En effet combien de gens ne seraient pas tentés de ne plus travailler? beaucoup!
Effectivement, les propos de l'orateur sont une vision d'économiste; s'il était un peu sociologue il comprendrait que si le revenu universel ne découragerait pas l'activité individuelle, il détournerait inévitablement du travail.
Il faut préciser que la plupart des tâches rémunérées sont dépourvues d'intérêt, hors le salaire...
J'ai du mal à percevoir les conséquences économiques réelles d'une telle mesure, sachant qu'elle ne pourrait fonctionner sans un changement profond, à rebours des tendances actuelles à "l'économisme" et donc au culte du travail*.
Sur le fond, je suis partagé: est-ce que cela pourrait diminuer ou non le "tout économique"**, ou bien est-ce la reconnaissance involontaire d'une soumission plus totale?
*Ce qui assez étrange si l'on songe à tous les efforts de productivité qui ont pour effet (ce n'est évidemment pas le but directement recherché) de toujours diminuer la quantité de travailleurs!
Entrant en période électorale, nous allons entendre chaque candidat nous vanter sa capacité à"créer des emplois", absurde réponse à un vrai problème.
**En écartant sa liaison d'avec le travail et en reconnaissant un droit individuel de vivre, en bénéficiant d'un bien commun en grande partie hérité.