Bonjour à tous,
Voici un livre très important que je souhaite partager avec mes amis écolo c'est "produire mieux pour manger plus" http://www.pascalgalodeediteurs.com/pge_5_essais---docs_produire-mieux-pour-manger-tous-d-ici-2050-et-bien-apres__9782355932601.html
Il fait bien sur un constat mais donne aussi des solutions qui un jour, j'espère, seront mises en place
Produire mieux pour manger tous
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Bah! Entre son utopie et la dystopie actuelle, il y a de quoi penser et faire!
Je n'ai pas lu cet ouvrage et j'ignore donc son contenu exact, ma remarque sera donc d'ordre général: une révolution "copernicienne" de la production agricole n'est envisageable que si ce changement radical affecte l'ensemble des modes de productions et de rapports entre les hommes.
Je n'ai pas lu cet ouvrage et j'ignore donc son contenu exact, ma remarque sera donc d'ordre général: une révolution "copernicienne" de la production agricole n'est envisageable que si ce changement radical affecte l'ensemble des modes de productions et de rapports entre les hommes.
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ahmed bonjour
Cependant même en produisant mieux, cela ne ferait que repousser un peu plus loin l'échéance du ratio nourriture disponible (et aggravé par la production animale) et population mondiale. Sauf un écroulement brutal de celle-ci par quel que moyen que ce soit!
ainsi que sur la planète entière sinon les disparités entre chaque culture ne feront qu'aggraver la situation. Evidemment cela ne concerne pas directement la France qui est en surproduction agricole!n'est envisageable que si ce changement radical affecte l'ensemble des modes de productions et de rapports entre les hommes
Cependant même en produisant mieux, cela ne ferait que repousser un peu plus loin l'échéance du ratio nourriture disponible (et aggravé par la production animale) et population mondiale. Sauf un écroulement brutal de celle-ci par quel que moyen que ce soit!
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De même que les pénuries alimentaires qui existent ici et là ne sont pas imputables à une quantité insuffisante de nourriture, mais à sa mauvaise répartition (uniquement fonction de la solvabilité du demandeur), la possibilité de nourrir un nombre nettement plus grand d'habitants est réelle, quoique, évidemment, pas infinie...
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cuicui bonjour
c'est, à mon avis, une façon erronée de voir les choses. Le passage de la chimio au bio, c'est comme passer des médicaments chimiques aux tisanes ou autres remèdes naturels. L'un possède la puissance rassurante de grands scientifiques reconnus, l'autre nécessite une remise en question fondamentale d'approcher soit les méthodes culturales, soit les méthodes de santé et c’est aussi comme si l'on disait que les carnistes sont infoutus d'être végétariens et que de ce fait les VG sont trop peu nombreux pour changer les choses. Dans un cas comme dans l’autre, c’est un question de conscience et de courage pour passer d’un mode sécuritaire à une aventure qui peu être trop difficile ou décevante (un certain nombre d’agriculteur qui ont voulu passer du chimique au bio ont fait marche arrière) par contre il faut prendre en compte les législations sur le bio qui sont plus ou moins exigeantes selon les pays. « De mon temps » sans législation, on réclamait entre 4 et 5 ans de conversion (pour éviter les rémanences) avant de diffuser en circuits bio sérieux, la législation française à réduit ce délai dissuasif pour certains et donc avec une baisse de qualité correspondante,etc…
A cela il faut ajouter l'influence des lobbies de l'agrochimie, très puissante, sur les politiques freinant ainsi les possibles conversions.
Sauf en ce qui concerne les produits bio que la France doit importer, puisque nos agriculteurs sont infoutus d'en produire suffisamment.
c'est, à mon avis, une façon erronée de voir les choses. Le passage de la chimio au bio, c'est comme passer des médicaments chimiques aux tisanes ou autres remèdes naturels. L'un possède la puissance rassurante de grands scientifiques reconnus, l'autre nécessite une remise en question fondamentale d'approcher soit les méthodes culturales, soit les méthodes de santé et c’est aussi comme si l'on disait que les carnistes sont infoutus d'être végétariens et que de ce fait les VG sont trop peu nombreux pour changer les choses. Dans un cas comme dans l’autre, c’est un question de conscience et de courage pour passer d’un mode sécuritaire à une aventure qui peu être trop difficile ou décevante (un certain nombre d’agriculteur qui ont voulu passer du chimique au bio ont fait marche arrière) par contre il faut prendre en compte les législations sur le bio qui sont plus ou moins exigeantes selon les pays. « De mon temps » sans législation, on réclamait entre 4 et 5 ans de conversion (pour éviter les rémanences) avant de diffuser en circuits bio sérieux, la législation française à réduit ce délai dissuasif pour certains et donc avec une baisse de qualité correspondante,etc…
A cela il faut ajouter l'influence des lobbies de l'agrochimie, très puissante, sur les politiques freinant ainsi les possibles conversions.
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janic a écrit :A cela il faut ajouter l'influence des lobbies de l'agrochimie, très puissante, sur les politiques freinant ainsi les possibles conversions.
Il faut aussi ajouter le fait qu'une très large majorité des consommateurs se contrefout de l'origine de ses aliments.
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Argumentons pour faire.
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bien sur, mais il ne faut pas perdre de vue que l'agrochimie c'est l'après guerre et que pendant des générations les consommateurs ont fait confiance aux producteurs car il n'y avait aucune raison de ne pas le faire. Puis on les a convaincu qu'il était possible d'avoir les mêmes produits à moindre coût "c'est moins cher!!!!"(c'est valable aussi pour le reste des autres produits de consommation, oubliant ce dicton que l'on en a toujours QUE pour son argent) ce n'est que lorsque les médias et politiques n'ont plus pu cacher une partie de la réalité que certains consommateurs se sont éveillés au risques alimentaires et donc au développement du bio. D'ailleurs il serait intéressant de connaitre le pourcentage d'"écolos" (y compris sur ce site) qui consomment bio (Christophe voila un sondage qui serait intéressant) et encore plus VG, ce qui montrerait probablement que la notion d'écolo est sélective et souvent ramenée à la pollution extérieure quasi uniquement.Il faut aussi ajouter le fait qu'une très large majorité des consommateurs se contrefout de l'origine de ses aliments.
mais à chacun ses choix!
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Je ne sous-estime pas la difficulté de passer de l'intensif au bio. Je constate simplement que depuis plus de 30 ans des agriculteurs se plaignent de la surproduction qui les empêche d'écouler leurs produits, alors que le France continue d'importer des produits bio. Un chef d'entreprise digne de ce nom s'adapte aux besoins de la clientèle, non ?janic a écrit :cuicui bonjourc'est, à mon avis, une façon erronée de voir les choses.Sauf en ce qui concerne les produits bio que la France doit importer, puisque nos agriculteurs sont infoutus d'en produire suffisamment.
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