Les dépenses de logement pèsent de plus en plus lourd sur les ménages
(Boursier.com) -- En 2010, la dépense moyenne des ménages pour se loger s'élève à 9.800 euros par an, soit 300 euros de plus qu'en 2009, soulignent les comptes nationaux du logement publiés ce jeudi par le ministère de l'Ecologie. En outre, les dépenses courantes des Français consacrées à ce poste ont bondi de 4,2% en 2010 à près de 298 milliards d'euros, après une hausse de 1,8% en 2009 et contre une inflation de seulement 1,5%.
Et pourtant, les prix des loyers qui représentent les trois-quarts des dépenses courantes, ne sont pas la cause de cette augmentation puisqu'ils ralentissent pour la cinquième année consécutive (+2,7% après +3,1% en 2009). "Jamais, depuis l'origine du compte du logement, leur rythme de progression n'avait été aussi peu soutenu", précise même le ministère de l'Ecologie.
Dans le détail, le prix des loyers du secteur libre décélère, enregistrant une croissance de 1,3% après 1,7% en 2009. Celui des loyers du secteur social également, progressant de seulement 2% en 2010 après +3%, l'année précédente.
Davantage que le loyer donc, ce sont les dépenses liées à l'énergie qui pèsent dans le budget consacré au logement. "Elles accélèrent très puissamment, après leur repli marqué en 2009, en lien avec l'évolution des prix pétroliers", explique le ministère. Soutenu par la montée brutale du cours du baril de Brent (+28%), le prix du fioul domestique a bondi de 23% après avoir reculé de 31% en 2009. Le gaz a suivi la même évolution mais de manière moins marquée (+6,5% après -2,9%). Par ailleurs, "les consommations d'énergie dédiées au chauffage en volume accélèrent du fait d'une météo bien plus rude que l'année précédente (+ 12,1 % après + 0,4 %)". Dans son dernier rapport, le médiateur de l'énergie a d'ailleurs insisté sur la montée inquiétante du phénomène de la "précarité énergétique ", les dépenses pour se chauffer et s'éclairer pesant de plus en plus sur le pouvoir d'achat des ménages...
Source: http://www.boursier.com/actualites/econ ... -6700.html
Rappelons que les dépenses de logement NE SONT PAS prises en compte dans le calcul de l'inflation des prix par l'INSEE.
Sinon j'aime bien la définition de "ralentissement" dans la bouche d'un "boursier"...j'aimerais bien que mon salaire ralentisse de +2.7% par mois...
C'est l'augmentation des prix qui ralentit, pas les prix...