Did67 a écrit :bobono a écrit :
C est à dire je casque deux fois pour un même service
Bon, un peu simpliste...
Aujourd'hui, le coût global continue d'augmenter tous les ans. Les contributions stagnent ("trop de charges" !), voire régressent (licenciements)...
Donc déficit mécanique.
On rogne par les deux bouts : a) limiter certains coûts (génériques, rationnalisation / fermetures d'hoîtaux, pressions "prodcutiviste" sur le personnel ; ailleurs, le service se dégrade : faites un tour aux Urgences !) ; ailleurs, on limite les soins -si, si, ça existe déjà b) comme politiquement il est inconcevable d'augmenter les charges, on réduit les prises en charge et on transfert sur les mutuelles (ce qui n'est qu'une forme déguisée de privatisation ; tant pis pour ceux qui n'en ont pas...
Pas si simpliste je trouve, puisque le but inavoué est que la santé devienne de plus en plus un business rentable.
Bien sûr qu'il y a des frais de plus en plus élevés pour les malades du cancer, pour les trithérapies,.... mais on s'obstine à faire une médecine curative basée sur la chimie plutôt que de faire une médecine préventive ou curative basée sur des méthodes naturelles. Pourquoi l'ostéopathie n'est-elle qu'en partie reconnue ? Et la posturologie ? Et le magnétisme ? et le traitement par les plantes ? les herboristeries ont été décimées par décret, il y en avait bcq au début du 20è siècle.
Pourquoi ? Regardez du côté des chimistes, des entreprises pharmaceutiques. Ils ont su faire du lobbying efficace, on le voit encore aujourd'hui avec les vaccins. Le mieux est qu'ils sont sans doute à l'origine de l'épidémie de grippe A et peut-être même du Sida, ce qui leur permet de proposer leurs vaccins, masques, ....etc. Une véritable aubaine pour relancer une économie qui, de toutes façons, ne vit qu'à crédit.
Quand chacun d'entre nous aura pris conscience de ça, peut être les choses évolueront-elles dans le bon sens.