Conférence de Doha Climat-2012

Le réchauffement et les changements climatiques: cause, conséquences, analyses...Débat sur le CO2 et autres gaz à effet de serre.
moinsdewatt
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Conférence de Doha Climat-2012




par moinsdewatt » 25/11/12, 12:10

La conférence de Doha commence demain.

Climat : les signaux d'alerte partout au rouge

25 Nov 2012 Le Figaro

Réunis pour deux semaines à Doha (Qatar), 194 pays vont tenter de jeter les bases d'un nouvel accord mondial.

«Nous ne voulons pas que nos enfants vivent dans un pays menacé par le pouvoir destructeur d'une planète qui se réchauffe.» Cette petite phrase de Barack Obama prononcée lors de sa première conférence de presse après sa réélection a mis un peu de baume au cœur des milliers de participants à la 18e conférence sur le climat qui ouvre ses portes lundi pour deux semaines à Doha, au Qatar. «C'est comme la première pluie après une longue sécheresse», commentait un journaliste de Reuters. Cela faisait des mois en effet que le sujet du changement climatique n'avait plus été abordé par le président américain: la terrible sécheresse qui a sévi durant l'été sur une partie des États-Unis et, surtout, l'ouragan Sandy ont contribué à le réinstaller dans l'agenda américain. Ce petit regain d'intérêt sera-t-il suffisant pour redonner du souffle à la négociation internationale?

Au niveau mondial, les signaux d'alerte continuent d'arriver de toute part: Europe, Banque mondiale, Programme des Nations unies pour l'environnement, scientifiques… Tous tirent la sonnette d'alarme pour rappeler que si l'on ne réduit pas drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES), comme le gaz carbonique (CO2) ou le méthane, la hausse des températures, déjà constatée à l'échelle de la planète, va s'aggraver. Au rythme actuel (voir graphique), il n'y a pratiquement aucune chance de limiter le réchauffement aux alentours de 2 °C comme s'y est engagée la communauté internationale lors du sommet de Copenhague en 2009. «Il est nécessaire d'apporter une réponse plus rapide au changement climatique et c'est possible», déclarait il y a quelques jours Christiana Figueres, la responsable des questions climatiques à l'ONU. La réalité semble plus morose.

Le premier dossier à traiter à Doha est la mise en route d'une deuxième période pour le protocole de Kyoto qui s'achève à la fin de cette année. Jusqu'à présent, cet accord est le seul instrument international juridiquement contraignant en matière de réduction d'émissions de GES dans lequel s'étaient engagés l'Union européenne et quelques grands pays industrialisés. Mais pour ce deuxième round, le Japon, le Canada et la Russie ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils ne résigneraient pas. Seuls l'UE, l'Australie, la Suisse et la Norvège ont pour le moment répondu présent. L'engagement, dès lors, paraît relativement symbolique: ces pays en effet ne représentent qu'environ 15 % des émissions de GES au niveau mondial. Prolonger Kyoto reste néanmoins important pour montrer aux pays émergents et en voie de développement que les pays industrialisés continuent d'assumer la responsabilité historique qui leur incombe dans le trop-plein de CO2 dans l'atmosphère.

La réussite de la conférence de Doha se lira aussi à l'aune des premières avancées faites en direction d'un accord mondial sur le climat dont le principe a également été inscrit l'an dernier dans l'accord de Durban (Afrique du Sud). Un groupe de travail a été mis en place. Il a trois ans (jusqu'en 2015) pour jeter les bases du futur traité censé entrer en vigueur en 2020.

Répartition des efforts
L'idée cette fois-ci est d'impliquer tout le monde y compris les États-Unis (qui n'ont jamais ratifié Kyoto), mais également les grands pays dits émergents que sont la Chine (désormais le plus gros émetteur mondial de GES), l'Inde, le Brésil… Le cadre juridique du traité et la répartition des efforts entre les États seront deux des grandes questions au cœur de la négociation. «Beaucoup de pays en voie de développement voudraient d'ores et déjà obtenir des engagements chiffrés de réduction de GES, mais à Doha ce n'est pas réaliste. Nous allons d'abord continuer de mobiliser», commente un négociateur européen. D'autant que cette négociation intervient dans un contexte économique mondial particulièrement difficile.

«La réduction des émissions offre des opportunités de croissance formidables. La transition vers une économie sobre en carbone a tout pour enclencher une phase de révolution industrielle de créativité et d'innovation qui contribuera fortement au développement des pays pauvres», martèle Nicholas Stern, désormais enseignant à la London School of Economics dans un livre (Deux économistes face aux enjeux climatiques) cosigné avec Roger Guesnerie, qui préside de son côté l'École d'économie de Paris.

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http://www.lefigaro.fr/environnement/20 ... -rouge.php
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Christophe
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par Christophe » 25/11/12, 15:35

Pfff encore une conférence????

Mais mince, ils ne font que ça des conférences?

Sûrement pour dire aux "suivants": pas notre faute,regardez on a fait plein de...conférences... :mrgreen:
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Ahmed
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par Ahmed » 25/11/12, 22:52

"La réduction des émissions offre des opportunités de croissance formidables. La transition vers une économie sobre en carbone a tout pour enclencher une phase de révolution industrielle de créativité et d'innovation qui contribuera fortement au développement des pays pauvres"

:cheesy: :cheesy: :cheesy: :cheesy: :cheesy: :cheesy:
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par BobFuck » 25/11/12, 23:25

Ahmed a écrit :
"La réduction des émissions offre des opportunités de croissance formidables. La transition vers une économie sobre en carbone a tout pour enclencher une phase de révolution industrielle de créativité et d'innovation qui contribuera fortement au développement des pays pauvres"

:cheesy: :cheesy: :cheesy: :cheesy: :cheesy: :cheesy:


+1, c'est ridicule.
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Christophe
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par Christophe » 26/11/12, 12:38

Je vois qu'on a le même avis...
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sen-no-sen
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par sen-no-sen » 26/11/12, 13:05

«La réduction des émissions offre des opportunités decroissance croissance formidables. La transition vers une économie sobre en carbone a tout pour enclencher une phase de révolution industrielle de créativité et d'innovation qui contribuera fortement au développement des pays pauvres»,



Traduction de Mr Sylvestre de la World Company:

L'écran de fumée(de carbone) des émissions va NOUS(la "world compagny")offrir des opportunités de croissance formidable!($$$$!)

Nous allons vous faire croire à une transition vers une économie sobre(sachant que 2 lignes plus haut on vous annonce le contraire)en carbone* ce qui à tout pour enclencher une phase de révolution industrielle de créativité et d'innovation(de liiibertééé d'aaamour,et de fraternité etc...) qui contribuera fortement au développement de nos activités délocalisés dans les pays pauvres. :mrgreen:

NB:Nicholas Stern est un économiste britannique et ancien vice-président senior de la Banque mondiale de 2000 à 2003...

Lire ceci a propos de la banque mondiale:

Alors que la Banque Mondiale se positionne comme un acteur central dans le financement pour le climat, l’incohérence de ses pratiques de prêts interpelle vivement. Malgré une augmentation des sommes prêtées dans le domaine des énergies renouvelables, l’institution a dépensé plus pour le charbon en 2010 que pour les ENR et l’efficacité énergétique réunies.

(...)
http://eco-leblog.blogspot.fr/2010/12/la-banque-mondiale-au-charbon-ne-me.html
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par moinsdewatt » 26/11/12, 19:48

Christophe a écrit :Pfff encore une conférence????

Mais mince, ils ne font que ça des conférences?



Tous les ans en fin d' année pour la grosse conférence climatique.

Ils ont d' autres conférence intermédiaires dont on parle moins.
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par moinsdewatt » 09/12/12, 13:19

Climat : le Qatar arrache un accord contesté

08 Dec 2012 Le Figaro

Ce texte donne naissance à «l'acte II» du protocole de Kyoto. Les pays industrialisés, dont l'UE, prolongent leur engagement de baisser les émissions de gaz à effet de serre. La Russie dénonce un passage en force.

À peine adopté et déjà contesté. Samedi, la présidence qatarie de la conférence de l'ONU sur le climat a annoncé un accord au terme des négociations de Doha sur la lutte contre le changement climatique. Cet accord, qui donne naissance à «l'acte II» du protocole de Kyoto, est déjà dénoncé par la Russie, qui y voit un passage en force. «C'est la première fois que je vois un tel précédent», a dit le délégué russe. «Les décisions adoptées reflètent la volonté des parties dans leur ensemble», a rétorqué le président de la conférence de l'ONU et vice-premier ministre qatari Abdullah al-Attiyah.

Alors que les négociations traînaient en longueur et avaient déjà plus d'un jour de retard sur le calendrier prévu, Abdullah al-Attiyah est monté à la tribune et a adopté, en rafales, la série de textes en discussion depuis le 26 novembre par plus de 190 pays.

Une portée symbolique

L'acte II du protocole de Kyoto est la pièce maîtresse de l'accord. Il engage l'Union européenne, l'Australie et une dizaine d'autres pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020. Mais sa portée sera essentiellement symbolique car les pays engagés ne représentent que 15% des émissions de GES dans le monde. La délégation américaine a également dit «ne pas accepter» certains points dans les textes annoncés comme adoptés.

Des blocages de dernière minute ont émergé sur la question de «l'air chaud», le surplus de quotas d'émissions de GES hérités de Kyoto 1, soit 13 milliards de tonnes équivalent CO2. De nombreux pays, notamment en développement, s'inquiètent de l'utilisation de ces crédits, mettant en avant qu'ils ne permettent de réduire les GES que sur le papier.

«Pas à la hauteur»
Le texte présenté par le Qatar n'annule pas cet «air chaud», détenu principalement par la Russie, l'Ukraine et la Pologne, mais l'Australie, l'UE, le Japon, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège et la Suisse se sont publiquement engagés en séance plénière à ne pas en acheter pour respecter leurs engagements au sein de Kyoto 2. Cela signifie que dans les faits, cet «air chaud» ne circulera pas jusqu'en 2020.

De son côté, le ministre des Affaires étrangères de Nauru, Kieren Keke, au nom de l'Alliance des petits Etats insulaires (Aosis) a estimé que l'accord n'était «pas à la hauteur sur les questions de l'aide financière» aux pays du Sud. «Ce processus ne produit que des mots et pas d'action», a-t-il dit, regrettant amèrement que les pays du Nord ne se soient pas engagés sur de nouveaux montants d'aide, sans pour autant dénoncer l'adoption du texte. Les pays du Sud attendaient des pays développés qu'ils s'engagent à verser 60 milliards de dollars d'ici 2015, pour assurer une transition entre l'aide d'urgence de 30 milliards pour 2010-2012, et la promesse des 100 milliards par an d'ici 2020.



http://www.lefigaro.fr/environnement/20 ... nteste.php
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par moinsdewatt » 09/12/12, 13:20

Climat après le maigre accord de Doha, les négociations tournées vers 2015

Après le maigre résultat de Doha, les grandes négociations onusiennes sur le climat sont tournées vers le rendez-vous de 2015, qui a promis le plus ambitieux des accords pour faire dévier le monde de son inquiétante trajectoire vers un réchauffement de 3°C à 5°C.
...........

"Trop de puissances n'ont pas la volonté de remettre en cause le modèle de développement qui conduit la planète à sa perte. Il faut préparer 2015", la conférence qui se tiendra sauf surprise à Paris, "sur de nouvelles bases", a-t-elle estimé.

La communauté internationale s'est engagée à conclure en 2015 un accord engageant cette fois tous les pays, dont la Chine et les Etats-Unis, les deux plus grands pollueurs, à réduire leurs émissions de GES. L'accord doit entrer en vigueur en 2020.

"Ca va être un travail difficile, qui va nécessiter beaucoup de compromis", a prédit Alden Meyer, de l'ONG Union of concerned scientists.

...............

D'ici 2015, le groupe d'experts de l'ONU sur le climat (Giec) aura rendu un nouveau rapport sur l'état des lieux du réchauffement. Une étape "fondamentale" pour réveiller la communauté internationale, estime M. Lepeltier.
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gegyx
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par gegyx » 09/12/12, 14:56

Nauru , c’est des rigolos ! Ou plutôt de drôles de zigotos...

Ils sont déçus car le nord ne s’est pas engagé à verser plus de pognon…

Sont-ils déçus par l’attitude de la Russie, Chine, Japon, et USA (2ème pollueur) qui ne participent pas ?

Pourtant contrairement au consensus mondial, dernièrement à l’ONU, ils ont voté dernièrement contre la Palestine.
Peut-être parce Nauru n’est qu’une île perdue dans l’océan, entourée de flots menaçants, alors que la Palestine a l’avantage d’être entourée de murs…
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