Ah je me disais aussi...
25 millions € pour le foot wallon c'est tout à fait "raisonnable" !
mais 8 millions pour l'éducation c'est pas grand chose...
Tu peux éditer ton message qui parle du milliard?
Zeitgeist, j'accepte le contrat...vers un avenir meilleur ?
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- elephant
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C'est 8 millions en plus !, pour renforcer les moyens des écoles défavorisées du point de vue du milieu socio culturel.
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éléphant: suprême éconologue honoraire..... pcq je suis trop frileux, pas assez riche et trop paresseux pour économiser vraiment le CO2 ! http://www.caroloo.be
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Ahmed a écrit :L’éducation est un mot très délicat à employer tant il comporte de nuances selon les interlocuteurs…
Je ne crois pas que la culture puisse être "individuelle", puisque sans rejeter un ancrage particulier dans un milieu donné, ce concept n’est valide que s’il y a en outre "arrachement*" aux particularismes et ouverture à des valeurs universelles.
Je pense que c’est de la dialectique entre ces deux pôles que naît la culture.
Une valeur universelle ne peut s’incarner à chaque fois que localement, sous peine d’être uniquement incantatoire ; inversement, une culture purement locale (chère à l’extrême droite!) ne serait que pur folklore.
Cela dit, je suis d’accord avec ton analyse qui dénonce l’institutionnalisation de la culture et de la critique (les deux sont synonymes) : il s’agit de réserver à des professionnels** l’usage des outils de la compréhension (pour les autres, "La ferme célébrité en Afrique" est bien suffisante !).
Quant à la primauté du droit, "le même pour tous", la difficulté est déjà de formuler ce droit. Dans nombre de sociétés cela ne pose pas de problème formel puisque le droit vient de dieu, mais notre vision des choses implique une redéfinition permanente du droit comme reflet et désir du vivre-ensemble.
*Luc FERRY a écrit de très belles pages sur ce thème dans son livre « Le nouvel ordre écologique », ouvrage par ailleurs très médiocre.
**émiettement!
...je voulais reprendre... mais j'ai trouvé ça, depuis:
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... p4YP1swS-s
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”
Liste de vrai second-nez potentiels suspectés: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
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Document intéressant, mais finalement assez banal puisque c'est la constatation que font beaucoup de gens.
Il est regrettable qu'il s'en tienne à un constat désabusé; il serait utile de creuser un peu plus les causes, plutôt que d'invoquer la morale et de déplorer l'avidité et la matérialisme.
Un peu court, non?
Il est regrettable qu'il s'en tienne à un constat désabusé; il serait utile de creuser un peu plus les causes, plutôt que d'invoquer la morale et de déplorer l'avidité et la matérialisme.
Un peu court, non?
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
nonoLeRobot a écrit :En tout cas sur l'argent dette ça revient tout le temps mais pourtant faut bien voir que c'est "naturel" de faire de l'argent dette.
Imaginons on a pas d'argent on fait du troc. Je veux un lapin et en place je donne une heure de cours d'info.
Finalement j'ai pas le temps de donner le cours, mais j'ai très faim alors je fais la promesse de donner un cours plus tard. Pour qu'on s'en rappelle bien je le marque sur un bout de papier et le signe.
=> Ca y et j'ai fait de l'argent-dette !
Maintenant un autre prof d'info veut aussi un lapin et est disponible immédiatement pour donner l'heure de cours. Pour ne pas perdre mon lapin, je promets donc 2 heures de cours plus tard en place du lapin que je peux manger immédiatement.
Du fait de donner mon cours plus tard, pour avoir le lapin je serai obliger de donner une heure de plus.
=> Ca y est j'ai fait un système d'intérêt sur l'argent-dette.
Reprenons : tu veux un lapin maintenant et tu donneras ton cours plus tard (supposons que le lapin et le cours ont la même valeur). Dans le système actuel, tu vas faire un prêt à la banque, avec intérêts, pour pouvoir payer ton lapin. Quand tu auras donné ton cours, tu pourras rembourser le principal, mais pas les intérêts. Tu vas devoir travailler davantage pour payer les intérêts (qui eux aussi, au final, seront créés par la banque).
Et les intérêts ne sont pas payés à celui qui a attendu pour profiter de ton cours (celui qui t'a donné le lapin), mais à la banque, entreprise privée, pour le simple fait d'avoir créé l'argent dont tu avais besoin.
Et tout le monde doit s'endetter auprès de ces acteurs privés pour payer les produits ou les services dont ils ont besoin. Ainsi, ceux qui créent les richesses sont endettés envers ceux qui créent l'argent.
Une petite fable intéressante : L'île des naufragés.
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Dans la conclusion de "l'île des naufragés", finalement quelqu'un tient le compte en argent permettant de fluidifier les échanges: n'est-ce pas là un travail méritant une rétribution?
Mais, plus important, elle suppose une absence de rapport de force entre les habitants de l'île, c'est une société parfaitement égalitaire.
On peut parfaitement imaginer que sur une île suffisamment grande, la population s'accroisse, que des phénomènes de rareté surviennent (ou soient sciemment provoqués) et que, au fil du temps, des déséquilibres entre les achats et les ventes des différents agents économiques se produisent.
Dans une telle société, très banale en fait, des rapports de force s'établissent qui font que chacun est porté à maximiser son profit dès lors qu'il en a la possibilité (et donc a rechercher cette possibilité).
Je ne pense pas que la sphère financière soit responsable d'un comportement qui est intrinsèquement celui de l'économie.
Je sais que la culture américaine se détourne pudiquement devant une expression comme "lutte des classes", puisque l'unanimisme de la religion du progrès (qui fut également celle de l'ex URSS) et qu'elle ne peut envisager que des causes morales ou techniques aux problèmes politiques, mais nous ne sommes pas tenu à une telle pruderie...
Mais, plus important, elle suppose une absence de rapport de force entre les habitants de l'île, c'est une société parfaitement égalitaire.
On peut parfaitement imaginer que sur une île suffisamment grande, la population s'accroisse, que des phénomènes de rareté surviennent (ou soient sciemment provoqués) et que, au fil du temps, des déséquilibres entre les achats et les ventes des différents agents économiques se produisent.
Dans une telle société, très banale en fait, des rapports de force s'établissent qui font que chacun est porté à maximiser son profit dès lors qu'il en a la possibilité (et donc a rechercher cette possibilité).
Je ne pense pas que la sphère financière soit responsable d'un comportement qui est intrinsèquement celui de l'économie.
Je sais que la culture américaine se détourne pudiquement devant une expression comme "lutte des classes", puisque l'unanimisme de la religion du progrès (qui fut également celle de l'ex URSS) et qu'elle ne peut envisager que des causes morales ou techniques aux problèmes politiques, mais nous ne sommes pas tenu à une telle pruderie...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
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