Ahmed a écrit :Je suis bien conscient de la coexistence de cerveaux primitifs avec le néo-cortex, et la fâcheuse propension de ce dernier à se mettre au service des précédents...
Ton premier exemple d'une (éventuelle) agression dans la rue n'explique pas vraiment pourquoi cette hypothèse est plausible.
Tout simplement par ce que mon premier exemple représente une situation universelle qui concerne aussi bien un homme,une femme,un chat ,un ours ou un Lapin.
Ce type de situation n'est pas intra-spécique,elle peut concerner un randonneur et un couguar, un chasseur et un chevreuil etc...
Elle répond au classique mécanisme agression/défense ou fuite,c'est du rituel animal.
Donc de ce ce point de vue là, rien de nouveau sous le soleil depuis des millions d'années...
R. Girard et P. Demouchel analysent subtilement les stratégies d'inhibition de la violence mises en œuvre dans les sociétés dites primitives et celles, radicalement différentes, dans les sociétés modernes: tout à fait passionnant!
Il ne faut pas idéalisé pour autant les société primitives, nombreuses d’entre elles avaient simplement codifiés la violence,par contre il est vrai que cette violence était quasi-inexistante à l'intérieur du groupe.
Mais il n'est pas nécessaire de remonté aussi loin dans la chronologie, la violence est quasi inexistante dans les communautés telle que les Amishs ou dans les communautés Bouddhistes du Ladakh(taux de criminalité le plus bas du monde).
Janic a écrit:
que la violence soit individuelle ou collective, c'est la même chose, c'est juste une question d'échelle!
Certes, il y a d'une part une notion d'échelle,mais également plusieurs types de violences.
On peut notamment faire une différence entre:
1)Les violences dites légitime(légitime défense).(Rituel animal)
2) Les violences d’intérêts(guerre pour s'approprier des ressources)(Rituel animal,qui a grande échelle est détourné par l'égo,ex avec la guerre en Iraq).
3) Les violences relevant de la psychiatrie(?) telles que pratiqué de part le monde depuis des temps immémoriaux:sacrifice humain/animaux,destiné généralement à satisfaire des pulsions perverse.(Typiquement égotique et humaine).
Notre société dite moderne n'échappe pas à ce derniers point,la corrida par exemple est sous couvert de tradition(bien joué l'égo!)la pérennisation de culte sacrificiel issus des religions à mystère du Bassin méditerranéen.
L'existence de messe noire et son cortège de disparus(peu médiatisé,malgré les quantités de preuves des services judiciaires)sont toujours une réalité (tabou) de notre société...