obamot
Bonjour Janic,
Pour couper court, les 50% c'est l'exemple du Portugal que j'ai cité ici:
https://www.econologie.com/forums/post276669.html#276669 Citation:
Une réduction drastique de l’usage de substance psychoactive, avec un chiffe largement souligné par les autorités portugaises et les rapports statistiques locaux, de 100 000 usagers avant le changement légal, qui a été réduit de moitié en 10 ans. Les taux d’usage portugais sont désormais parmi les plus bas d’Europe (retrouver le rapport de l’Institut portugais de recherche CATO
http://www.cato.org/publications/white- ... g-policies
Et quel est le rapport avec ce que j’ai évoqué ? Sans présumer de ce contient ce rapport, il faut comparer deux actions possibles pour vérifier leur concordance ou pas et ça n’est pas le cas ici.
On ne compare pas des oranges avec des pommes!(j'ai dû lire ça quelque part!)
Tu confonds "sécurité alimentaire" VS "sécurité sanitaire des aliments" (erreur commune pour ceux qui ne sont pas du domaine de la prévention).
Parce qu’il y a indépendance entre les deux ?Exemple?
Donc non, pas du tout: le paradigme n'est pas celui là au départ, mais plutôt "de la nourriture de qualité abordable pour tous" (c'est ce qui a prévalu depuis la fin de la seconde guerre mondiale). Et précisément la chimie a permis cela (avec le revers de la médaille)! "modèle" qui perdure, dénoncé par Linus Pauling en 1968...
A la fin de la guerre, notre pays disposait d’un énorme stock de nitrate à usage « explosif » et celui-ci a été dévié vers l’agriculture, non pour améliorer la qualité, mais pour continuer un business lucratif. Les vieux agriculteurs n’étaient pas disposés à utiliser ces produits « miraculeux »en terme de rendement avec ses promesses d’enrichissement consécutives,
selon les représentants de commerce. La qualité n’était donc pas la motivation principale, ni secondaire d’ailleurs. Mais en sortie de guerre, le pays était à reconstruire, l’agriculture à relancer et une population ayant connu trop de privations et qu’une promesse d’abondance quasi illimitée ne pouvait que plaire, sans en mesurer les conséquences à moyen et long terme.
Là je rejoins certains dont Did67 dans une certaine mesure. Le 80% des pathologies, nous en sommes partiellement responsables! Question "responsabilité".
Ou plus ! L’hygiénisme considère que
toutes les pathologies sont consécutives à de mauvais choix de vie et d’hygiène alimentaire en particulier.
Si tu ne veux pas être contesté, arranges-toi pour te relire et te corriger, et tu ne le sera plus!
Tu devrais utiliser un miroir !
Au niveau correction tu n’es pas l’exemple à imiter, non plus !
Ensuite je ne suis pas opposé à la contestation, bien au contraire. Sans contestations, le monde s’encroûterait dans ses habitudes.
Tout comme tu persistes pour oser dire que l'alcool (ou le tabac) seraient des "aliments" parce qu'il rentreraient par la bouche! Sache que non (tu généralises encore): dans le cas d'un embryon de mère alcoolique ce dernier n'absorbe pas l'alcool par la bouche, ni même le tabac d'ailleurs: c'est un fait incontestable!
Les perfusions de glucose ne passent pas par la bouche pour autant : est-ce que ce n’est pas alimentaire? Le fœtus fait de même, il pompe ce que la mère a absorbé et qui lui parviennent par le cordon ombilical. De même que les vitamines et autres produits de synthèse injectés directement et dont le rôle est substitutif à des carences alimentaires. Çà ne passe pas non plus directement par la bouche alors que c’est leur canal d’absorption naturel et habituel.
janic a écrit:
[...] je signale juste que ses feuilles sont aussi cultivées à des fins alimentaires comme le raisin
Non conditionnés pour devenir des substances addictives, ça reste des aliments, point barre (le vin, les cigarettes, ne poussent pas tels quels dans la nature, sinon ça se saurait), donc non, ce sont devenus artificiellement des psychotropes (pas des aliments, je maintiens).
Bien sur, mais de la même façon les casseroles et autres instruments de cuisson ne poussent pas non plus dans la nature. Le "bon" café, aux alcaloïdes addictifs, pris au coin du bar ou de la table de la cuisine,ne serait pas non plus un aliment en ce cas là, ce qui n'empêche sa vente comme produit alimentaire et pas dans les pharmacies, et il ne pousse pas tel quel dans la nature, il faut maintes opérations artificielles pour en faire ce produit de grande consommation (comme la plupart des produits transformés d’ailleurs) et dont la fonction était initialement à usage médical.
janic a écrit:
[...] Qu’ensuite ils soient utilisés vers d’autres usages, je n’y suis pour rien
Précisément oui vu que ce fil est dédié à ce sujet! Est-ce que l'auteur n'a parlé qu'une seule seconde de "tabac à manger"?
Voir ci-dessus !
janic a écrit:
Obamot a écrit:
Non: il fait "confiance" aux autorités sanitaires !
Ou il se voile la face !
Non pas du tout. A ce stade c'est un sujet légal. Les lois sont basées sur la confiance et la sécurité alimentaire. Les consommateurs obtiennent d'ailleurs gain de cause devant les tribunaux, le cas échéant!
Ce sont les fondements d'un état (de nos états de droit). Dès lors il n'y a pas lieu de le réprouver (pour le citoyen lambda).
Les lois sont faites pour maintenir un ordre social sans présumer de savoir si cela est juste, bien ou mal (notion subjective). L’exemple des vaccinations obligatoires souligne bien que la notion de justice est occultée au profit d’un certain ordre social imposé par un lobby, par scientifiques aux ordres d’une industrie florissante ou encore de l'IVG illégale un jour, légale le lendemain où le méchant devient le gentil et le gentil le méchant!!!!!
Y a-t-il confiance ? Tant que le « peuple » était maintenu dans une ignorance profonde, il n’avait d’autre solution que de « faire confiance » (comme de se faire retirer les amygdales ou l’appendice pendant si longtemps). La forte médiatisation des défauts cachés d’un certain système médical a éveillé une partie de la population sur cette confiance (un peu trop confiante justement) aux seuls intérêts du système mercantile.
D'ailleurs vu l'instinct grégaire qui est le ciment fondamental de nos sociétés, ce serait impossible à contester! Et oui, encore les statistiques...
Oui, le grand Charles disait que les français sont des veaux (comme d’autres nations d’ailleurs). Pourtant, il arrive un moment où l’animal acculé finisse par donner des coups de sabot ou de corne pour défendre sa vie. Exemple les campagnes vaccinales pour les grippes devant décimer des populations entières et que même des médecins hospitaliers refusèrent et la campagne a fait un flop et le stock achetés à mettre au riblon. Plus les scandales pharmaceutiques médiatisés, un intérêt croissant pour les méthodes de soins douces, etc… si ce n’est pas une perte de confiance : qu’est-ce que c’est ?
D'ailleurs non-seulement ce n'est pas vrai, ce n'est pas du tout bon pour le moral, tu devrais te distancer de ce genre d'idée amha...!
Balaies déjà devant ta porte !
(Tu vois qu'ce n'est rien d'perso, j'me soucie même d'ta p'tite santé)
curieuse façon de percevoir ce non perso!
Merci bien ! Je suis un grand garçon qui m’en préoccupe selon
mes critères comme toi selon
les tiens (avec quelques différences bien entendu !)et j ne demande pas de changer!
janic a écrit:
Ce qui déplace la question du plan sanitaire au plan économique (ce qui n’est pas une marque de confiance envers les autorités sanitaires)
.ET/OU au plan démographique?
Aussi !
janic a écrit:
Donc ta réflexion pouvait avoir quelque valeur au siècle dernier, mais plus avec les infos (même par les médias aux ordres) les enquêtes, documentaires et autres moyens de communication : internet, réseaux sociaux ;etc…
tu as implicitement reconnu tes lacunes plus haut et maintenant tu tenterais désespérément "reprendre la main" en essayant en quelque sorte de "périmer mes connaissances" en matière de prévention,
je ne cherche aucunement de périmer les connaissances de qui que ce soit. Ton parcours et le mien ne sont pas les mêmes, nos références différentes avec quelques fois des points de concordances et d’autres de divergences. J'ai des lacunes, tu en as comme tout le monde.Pour autant, je ne TE remet pas en question. Fais en autant !
alors même que je démontrais plus haut que les tiennes étaient complètement hors du cursus.
Tout à fait ! je suis un électron libre hors de quelque cursus que ce soit. Je butine de droite de gauche pour faire mon miel sans avoir à rendre compte à qui que ce soit de la façon dont je le fabrique. Et comme je n’ai aucune ambition de changer le monde (juste moi et éventuellement mes proches ça me suffit) et tout au plus faire partager à qui le sollicite, lors d’échanges, de mes expériences, de mes acquis (hors cursus) et après chacun va son chemin.
Il est difficile de parler avec des métaphores pour te ménager, à ce stade, tu en conviendra...
Je ne ménage personne, puisque je ne mets personne en cause, MOI. Je donne mon opinion qui vaut ce qu’elle vaut (c’est un forum, pas une université avec ses cours magistraux) et chacun en fait ce qui l’intéresse ou pas.
Pour autant lorsque je fais l’objet « d’attaques » directes avec des présupposés d’une chose ou d’une autre, ce n’est pas dans ma nature de tendre la joue gauche.
janic a écrit:
[les médias ...] ne soulignent plus une confiance quelconque aux autorités sanitaires. Ces "ils" n'ont pas confiance, ils n'ont guère le choix la plupart du temps.
Il ne faut pas perdre le fil avec toi: ENCORE DU CATASTROPHISME, lâches un peu du lest Janic! Si on part du principe que "ce qui est généralement admis" constitue la norme sur laquelle on se fonde (comme tu le laisses entendre ailleurs), alors les gens par millions font confiance en ce qu'ils achètent, sinon ils ne l'achèteraient pas.
Ont-ils d’autre choix ? cela ne s’appelle pas de la confiance, mais de plus en plus de la résignation ! Plus, par réflexe protecteur, un rejet de l'idée même d'être conditionné à ce type de consommation comme les gros ne se voient pas en surpoids pathologique pour continuer à s'assumer et vivre, ou les maigres évidemment.
Par ailleurs, l'explosion du "bio" dément qu'ils se voileraient la face!
D’une certaine façon : oui ! mais parce que la prise de conscience est lente et parce que les pratiquants et défenseurs du bio se sont acharnés malgré la pression dissuasive des lobby de l’agrochimie.
Aujourd’hui, la demande augmente, mais la plupart ignore tous les efforts qu’il a fallu faire, les campagnes de dénigrement (alors que c’est aujourd’hui que l’ont peut dénigrer quelques pseudo-bio), l’Etat lui-même par ses représentants légaux « persécutant » ces utopistes sectaires qui ne pouvaient être que des escrocs, etc…( je l’ai vécu de l’intérieur)
Ceux qui ne font pas le choix ont désormais une "bonne" alternative pas trop coûteuse (les autres ne vont pas passer l'arme à gauche si il font un peu attention de manger du "frais", et en l'état ils font confiance au "système".
Si tu le crois, c’est ta liberté !
Pour autant, ceux qui mangent bio ne veut pas dire qu'ils ne lui portent pas leur confiance).
Le tout est de savoir ce signifie manger bio. Certains affirment avoir mangé UN aliment bio une fois dans l’année, c’est certain que ceux-ci ne sont pas des fans du bio et continuent de « faire confiance », pardon sont obligés de… puisque lorsque des enquêtes ou interview sont effectuées, la plupart préférerait mangé bio, si les prix en étaient plus bas (c'est à dire comme en production intensive), et donc une Rolls au prix d'une 2CV.
Je ne donne pas dix ans avant que Bruxelles n'impose une norme proche du "bio actuel" pour toutes les cultures!
Cà c’est de l’utopie ! Cela mettrait au chômage une grosse partie de l’industrie chimique et par répercussion toute une partie du corps médical qui vit grâce aux maladies liées au mode alimentaire. Cela ferait plein de chômeurs en plus !
Par contre de l’agriculture raisonnée probablement car elle épargne la chèvre et le chou.
Même si par ailleurs — un aliment bio peut être aussi saturé (aux limites tolérées) d'insecticide "bio", qui tout en étant "bio" n'en restent pas moins des poisons bios! — ça sera pour une "étape de prise de conscience" ultérieure!
Ce que tu dis concerne la forme
actuelle qu’a prise une partie de la filière bio moins exigeante qu’avant (depuis son officialisation et ses réductions d’exigence de qualité) où c’était des puristes idéalistes qui ne toléraient même pas ces produits insecticides partant du principe de Claude Bernard que le microbe (le parasite) n’est rien c’est le terrain qui est tout (en l’occurrence la terre elle-même)
A ce stade plus personne ne comprend plus ce que tu veux nous dire!
Ou personne n’a envie de le comprendre, par conservatisme ou désintérêt.
Voudrais-tu interdire le tabac "non-bio" et autoriser le "bio" (tu vois jusqu'où les raisonnements par l'absurde peuvent nous mener!)
Je n’ai pas (ni aucun pouvoir pour le faire d’ailleurs) a interdire quoi que ce soit. Par contre l’Etat devrait être plus exigeant concernant la proximité des traitements chimiques dans les parcelles environnantes (il a bien pris de pareilles mesures pour le tabac) au point que même les abeilles qui préfèrent les cultures bio soient victimes des traitements chimiques environnant. (un argument largement utilisé par les anti pour affirmer que le bio n’est pas possible dans ce milieu ambiant pollué).
En créant des parcs réservés, comme les parcs naturels par exemple, à la culture bio avec une distance suffisante pour éviter ces pollutions antinomiques comme le font les grands sourciers du genre Evian et autres.