merci à toi, sen-no-sen, d'après différents messages que tu as postés sur différents sujets, mais celui-ci en particulier, je pense que nous partgeons une sensibilité commune. Et c'est pas désagréable de trouver un frère de pensée.
merci aussi à tous les autres pour leurs contributions !
BM
PS: pas besoin de merger les deux sujets SV et minimallisme, puisque l'un est orienté "pratique" et l'autre plutôt "débat théorique", respectivement. (merci aux modos).
Mode de vie minimalisme, concilier modernité et écologie
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Beautymist a écrit :merci à toi, sen-no-sen, d'après différents messages que tu as postés sur différents sujets, mais celui-ci en particulier, je pense que nous partgeons une sensibilité commune. Et c'est pas désagréable de trouver un frère de pensée.
Bien le bonjour Beautymist!
Et bien, a n'en pas douter, je pense que tu va trouver beaucoup de frères et de sœurs de pensée sur le forum!
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Thibaud a écrit :Je vois que mon post a fait réagir ce qui une bonne chose,
Je tiens à préciser une chose, le mode de vie minimaliste ne fait pas vivre comme un ermite et n'a pas pour but la décroissance, mais a comme finalité de nous remettre face aux chose essentielles comme les loisirs, la familles, les amis, lire des livres plutôt que de jouer à la console...
Pour ceux qui comprennent l'anglais voici un excellent blog : http://www.becomingminimalist.com/
merci pour le lien, Thibaut, c'est vraiment un excellent blog, je vous le recommande aussi !
sinon, il y a "zen habits" de Leo Babauta qui est pas mal non plus.
>>> http://zenhabits.net/
BM
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Thibaud a écrit :Pour ceux qui comprennent l'anglais voici un excellent blog : http://www.becomingminimalist.com/
Merci Thibaud, le blog Becoming Minimalist est très bien, j'aime aussi Zen Habits (zenhabits.net) qui a été traduit en français : tapez "blog habitudes zen" dans un moteur de recherche, vous trouverez.
J'ai lu récemment dans wikipédia dans l'article consacré à ce site, Zen Habits, qu'il fait partie des 5 sites internet les plus visités au monde !
Dans la même veine ( à une autre échelle), une photo que j'ai prise récemment, ayant pour thème la simplicité et le minimalisme, et que j'ai publiée sur un site de partage de photos connaît un succès dont je suis la première étonnée : plus 1100 vues en qq jours, sans pub aucune !
Je trouve que ces deux exemples montrent à quel point notre monde de surconsommation marche sur la tête, au point de rendre les gens non pas plus heureux comme le prétend le message publicitaire depuis les années 50 au moins, mais beaucoup plus malheureux.
Nous étouffons littéralement sous nos possessions matérielles, notre surplus de graisse (obésité) et tout ce trop-plein dans tous les domaines de la vie.
Il semble évident que nous avons perdus de vue... l'essentiel, c'est-à-dire la vie.
A méditer.
-BM
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Comme le dit Dominique Loreau (dans son kakébo 2011, semaine 27 - c'est moi qui souligne) :
C'est pourquoi vivre SANS pub et SANS télé a toujours fait partie de mes priorités, voir la liste que j'ai publiée ici :
http://teatatteredpages.canalblog.com/a ... 62972.html
-BM
"C'est la publicité qui nous as lavé le cerveau et convaincus qu'acheter nous rendait heureux. Acheter est devenu un mode de vie. Nous sommes des marionnettes de la cosnommation et noss vies ne tiennent qu'à des transactions commerciales [...] Ce mode de vie, lié à l'ère de la télévision, nous semble naturel puisque nous sommes abreuvés de publicité depuis notre naissance. Mais, vu dans une perspective historique, il est insensé et aberrant."
C'est pourquoi vivre SANS pub et SANS télé a toujours fait partie de mes priorités, voir la liste que j'ai publiée ici :
http://teatatteredpages.canalblog.com/a ... 62972.html
-BM
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Sans TV du tout c'est dommage je pense car il y a de bonnes émissions et chaines (ARTE, France4, France5, Planete...)....il faut simplement sélectionner judicieusement ses programmes...
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Sen-no-sen, tu écris:
Comme tu le sous-entends, les changements, pour être positifs, doivent être volontaires, librement choisis par rapport à un objectif souhaitable; s'ils s'opèrent du fait de la conscience de l'impasse actuelle, c'est encore jouable; en revanche, si ce sont les événements qui dictent des changements subis, aucun objectif hors celui de limiter un désastre ne peut être envisagé: c'est donc la pire des situations, car l'auto-régulation, qui est le mode de fonctionnement actuel (les gouvernements ne prennent plus de décisions, ils se complaisent à s'adapter aux fluctuations des contraintes: "nous n'avons pas le choix...") a des répercutions monstrueuses.
Toute l'ambiguïté du minimalisme (ou de la décroissance) est que ce concept se définit par rapport au paradigme dominant, comme sa négation.
Il est évident que pour exister, il a besoin de s'affirmer en temps que pure altérité: ce n'est pas l'inverse de la société de consommation, ce n'est pas un renoncement à quelque chose, c'est un désir positif d'autre chose, radicalement différent et qui ne peut se mesurer avec les mêmes instruments; il s'agit bien moins d'une diminution de la consommation que d'une augmentation la plus forte possible dans des catégories totalement étrangères à la production et à la consommation...
Je crois, hélas, que seuls des événements profondément traumatisants entraîneront les changements nécessaires.
Comme tu le sous-entends, les changements, pour être positifs, doivent être volontaires, librement choisis par rapport à un objectif souhaitable; s'ils s'opèrent du fait de la conscience de l'impasse actuelle, c'est encore jouable; en revanche, si ce sont les événements qui dictent des changements subis, aucun objectif hors celui de limiter un désastre ne peut être envisagé: c'est donc la pire des situations, car l'auto-régulation, qui est le mode de fonctionnement actuel (les gouvernements ne prennent plus de décisions, ils se complaisent à s'adapter aux fluctuations des contraintes: "nous n'avons pas le choix...") a des répercutions monstrueuses.
Toute l'ambiguïté du minimalisme (ou de la décroissance) est que ce concept se définit par rapport au paradigme dominant, comme sa négation.
Il est évident que pour exister, il a besoin de s'affirmer en temps que pure altérité: ce n'est pas l'inverse de la société de consommation, ce n'est pas un renoncement à quelque chose, c'est un désir positif d'autre chose, radicalement différent et qui ne peut se mesurer avec les mêmes instruments; il s'agit bien moins d'une diminution de la consommation que d'une augmentation la plus forte possible dans des catégories totalement étrangères à la production et à la consommation...
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Il y a dans le titre de ce fil quelque chose d'intrigant: "concilier modernité et écologie".
Si la définition de l'écologie ne pose pas grand problème, il s'agit ici de l'écologie politique et non de la science de l'écologie; en gros, c'est le rapport entre l'homme et la destruction/protection de l'environnement naturel, en revanche qu'est-ce que la "modernité"?
Faut-il la définir par opposition à "l'ancienneté" (temporellement, donc) ou par son contenu? Je pencherais pour le second cas.
Quelle que soit l'hypothèse retenue cela reste assez vague, cependant, l'emploi du verbe "concilier" nous renseigne sur l'opposition potentielle entre les deux termes...
S'agit-il simplement de diminuer la "dose" de modernité à un niveau compatible avec l'écologie?
C'est, au niveau conceptuel s'engager, à mon avis, sur une fausse piste; mieux vaut s'interroger sur cette modernité: en quoi rimerait-elle nécessairement avec destruction environnementale? La modernité qui nous est donnée à voir est, certes auto-destructrice, mais en quoi peut-on alors parler de "modernité"? Est-il légitime d'accorder une connotation si positive à un processus que beaucoup perçoivent maintenant comme létal.
Dans le fond, le concept de modernité nous fournit lui-même une piste: toute modernité est temporaire et finit en ancienneté; et si la véritable modernité, avec un contenu complétement différent, encore à inventer, ringardisait définitivement le modèle délétère actuel?.
Si la définition de l'écologie ne pose pas grand problème, il s'agit ici de l'écologie politique et non de la science de l'écologie; en gros, c'est le rapport entre l'homme et la destruction/protection de l'environnement naturel, en revanche qu'est-ce que la "modernité"?
Faut-il la définir par opposition à "l'ancienneté" (temporellement, donc) ou par son contenu? Je pencherais pour le second cas.
Quelle que soit l'hypothèse retenue cela reste assez vague, cependant, l'emploi du verbe "concilier" nous renseigne sur l'opposition potentielle entre les deux termes...
S'agit-il simplement de diminuer la "dose" de modernité à un niveau compatible avec l'écologie?
C'est, au niveau conceptuel s'engager, à mon avis, sur une fausse piste; mieux vaut s'interroger sur cette modernité: en quoi rimerait-elle nécessairement avec destruction environnementale? La modernité qui nous est donnée à voir est, certes auto-destructrice, mais en quoi peut-on alors parler de "modernité"? Est-il légitime d'accorder une connotation si positive à un processus que beaucoup perçoivent maintenant comme létal.
Dans le fond, le concept de modernité nous fournit lui-même une piste: toute modernité est temporaire et finit en ancienneté; et si la véritable modernité, avec un contenu complétement différent, encore à inventer, ringardisait définitivement le modèle délétère actuel?.
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