sen-no-sen a écrit :J'ai noté que certaines idées était doctorant, est
-ce exact?
Si oui dans quel domaine?
Bien sur, je fais de la physique. Plus précisément de l'optique et de la science des matériaux.
************************************
Si je ne me méprend pas RégsB semble plutôt se rapprocher de ma vision.
Par ailleurs les critiques semblent se concentrer sur quelques points :
- L'écriture de mes idées quelque peu brouillonne.
- Des articles qui insistent plus sur les sources d’énergie que sur les économies à faire.
-
ma volonté de centraliser la transition alors que certains ici prône une transition individuelle.
- Le lien que je souhaite entre transition écologique et économie.
Voila mes réponse en quelques lignes :
J'ai commencé d'écrire des articles
politique il y a un peu plus d'un an, sans formation dans ce domaine, je partage mes articles dans un premier temps pour améliorer mon style de communication (avant pourquoi pas de plus formaliser ces idées). Évidement des propos plus clairs et plus documentés peuvent se trouver. Mais je crois encore (ce ne semble pas être le cas de tous ici) en la démocratie, mais cette démocratie doit vivre. Pour cela il faut débattre, parler,
partager .
N'ayant que peu de temps à consacrer à cette activité "politique" mes articles se focalisent sur certains point, ici la transition énergétique du point de vu des sources, dans quelques temps d'autre viendrons avec des propositions plus spécifiques pour les économies d’énergies. Contrairement à ce que certains semblent penser je ne préconise pas de polluer moins pour polluer plus longtemps, mais de polluer moins pour avoir le temps d’arrêter de polluer, sans provoquer de un effondrement de nos sociétés. Alors que continuer sur la pente actuelle nous mène droit vers la destruction soit de notre espèce soit de nos sociétés.
On en arrive à ma volonté de centralisation : je crois en l'Homme, en ses capacités d'adaptation et d'innovation, mais je vois nos sociétés comme trop inertielles. Le changement peut venir par le bas, de quelques uns, mais est-ce suffisant pour faire changer notre société ? Possible, mais pour ma part je pense que l'Etat peut, et doit, organiser cette révolution écologique : consommer moins, consommer mieux, vivre en équilibre et non marcher droit vers le précipice.
Enfin le liens avec l'économie : je suis bien conscient que la croissance économique exponentielle actuelle n'est pas viable sur le long terme. La course au PIB n'a pas de sens. Mais passer d'une pente fortement positive à une pente nulle, voir négative comme certains le souhaite provoquerait une explosion du système. Or sans système vient l'anarchie, entre hommes de bon sens/sentiments tout pourrait bien se passer, mais l'Homme est cupide... Voila pourquoi je ne crois pas en l'anarchie et donc pas en la décroissance brutale.
Mais une réduction de la croissance progressive, avec un retour de valeurs locales (productions et échanges locales et décentralisées), pourrait nos amener à un équilibre à la fois économique et écologique.
Cela doit en partie répondre aux interrogation de Ahmed au sujet de la rentabilité du secteur
renouvelable : il ne s'agit pas de repeindre en vert une économie néo-ultra(barrer la mention qui parait inutile)-libérale, mais de transformer nos sociétés en en cardant le cadre pour ne pas risquer l'effondrement. Ma réflexion se veut globale et va des sources d’énergies évoquées ici au découpage territorial (simplifier les échelons inutiles et donner du poids aux communes et aux région pour prôner une économie non centralisée où chacun trouve sa place (ébauche
ici et
là )), à la 3ème voie entre capitalisme et socialisme.
Cette 3ème voie Ahmed semble la rejetée car la conjoncture économique ne la permettrait pas et que les l’histoire ne lui a pas permit de s'imposer. Mais est ce que son échec devant l’histoire démontre son inconsistance ? Bien sur que non, car l'histoire nous montre bien que les systèmes actuels n'ont pas apporté le bien-être attendu.