Christophe a écrit :
b) par contre, toutes les énergies fossiles rejettent, en plus du vilain méchant CO2 (qu'on a tendance à diaboliser ou plutôt à marketiser un peu trop à mon goût actuellement...) des quantités importantes d'eau! Exemple: 1 L de carburant va dégager environ 1 L d'eau. Bruler du pétrole ou du gaz c'est tranformer l'oxygène de l'atmosphère en CO2 ET en H2O ! Dans notre aveuglement médiatique habituel, on a tendance à ignorer cette eau. Je pense que c'est une erreur!
En effet: la vapeur ou l'eau en suspension est un gaz a effet de serre et un "gaz climatique" bien plus important et influent que le CO2. La seul différence est que l'eau condense bien plus facilement...mais son impact, au moins local, ne devrait pas être négligé!
Christophe, je pense que, des fois, tu raisonnes un peu comme un tambour ! Il ne suffit pas de faire du bruit autour d'une idée...
Désolé, ça m'a échappé ! (je me suis prononcé ailleurs contre les engueulades, insultes, etc sur les forums - là, cela se veut de l'humour)
L'eau (sous forme visible - liquide) ou gazeuse (invisible) et solide (glace), est depuis toujours (enfin depuis très très longtemps) partout (sauf les déserts - même là, il y en a). Donc, grosso modo, il y a un équilibre, qui d'ailleurs conduit à la pluie, brouillard et autres joyeusetés que vous connaissez bien en Belgique (saturation à une certaine température)...
Bref, je pense que l'eau "déchet" de la combustion d'énergies fossiles ne pèse pas bien lourd en terme de bilan à l'échelle du globe ! Je mets bien sûr les forêts, l'évapotranspiration des végétaux, etc... dans le "stock naturel" du globe... Et bien sûr les océans, calottes glaciaires...
Autour d'une tour de réfrigération (pas seulement des centrales nucléaires), il tombera sans doute quelques flocons de plus. Et il y a sans doute un peu plus de brouillard...
Je suis convaincu que c'est peanuts, et même pas ! Plante une centrale nucléaire en plein désert, cela restera un désert...
Et si tu cherches une "source de réchauffement autre que le CO²", je vais t'en donner une : toutes les condensations au-dessus des tours, tu as déjà calculé ce que cela donne en terme de chaleur latente de condensation ? C'est HENORME (à l'échelle de la centrale - grosso modo la chaleur utilisée pour évaporer l'eau donc 2 fois la puissance utile de la centrale) et peanuts à l'échelle de la région (sinon, on n'aurait plus d'hiver).
Alors bien sûr, l'effet de serre à toujours existé, sinon on serait dans un sacré congélateur sur terre ! Notamment grâce à la vapeur d'eau (et les nuages, donc les micro-goutelletes d'eau liquide).
Ce qui préoccupe, ce n'est pas l'effet de serre (sinon, au secours !) mais l'augmentation de l'effet de serre !
Et là, le CO² joue. Le stock au départ était peanuts et il augmente, sans se condenser nulle part, sans équilibre possible (même si les océans en absorbent des quantités énormes, la biomasse là où elle est en croissance aussi - malheureusement, elle a tendance à s'amenuiser : déforestation appauvrissement des sols en humus).
En revanche, le réchauffement de la terre (initié par le CO² entre autre), peut, dans certaines zones, se traduire par une augmentation des évaporations par élévation des températures, et donc augmenter la quantité de vapeur d'eau dans l'air. Il y a donc un "effet bouel de neige" (sauf que c'est chaud). Mais cela se traduit aussi par des condensations plus importantes ailleurs (donc des inondations). C'est le système "El Nino"...
Donc, bref, ta croisade pour "réhabiliter le CO²" en "mouillant" la vapeur d'eau me paraît difficilement etayable... Il ne faut pas prendre les scientififques qui étudient QUE pour des cons... Bien sûr, il sont sujet aux effets de mode (pour obtenir des fonds), etc...