Chauffage au Miscanthus: chaudière biomasse

[Christophe]

Une coopérative parie sur le miscanthus

La coopérative Coopédom basée à Domagné en Ille-et-Vilaine (France) est spécialisée dans la déshydratation de fourrages. Cette
activté est relativement coûteuse en énergie: annuellement, ce sont environ 10 000 tonnes de charbon qui sont consommées pour le traitement de 35 000 tonnes de fourrages.

Depuis 2006, la coopérative cherchait une solution locale d’autonomie énergétique. La coopérative a finalement opté pour le miscanthus. Elle s’est ainsi équipée d’une chaudière biomasse qui fonctionne au bois et avec l’ «herbe à éléphant »1.

Parallèlement, elle a lancé un programme d’implantation: aujourd’hui on dénombre plus de 300 hectares de miscanthus autour de Domagné. Cette implantation, relativement coûteuse (env. 3000€/ha), est subventionnée pour moitié par le Conseil général d’Ille-et-Vilaine et la coopérative.

L’objectif de cette dernière pour 2010 est d’atteindre 30% d’autonomie énergétique avec 400 hectares de miscanthus. Le coût de la nouvelle chaudière (1.6M€) devrait être amorti en 5 ans selon les estimations de la Coopédom.

Source: AGRAVALOR, 12/09

L'article ne dit pas si le Miscanthus est transformé en pellets ou non. Dans la négative, les volumes de stockage et de manipulation doivent être très importants...

[antoinet111]

Salut Christophe.

Je me permet de te répondre, ce sera une utilisation en copeaux, mélangé à des copeaux de bois.

j'ai l'intention d'en mettre 1000M² chez moi.

[Ahmed]

La spécialisation des pratiques agricoles qui sépare les éleveurs des producteurs de céréales (ou autres plantes) est la première des incohérences et conduit à des "solutions" dont la logique est très restreinte.
Elle oblige le céréalier à recourir massivement à la chimie, cependant que son confrère éleveur fait venir de fort loin des produits élaborés pour nourrir son troupeau confiné en stabulation et ne sait que faire des matières organiques résiduelles.

Ces orientations ne sont possibles que grâce à un formidable gaspillage énergétique que seul le recours à une énergie fossile bon marché* autorise: l'évolution vers des coûts énergétiques plus élevés menace directement ce schéma.
Ceci explique cette recherche éperdue de "solutions" palliatives qui permettraient de diminuer ce coût sans s'interroger sur le modèle suivi: c'est ce que fait cette coopérative en pratiquant une classique "fuite en avant".

*un développement massif d'une E.R., qu'elle qu'elle soit ne ferait qu'aller dans ce sens.

[manitou22]

bonjour,
Ayant reçu une parcelle de terrain suite à la succession de mes parents et vu les contraintes liées aux baux ruraux, quand l'actuel exploitant sera en retraite , et bien ce sera miscanthus ou jachere; Il faut être maso actuellement pour louer un terrain à un agriculteur : financièrement, le loyer couvre à peine l'impôt foncier, le bail est de minimum 9 ans, si vous voulez vendre à un copain pour son cheval, la SAFER préempte et fait deux cocus. Bref, c'est pas avec cette réglementation de fous que l'on va résoudre les problèmes de surface exploitable!
A+

[antoinet111]

Salut les gars, j'ai toujours en projet de planter du miscanthus, j'ai la possibilité d'avoir près d'un Ha de terre humifère incultivable pour des légumes (c'est dans le fond d'une très petite vallée, parcouru par un cours d'eau)

donc avec 83 MWh/ha/an je cherche à déterminé la surface d'on j'ai besoin pour mes besoins énergétique (pour l'instant chauffage puis gazéification pour un générateur)

maison de 200m², 4 personnes, ECS, chaudière à combustion inverse.

c'est théorique comme chiffrage, mais le projet ne l'ai pas lui, je suis allé voir la parcelle hier, c'est à 100 mètres de la maison, en gros 25 à 50m de large.