PeakOil pétrolier passé en 2005, la déplétion en 2015?

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par moinsdewatt » 03/10/14, 16:06

A "seulement" 733 milliards d’euros, les investissements pétroliers ralentissent

UsineNouvelle le 03 octobre 2014,

En raison de retard et de surcoûts sur leurs grands projets, les majors pétroliers lèvent un peu le pied sur leurs investissements. Aussi, si le secteur investit de plus en plus depuis 2010, la croissance des dépenses se tasse légèrement entre 2013 et 2014.

Comme chaque année, l’Institut français du pétrole énergie nouvelle (IFPEN) publie son rapport sur l’état des investissements en exploration-production et raffinage. En 2014, le monde du pétrole fait face à des fortes instabilités politiques dans des zones productrices (Lybie, Irak, Nigeria, Venezuela, Russie…) qui ont pour effet d’abaisser la disponibilité des ressources pétrolières de 2,5 millions de barils par jour. Malgré ces tensions, le prix du baril est à la baisse en ayant perdu 17 % de sa valeur depuis juin. Olivier Appert, président de l’IFPEN, juge qu’un prix de 100 dollars par baril est envisageable à long terme.

RALENTISSEMENT MAIS RECORD

Pour ce qui est des investissements, les pétroliers lèvent le pied. En 2014, les dépenses en exploration-production atteignent 733 milliards d’euros, en progression de seulement 5 % par rapport à 2012. Une faible augmentation alors que depuis 2010, la croissance était de 11 % par an. Ce ralentissement est dû aux majors, comme Total, qui réévaluent leurs dépenses. Cela se ressent dans les découvertes pétrolières. Entre janvier et septembre 2014, seulement 155 découvertes de champs de pétrole et/ou de gaz ont été répertoriés dans le monde contre 172 en 2012 et 177 en 2013.

Le coût des nouveaux projets s’est envolé tandis que plusieurs chantiers ont pris du retard, des facteurs très négatifs pour les marges. Les majors ont ainsi diminué leur investissements de près de 8 % sur la période 2013-2014, tandis que les grandes compagnies nationales et les petits acteurs indépendants (en particulier dans le gaz de schiste en Amérique du Nord) sont restés plus actifs. Malgré ce ralentissement, les investissements en 2015, en croissance de 4 %, atteindront 762 milliards, un record absolu.

SURCAPACITÉS DE RAFFINAGE EN EUROPE ET EN CHINE

Un des premiers secteurs affectés par ce ralentissement est le secteur de la géophysique. Après un record de chiffre d’affaires à plus de 16 milliards de dollars en 2013, les commandes se sont écroulées de 20 % en 2014. La situation tombe d’autant plus mal que de nombreux navires modernes d’acquisition sismiques, commandés il y a plusieurs années, arrivent sur le marché et créent une surcapacité. Les compagnies de géophysiques compensent ce manque d’activité en finançant en fonds propres des campagnes, vendues a posteriori à des clients.

Le raffinage est pour sa part dans une situation singulière. Entre 2013 et 2014, les investissements ont bondi de 12 milliards de dollars pour atteindre 82 milliards. Cette croissance est tirée par trois moteurs : la construction de raffineries dans les pays émergents, une modernisation du raffinage russe et le développement de l’aval pétrolier aux Etats-Unis grâce au gaz de schiste. Pourtant dans le même temps, le monde connait des surcapacités gigantesques. Il y a 1,2 million de baril par jour de capacités excédentaires aujourd’hui et cela pourrait attendre 3,2 millions en 2022. Deux marchés sont concernés. Le premier est l’Europe où la baisse de la demande pétrolière et le déséquilibre essence/diesel met à mal l’outil industriel. Le deuxième est la Chine où le ralentissement de la croissance affecte le potentiel des nouvelles raffineries.

LE PARAPÉTROLIER FRANÇAIS EN FORME

De son côté, le secteur parapétrolier et paragazier français se porte bien, si l’on en croit les résultats de l’étude annuelle du Groupement des entreprises parapétrolière (GEP). Le secteur a réalisé 39 milliards de chiffre d’affaires en 2013, soit une hausse de 12% par rapport à 2012. Il est réalisé à 90 % par 35 grandes entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse les 200 millions d’euros. La filière emploie désormais 65 000 personnes, contre 60 000 en 2012. Le chiffre d’affaires est réalisé en moyenne à 68 % à l’export.


http://www.usinenouvelle.com/article/a- ... nt.N288499
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par RégsB » 03/11/14, 13:02

Bonjour,

Déplétion : je n'y crois plus trop ...

http://www.techniques-ingenieur.fr/actu ... le_286277/

Lorsque je parle de pétrole, je pense principalement aux transports, le sang de l'économie actuelle.

Il y a tellement de possibilités pour fabriquer des hydrocarbures que j'en ai la nausée :cry: (voir figure2)
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par sen-no-sen » 03/11/14, 13:48

RégsB a écrit :Bonjour,

Déplétion : je n'y crois plus trop ...

http://www.techniques-ingenieur.fr/actu ... le_286277/


La déplétion est un fait,elle est survenu comme prévu dans les années 2005/2008 et elle n'est pas étrangère à la crise des subprimes.
Maintenant si l'on prend en compte les pétroles non conventionnels,on ne repousse l'échéance que de quelques décennies,c'est à dire rien en terme de temps géologique...

C'est un article qui sert uniquement à rassurer les investisseurs,il note ceci:

Quand à La France précautionneuse et incompétente, elle s’est fixée, de par la loi, une interdiction, de fait, de prospecter ces ressources. Et pourtant, ses importations nettes de gaz naturel représentaient, d’après les Douanes Françaises, sur 12 mois à fin Avril 2014, la rondelette somme de 14 milliards d’euros. L’intégration de cette dépense extérieure au sein de l’économie de notre pays en accroitrait à coup sûr la richesse, même si des précautions de Sioux et certaines restrictions locales devraient impérativement être mises en œuvre pour protéger notre environnement.


Pur propagande!
Ce genre d'article est très clair:quand il n'y en a plus il y en a encore,quitte a foutre en l'air tout les écosystèmes de la planète...

Il est certain que si l'on prend en compte les réserves absolu d'hydrocarbures,il y a encore de quoi faire,mais a quel prix?
A combien est chiffrer les conséquences d'un tel scénarios?


Image

Jaune : les quantités de pétrole cumulées extraites et consommées au jour de la publication depuis le XIXème siècle, de l’ordre de 1100 milliards de barils, (sur la base de 75 millions de barils/jour la consommation annuelle de pétrole brut se situe autour des 27 milliards de barils par an). Il faudrait actualiser ces consommations cumulées autour des 1200 milliards de barils aujourd’hui.
Rose : les réserves à bas coûts encore exploitables au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA)
Rouge : les autres réserves exploitables de pétrole conventionnel dans le monde,
Bleu pâle : les progrès d’extraction par injection de CO2 qui fluidifie le pétrole (EOR : « enhanced oil reserve »). Une des voies d’avenir, économiquement acceptable, du piégeage du gaz carbonique, rentabilisée par l’accroissement du taux d’extraction du pétrole.
Bleu : les réserves en eaux profondes et ultra-profondes.
Jaune : les EOR classiques, récupérables par injection d’eau.
Rose : les réserves estimées de l’Arctique.
Rouge Orangé : les huiles lourdes et sables bitumineux
Orange : les huiles de schistes (shales) dont une part des condensats de gaz de schistes exploités aujourd’hui.
Parme : la conversion d’une partie des réserves de gaz naturel en liquides par le procédé Fisher Tropsch (GTL) ou autre variante (MTG) par la voie méthanol.
Marron bistre: la conversion d’une partie de charbon en liquides (CTL) soit par le procédé Fischer Tropsch dont le leader historique, depuis le milieu du XXéme siècle, est le sud-africain Sasol, soit par une variante, mise au point par Mobil, et qui utilise l’intermédiaire méthanol (MTG ou « methanol to gasoline).


Le meilleur pour la fin:


A l’échelle des temps géologiques cette différence entre 2000 milliards et 4000 ou 5000 milliards de barils est bien sûr négligeable. Mais cela repoussera le plateau de production inexorable de quelques décennies(1) (2000 milliards de barils de plus mobilisables au rythme actuel des extractions de 100 milliards de barils tous les quatre ans représentent dans les 40 ans de répit supplémentaire avant de voir les extractions cumulées atteindre la moitié des réserves ultimes estimées), ce qui donnera le temps nécessaire à l’économie mondiale pour s’adapter sérieusement aux nouvelles contraintes énergétiques qui seront essentiellement financières(2), en permettant de mettre en place progressivement et à grande échelle la production de biocarburants à partir de biomasse et la synthèse de produits raffinés à partir de gaz naturel, de charbon enrichi de biomasse et autres lignites ou de CO2.


Traduction:
(1) C'est à dire détériorer les conditions nécessaires aux maintient de la vie sur terre pour seulement reculer de quelques décennie(SIC!) la fin inéluctable de l'hégémonie pétrolière...

(2)....Le temps de trouver d'autre solutions pour détruire définitivement les écosystèmes!

Il est très clair que les solutions présenté ici non aucun intérêts a long terme si ce n'est de rassurer investisseurs et politiciens dans leurs apathie intéressé.
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par RégsB » 04/11/14, 08:37

Je suis d'accord avec tous les points que tu remarque sen-no-sen (à part le coup des subprimes).
Le peackoil du pétrole conventionnel a certainement déjà bien eu lieu.
Le graphique parle aussi de réserves ultimes, qui ne sont donc pas entièrement exploitables, mais lorsque l'on voit ce qui reste encore possible avec le gaz et le charbon, par exemple, malgré des coûts de production relativement élevés, l'avenir de l'humanité me semble fortement compromis :cry:
Les coûts sont élevés, mais restent cohérents avec une exploitation industrielle :evil:
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par sen-no-sen » 04/11/14, 11:54

RégsB a écrit :Je suis d'accord avec tous les points que tu remarque sen-no-sen (à part le coup des subprimes).


Pourtant c'est bien le pic pétrolier des années 2006-2008 qui a fait exploser la bulle spéculative immobilière:

Image



L'expression « troisième choc pétrolier » est utilisée par certains journalistes, spécialistes et hommes politiques pour désigner une augmentation des cours dépassant tous les records historiques au premier semestre 2008, et qui a commencé entre 2003 et 2005 selon les observateurs. Entre septembre 2003 et juin 2008 en effet, l’économie mondiale a assisté à un quintuplement des cours du pétrole en dollars constants, augmentation des cours qui s’est accélérée au premier semestre 2008 par un doublement en un an. Le record historique de prix du baril de pétrole en dollars constant de 103,76 dollars d’avril 1980 qui datait du deuxième choc pétrolier a été battu le 3 mars 2008. L’augmentation des cours s’est poursuivie jusqu’à atteindre un pic record de 144,27 dollars à New York le 2 juillet 2008 et à dépasser 145 dollars en Asie le 3 juillet5.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Troisi%C3%A8me_choc_p%C3%A9trolier

Image
La crise des subprimes s'est déclenchée au deuxième semestre 2006 avec le krach des prêts immobiliers (hypothécaires) à risque aux États-Unis (les subprimes), que les emprunteurs, souvent de condition modeste, n'étaient plus capables de rembourser. Révélée en février 2007 par l'annonce d'importantes provisions passées par la banque HSBC, elle s'est transformée en crise ouverte lorsque les adjudications périodiques n'ont pas trouvé preneurs en juillet 2007.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_subprimes

Il ne faut pas confondre la neige(subprime),la secousse(pic pétrolier) et l'avalanche("crise").

Je remet ce graphique très parlant sur l’état des ressources pétrolière malgré la complémentation des sources non conventionnelles:

Image
Simulation de la production mondiale de liquides de 1870 à 2100. Le trait vertical situe 2010. Avec cette simulation le maximum historique de la production se situe aux alentours de 2020. Cette date, à quelques années près, est désormais assez largement partagée parmi les "techniciens" du secteur pétrolier (les pronostics nettement plus optimistes sont généralement le fait de simples prolongations tendancielles du passé, sans aucune autre forme d'étude approfondie !), par contre le débat reste animé sur la hauteur du pic et la vitesse du déclin après le maximum.

Cela étant les divergences entre pronostics tiennent plus à l'efficacité plus ou moins grande accordée à la récupération assistée à l'avenir et à la vitesse de développement des extra-lourds et autres CTL et agrocarburants qu'à un espoir de nouvelles découvertes majeures de gisements de pétrole, sur lesquelles personne ne compte.

Source : « Transport energy futures: long-term oil supply trends and projections », Australian Government, Department of Infrastructure, Transport, Regional Development and Local Government, Bureau of Infrastructure, Transport and Regional Economics (BITRE), Canberra (Australie), 2009.

http://www.manicore.com/documentation/petrole/pic_futur_petrole.html

Selon ce graphique ont peut s'attendre a une nouvelle "crise" dans le courant 2016/2022...
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par RégsB » 05/11/14, 10:07

Oui, graphique de production de pétrole archi-connu et qui fait consensus (ou presque).
Le pétrole conventionnel ou non ne va plus durer bien longtemps !
Je souhaitais simplement mettre en relief que la pollution par des hydrocarbures utilisés pour le transport risque bien de durer beaucoup plus longtemps.
La production de gaz liquéfié et de charbon liquéfié prendra le relai et on sera reparti pour un tour de pollution à gogo :evil:
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par sen-no-sen » 05/11/14, 11:02

RégsB a écrit :La production de gaz liquéfié et de charbon liquéfié prendra le relai et on sera reparti pour un tour de pollution à gogo :evil:


La doctrine actuelle est basé sur une négation de la réalité,tout les moyens sont bon pour maintenir l'économie a flot,quant bien même celle ci mets outrageusement en risque la biosphère et donc, par extension, l'économie en danger elle même!
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par yannko » 05/11/14, 11:54

Citro, je pense que Macro reste objectif, mais je ne pense pas que ce soit juste de dire qu'il fait de la desinformation et qu'il aime les NOx et particules, il fait quand meme enormement d'efforts entre l'HVB, sa prochaine conversion lithium, son bruleur a boule, etc..., je pense qu'il pourrait s'en foutre comme 90% de la population et rouler en V8 TDI avec tout ce qu'il a claque dans ses bagnoles.

Tu as aussi une experience tres solide et une approche tres honorable (investissement autant financier que temporel), cependant il faut rester tolerant et objectif.

Je me place entre vous deux, malheureusement je me retrouve, cette annee, dans la situation ou le VE ne montre plus beaucoup d'interet, car j'ai repris les transports en commun, et du coup j'utilise la 106 electrique une fois ou deux par semaine maximum, et la fumante une fois ou deux par mois, donc ca remet beaucoup de choses en cause...

Le plus gros soucis de mon cote, depuis que les bornes sont payantes, l'interet financier (qui restait le seul valable face au reste malheureusement) est en train de disparaitre, les contraintes remontent rapidement (difficile de trouver une prise, et le kWh devient vraiment cher).

J'aime la 106, et je fait tout pour promouvoir son utilisation plutot que des fumantes (en ville), mais je me rends a l'evidence, lorsque je discute avec des personnes diverses, meme en etant ouvert d'esprit, il est difficile de contre-argumenter sur leur mode d'utilisation des transports, en fonction de leurs besoins (hormis le classique cliche Porsche Cayenne diesel en centre-ville...).

Je suis le premie degoute, mais je dois me rendre a l'evidence, mon VE ne sert "plus a grand chose" dans l'immediat.

Edit: mauvais sujet, desole :?
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par simplino » 22/01/16, 14:34

certains se sont plantés dans leurs prédictions :

Le monde se noie dans le pétrole

http://fr.express.live/2016/01/22/37344/

le monde est à l'envers tourneboulé :

Trop de pétrole au point de ne plus pouvoir le stocker :

Taux d'intérêts négatifs

trop d'argent :

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Re: PeakOil pétrolier passé en 2005, la déplétion en 2015?




par Remundo » 31/01/18, 12:27

Les vidéos Sycomoréennes du mois de Février 2018

Comprendre le pic pétrolier et le mythe de la croissance exponentielle.
http://sycomoreen.free.fr/syco_francais ... html#video

Egalement la carte mondiale du réchauffement climatique de 1880 à nos jours, élaborée par la NASA
http://sycomoreen.free.fr/syco_annonces ... l#01022018
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le temps du retrait est venu

 


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