Pire notre eau buvable par Saur va devenir liée à l'éboueur pollueur !!
et contribuables vous payez !!
Publié par Rédaction Actualités
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5 décembre 2011
Projet de reprise de
Saur, le troisième distributeur d’eau français, par SéchéEnvironnement.
Suite aux pressions de l’Elysée, le directeur général du fonds statégique d’investissement (FSI) a dû accepter un montage financier qui lui est défavorable.
Quelle
mouche a donc piqué Nicolas Sarkozy ?
Certes il avait été très bien accueilli le 20 octobre dernier à Changé, en Mayenne, par l’entreprise Séché Environnement, pour fêter le quatrième anniversaire du Grenelle de l’environnement.
Il y avait fait un superbe discours sur l’environnement, déclarant notamment que le métier d’éboueurs qu’exerce cette entreprise, en particulier pour les déchets dangereux, était maintenant un métier d’avenir, un « secteur stratégique ».
Certes Joël Séché, le patron de Séché Environnement, est un entrepreneur dynamique, habile à cultiver ses relations avec les élus. En 2001 il avait réussi à racheter à la Caisse des Dépôts sa filiale Alcor, trois fois plus grosse que son entreprise.
En 2008, avec l’aide de la Caisse des Dépôts, il a racheté 33 % de Saur, le troisième distributeur d’eau français, quatre fois plus gros que Séché Environnement, et en est devenu président.
La Caisse des Dépôts en avait repris de son côté 47 %, et lui avait consenti une option pour le rachat, avant mai 2012, de 18 % du capital. Joël Séché, ne disposant pas des 180 millions d’euros nécessaires à ce rachat, a demandé au FSI, le fonds statégique d’investissement, de financer cette acquisition.
Ce rachat conforte la position de Joël Séché, mais
ne crée aucune autre valeur. Jean-Yves Gilet, le directeur général du FSI, n’y voyait aucun intérêt pour son fonds et a refusé.
Nicolas Sarkozy a cru nécessaire de convoquer Jean-Yves Gilet le 29 novembre dernier à l’Elysée pour le faire revenir sur sa décision, avec menace de licenciement à la clé.
Les Romains disaient : De minimis non curat praetor, « le responsable ne s’occupe pas des affaires mineures ».
Le président de la République n’a-t-il pas en ce moment des affaires plus importantes à régler ?
Alain Mathieu, président de
Contribuables Associés.
Lancé fin 2008 par Nicolas Sarkozy, le fonds stratégique d’investissement (FSI) vise à prendre des participations minoritaires dans des entreprises à fort potentiel ou dont l’activité est considérée comme stratégique pour la France. Le total des actifs du FSI se monte au 31 décembre 2010 à 21,8 milliards d’euros. Les investissements décidés en 2010 par le FSI et les fonds qu’il finance ont concerné 426 entreprises, pour un montant total de 2,4 milliards d’euros.
La mouche qui pique sent la corruption !!