Comme je l'ai indiqué, personnellement, je vois plutôt une rupture; l'apparente continuité tient à une rétroprojection du présent sur le passé, donc un anachronisme.
C’est ce qui nous diffère en tant qu’analyse, moi je ne vois que continuité mais amplifiée par les moyens dits modernes à disposition car il va de soi que sans téléphone portable, télévision, automobile, avion, etc… nous serions encore de « bons » sauvages peu souciés par la biologie de synthèse.
Je parlais de liberté par rapport à un déterminisme divin qui assignerait l'homme à une conduite "parfaite", perpétuellement en harmonie avec l'univers et donc sans Histoire.
Liberté ou déterminisme absolu ?! La question n’est pas près d’être résolue, car chaque possibilité semble être la bonne. Je suis personnellement partisan d’une liberté restreinte où, pour reprendre une comparaison que j’ai déjà donnée, nous sommes « libres » de rouler entre le coté gauche et le coté droit de la route, mais avec des risques amplifiés d’accident en ne roulant pas du bon coté. On pourrait comparer cette perfection, cette assignation, avec la conscience d’avoir à rouler du bon coté,(déterminisme divin ou loi de vie) c’est cela qui donne cette harmonie avec, disons, NOTRE univers environnant. Au delà ???!!!!
Sur l'autojustification, il faut être clair: chacun avance une justification à ses actes, ce n'est pas pour cela que c'est vraiment crédible.
On peut même dire que ça l’est rarement !
Ici, il s'agit de tout autre chose, d'un mécanisme inconscient qui oriente notre action vers un but que nous ne comprenons pas, comme ces parasites qui secrètent des neuro toxines induisant un comportement néfaste pour leur hôte et favorable pour eux.
Mécanisme inconscient qui peut être ce déterminisme évoqué nécessaire à une certaine évolution de nos sociétés. Une maxime populaire dit qu’il faut quelques fois devoir aller jusqu’au fond de l’eau pour pouvoir remonter.
Nos savants fous sont-ils alors ces parasites neuro toxiques qui contribuent à un enfer pavé de bonnes intentions ?