Ahmed a écrit :@ Sen-no-sen:L'idéologie écolo est très à la mode, mais la pratique c'est autre chose, hors seul la pratique compte.
Je comprends ce que tu veux dire, mais je ne l'exprimerais pas ainsi, car si on l'analyse d'un peu près, elle est formellement illogique: ce n'est pas parce que l'idéologie écologique n'est pas suivie d'une pratique en corrélation avec celle-ci que les choses ne vont pas dans le sens que nous souhaitons; c'est parce que l'idéologie écologique repose sur des fondements trompeurs que son application, en adéquation avec ses présupposés, ne peut être satisfaisante.
Tu as raison, pour gagner une bataille il est nécessaire d'établir une stratégie d'action...sans quoi la défaite est probable.
Mais mon analyse était basé sur l'aspect quotidien de l'écologie, à notre humble niveau.
Disons que j'en ai un peu marre des idéologues écolo qui prône le "faite ce que je dis, pas ce que je fait".
Beaucoup voudraient faire primer l'action sur la réflexion (taxée d'immobilisme), or, l'urgence extrême est de définir clairement les finalités recherchées à partir de l'analyse d'une situation présente.
C'est là que le bas blesse.
Faire comprendre à l'ensemble des citoyens que le mode de vie qu'on leur a vendu depuis un demi siècle c'est de la m**** et qu'il faut passer à autre chose, risque de ressembler à un lendemain de cuite!
Il existe deux phases (chronologiquement parlant): dans la première il n'y a pas vraiment une perception claire des conséquences et le désir métaphysique de détruire la nature reste inconscient.
Dans la seconde, l'aspect négatif devient une nouvelle opportunité à saisir: il n'y a pas émergence d'une contradiction interne, puisque le but véritable de l'économie c'est de créer de la rareté.
Tout a fait!
L'opportunisme étant une des bases du système marchand,il est logique qu'il s’insinue dans toutes les failles.
Le développement soutenable n'en n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.