yannko a écrit :Oui oui, c'est connu, le petrole tombe du ciel gratuitement dans le reservoir, il ne se passe rien en amont de sa consommation...
Pour produire 1 kWh d'énergie finale pour le pétrole, il faut produire 1,1 kWh d'énergie primaire, on n'a pas un rapport de 1 à 3 comme pour la production élec... Ce qui explique par exemple que la réglementation thermique sur les bâtiments qui est basée sur l'énergie primaire utilise un facteur de conversion énergie finale --> primaire de 2,58 pour l'électricité et de 1 pour les autres énergies (je t'invite à ce sujet à lire l'arrêté du 24 mai 2006 sur la RT2005).
yannko a écrit :De plus, on peut avec legitimite se demander si les rendements de la production du petrole sont si eleves qu'on ne veut nous le laisser croire. Perso je presume que c'est surestime.
C'est tout à ton honneur de garder un esprit critique sur les données que l'on considère comme acquises... Mais pour les mettre en doute, il faut avoir des arguments et non pas de simples présomptions.
yannko a écrit :On reste a perpetuite depandants du petrole dans cette logique, alors que dans l'autre cas on peut varier les sources de production d'electricite...
Dépendants du pétrole, nous le serons encore TREEEEEEES longtemps ! Tu sais, en 73, après le 1er choc pétrolier, on parlait déjà de l'électrique, qu'on avait fait beaucoup de progrès... On voit le résultat près de 40 ans plus tard...
yannko a écrit :Enfin, je rappelle que la moyenne est plutot de 70 a 75 kWh / 100 km pour les thermiques (encore une fois comparons les moyennes entres-elles pour être objectif, et pas un extreme a l'autre), car j'attends de voir combien de gens font reellement 4 a 5 L / 100 km sur la totalite du parc auto, on va avoir des surprises.
A ce compte là et quitte à comparer ce qui est comparable, une voiture électrique ayant les performances d'une voiture thermique serait très loin d'avoir une conso de 20 kWh/100 km !
Je vais être extrêmement et volontairement provocateur mais la voiture électrique n'a absolument aucun avenir en terme de substitution de la voiture thermique telle qu'utilisée actuellement. Jamais l'électricité ne pourra avoir la souplesse d'utilisation d'une voiture thermique, pour une simple question de densité énergétique. Le seul intérêt que revêt l'électricité est le silence et l'absence de pollution (locale !) en ville. Problème : en ville, l'automobile crée des problèmes de congestion et n'est donc pas souhaitable du tout donc le choix qui se pose en fait n'est pas voiture thermique ou électrique mais VELO ou voiture électrique. Et là, le choix est clair... La voiture électrique est vouée à un marché de niche : livraisons en milieu dense, flotte municipale... Mais pour le particulier, nada, c'est un fabuleux argument marketing mais c'est bien tout. L'avenir automobile est à des voitures thermiques beaucoup plus légères et aérodynamiques consommant 1 à 2 l/100 km et non à des gros véhicules électriques. Une réduction des consommations d'un facteur 2 à 3, une réduction des déplacements d'un facteur autant voire plus important, voila l'avenir ! A ce titre, je t'invite à consulter le site de Michel Kieffer, cité sur un autre post, que je trouve tout à fait remarquable à cet égard : http://cocyane.chez-alice.fr/energie.html
Je t'invite également à écouter cette chronique de JM Jancovici sur les atouts et limites de la voiture électrique (voir la chronique du 13 avril 2011) :
http://manicore.com/documentation/artic ... iques.html
Mais bon, on verra bien qui a raison, rendez-vous dans 50 ans (j'aurai 78 ans )