roy1361 a écrit :Laure B., 27 ans, ex-manutentionnaire à E. Leclerc ...[/url]
Et elle espérait quoi, Laure ?
Qu'on lui donne 6000 € pour rester assise sur une terrasse à boire un thé froid ?
Était-ce sa première expérience du travail ?
Découvrait-elle que la vraie vie n'était pas ce qu'elle avait appris sur Fessebouc ?
Un peu de sérieux, svp...
Est ce de l'ironie?
Je pense que la rédactrice de cette article espérait simplement un emploie on l'on respecte un minimum la dignité humaine dans une société qui prône a tout bout de chant la notion "d'égalité"!
Le concept de "drive" est très parlant du système économique actuel.
Il repose sur l'accord tacite des populations de part son aspect pratique (le mode du "sans effort") et ses arguments pseudo-humaniste(:la mère de famille qui gagne du temps pour s'occuper de ses gosses), voir écologique(!) des parkings d'accueil "moins grands" etc...
Pourtant derrière ses concepts se profil toujours la logique de taylorisation du travail poussé par la recherche de croissance économique exponentielle.
Les technocrates de la grande distributions en voulant s'adapter aux NTIC se sont engouffrer dans une logique de marché douteuse.
En effet le sevice drive est gratuit,et malgré le fait que les employés soit payer aux ras des pâquerettes,la rentabilité peine à montrer le bout de son nez.
La solution sera donc la suivante:
1)-Soit facturer le service.
2)-Soit accroitre la pression sur le personnel(faut il rappeler que le CDI laisse peu a peu sa place au concept de flexisécurité).
Cela aura pour conséquence:
Dans le cas n°1:les drives sont attirants car gratuit,si le services devient payant,beaucoup de gens désavoueront le concept ce qui pourra entrainer la fermeture de ses entrepôts,moyennant du chômage à la clés...
Dans le cas n°2:dépressions,suicides,rabaissement du monde du travail...
Reste une "solution" n°3: l'automatisation du concept...no comment!