt ou tard, et toute une région contaminée, évacuée et vidée pour des siècles, sans cultures, vins, thé, vaches, etc.. vérité même encore cachée aux Japonais, qui croient revenir !!

Electricité pour tous possible qu'avec le nucléaire !!! "sinon 30 ans de vie en moins sans électricité"
"Tricastin est une bêtise"
"Sortir du nucléaire pour rentrer dans quoi? "
en tout cas, pour ne pas entrer dans un Fukushima-Tcherno en France, comme avec le nucléaire, tôt ou tard inévitable, après une bêtise qui tourne mal !!!

Exemple de "rentrer dans quoi" comme renouvelable :
https://www.econologie.com/forums/chaleur-d- ... 28-20.html

Chauffage perpétuel, inusable, récupérant la chaleur solaire d'été gaspillée actuellement pour se chauffer l'hiver, sans CO2, ni nucléaire, sans risques, sans pollution, très local et systématiquement méprisé, même par les écologistes !!

Et même quasiment réalisable individuellement, si on est déterminé !!
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par Flytox » 05/09/11, 20:18

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pid% ... du_suicide

Japon[modifier]
Article connexe : Mortalité au Japon.

Le Japon a l'un des plus forts taux de suicide du monde industrialisé (26 pour 100 000 habitants)7. Bien que l'idée que le Japon soit le pays où l'on se suicide le plus soit répandue et assez tenace, c'est en réalité loin d'être le cas. Ainsi en 2006, le taux de suicide japonais était de 23,6 sur 100 000 habitants et largement devancé par des pays d'Europe de l'Est, comme la Lituanie (38,8) ou la Russie (32,3) par exemple8. Le Japon était alors au 8e rang mondial9.

Les suicides ont atteint le nombre record de 34 427 en 2003 (+ 7,1 % par rapport à 2002)10, contre 33 093 en 2007 (+ 2,9 %)7, 32 249 en 2008 (- 2,6 %)11 et 32 845 en 2009 (+ 1,85 %)12. Selon les chiffres de la police nationale, trois quarts des suicidés en 2007 étaient des hommes, et 60 % étaient sans emploi, alors que le taux de suicide des séniors était en forte augmentation7. Selon le gouvernement, seuls 81 suicides en 2007 étaient dus au surmenage ou au stress (karō-jisatsu), qui entrainent plus généralement le karōshi, mort naturelle par sur-travail13. Cependant, la police nationale a comptabilisé en 2007 2 200 suicides provoqués par des problèmes au travail14. En 2009, 6 949 personnes se sont suicidées suite à une dépression (21 %), 1 731 suite à des difficultés de la vie quotidienne (5 %) et 1 071 à cause de la perte de leur travail (3 %) 12.

Dans l'ordre décroissant, les mois de mars, avril, mai sont ceux où l'on se suicide le plus, ceci étant vraisemblablement dû au fait que l'exercice fiscal se clôture traditionnellement le 31 mars au Japon15. En 2009, on a surtout recensé des suicides de travailleurs en mars, de femmes au foyer en avril/mai et de chômeurs en mai/juin15. Peu de suicides ont lieu le week-end, le maximum étant atteint le lundi15.

En 2008, une étude du gouvernement japonais a révélé que près d'un Japonais sur cinq a sérieusement pensé à se suicider à un moment dans sa vie16. En 2010, une nouvelle étude indique que les suicides au Japon coûteraient à l'économie près de 2,7 billions de yens par an, soit 25,3 milliards d'euros17.

Certains lieux sont réputés pour les nombreux suicides qui s'y produisent, tels que la foret d'Aokigahara dans la préfecture de Yamanashi près de Tokyo, la falaise de Tōjinbō (en) (東尋坊?) dans la préfecture de Fukui, le barrage d'Amagase (天ヶ瀬ダム, Amagase-damu?) à Uji, la falaise Sandanbeki (三段壁?) dans la préfecture de Wakayama, le cap Ashizuri (足摺岬, Ashizuri-misaki?) à Tosashimizu, les chutes de Kegon à Nikkō, ainsi que la ligne Chūō-sen à Tokyo.

L'individu au Japon se définit par rapport à la relation à l'autre. Lors d'un sentiment d'obligation ou de dette ne pouvant être acquittée, les sentiments de l'indignité et de la honte s'installent, la seule issue honorable est alors le suicide. C'est un suicide par autopunition pour la dette que l'on doit à la société, qui permet alors de retrouver son honneur[réf. nécessaire]. Le code d'honneur bushido codifie précisément un suicide rituel appelé seppuku, réservé aux hommes. Il existe également un suicide rituel réservé aux femmes : le jigai.


Quelque part , s'ils donnent aux victimes vivantes de Fukushima un sentiment de culpabilité, cela devrai aggraver ce problème de suicide plus ou moins lié à leur culture.
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par Christophe » 05/09/11, 20:26

Moué Flytox, ca c'est la théorie (du passé?)...en pratique, et désolé de le dire mais j'ai été surpris qu'aucun dirigeants de Tepco ne se soit pas flingué dans les semaines qui ont suivi la catastrophe (et après non plus d'ailleurs)...

Y a pas à dire, zon vraiment plus aucun sens de l'honneur ces djaps !!
:mrgreen: :mrgreen:
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par Flytox » 05/09/11, 20:32

Si on organise les jeux olympiques de la gueule doublée de mauvaise foi, HanLover Jonque ne vas jouer dans l'orchestre et peux viser un podium facile. :shock: :mrgreen:
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par Maximus Leo » 05/09/11, 21:37

Au sujet du suicide, mieux que Wikipedia il y a le site de l'OMS :

http://www.who.int/mental_health/preven ... index.html

On remarque que le taux de suicide en Russie, en Ukraine, comme en Biélorussie a augmenté entre 1990 et 2005. Tchernobyl ? Fin de l'URSS ?

http://www.who.int/mental_health/media/russ.pdf
http://www.who.int/mental_health/media/ukra.pdf
http://www.who.int/mental_health/media/bela.pdf

On remarque que la France est aussi en zone rouge :?: , comme la Suisse, la Belgique , la Suède, la Finlande :

Image

http://www.who.int/mental_health/preven ... revent/en/
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par Obamot » 05/09/11, 22:39

Tout ça c'est très bien, et c'est même une excellente idée...

Le seul problème c'est que lorsque l'on connaît les Organisations Internationales et la pourriture infâme de corruption de nuisance et de mobbing qui y règne, on ne peut guère faire confiance à ces chiffres (je dirais même pas du tout...).

Le seul mérite qu'il y a, c'est que l'on parle de ces problèmes et que l'on sache que cela existe, qu'on ne les oublies pas. Que ça intéresses ponctuellement la presse ...mais c'est à peu près tout. Chiffres à prendre avec des pincettes... A voir encore la politique de collecte de ces chiffres pays par pays, la différence de niveau des polices scientifiques, des méthodes d'investigations pour savoir la cause réelle des décès, la conduite des enquêtes, etc
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”

 


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