Déplétion: début de pénurie de pétrole en 2015 ?
-
- Modérateur
- Messages : 79978
- Inscription : 10/02/03, 14:06
- Localisation : Planète Serre
- x 11370
Prix abaissés pour sortir de la crise? Comme les taux directeurs bancaires...
Cela fait un moment que le prix du pétrole n'est plus basé sur la "loi" de l'offre et la demande...mais l'a t il vraiment été un jour?
Cela fait un moment que le prix du pétrole n'est plus basé sur la "loi" de l'offre et la demande...mais l'a t il vraiment été un jour?
0 x
Faire une recherche d'images ou une recherche textuelle - Netiquette du forum
- sen-no-sen
- Econologue expert
- Messages : 6873
- Inscription : 11/06/09, 13:08
- Localisation : Haut Beaujolais.
- x 786
Christophe a écrit :Prix abaissés pour sortir de la crise? Comme les taux directeurs bancaires...
Cela fait un moment que le prix du pétrole n'est plus basé sur la "loi" de l'offre et la demande...mais l'a t il vraiment été un jour?
C'est exact,le prix du pétrole n'est pas du tout basé sur sa valeur réel(c'est à dire sa valeur basé sur les couts environnementaux et sur la réalité des réserves).
Le prix des hydrocarbures est maintenu artificiellement bas afin de pouvoir péreniser aux maximum le système actuel.
0 x
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
sen-no-sen a écrit :Le prix des hydrocarbures est maintenu artificiellement bas afin de pouvoir péreniser aux maximum le système actuel.
Ce n'est pas artificiel : le gaz de schiste a changé la donne.
Les états-unis sont devenus indépendants en terme de gaz et bientôt en pétrole.
Les autres pays dont les revenus dépendent du pétrole doivent baisser leurs tarifs
0 x
Production solaire + VE + VAE = l'électricité en cycle court
-
- Econologue expert
- Messages : 12649
- Inscription : 25/02/08, 18:54
- Localisation : Bourgogne
- x 3332
Le prix des hydrocarbures fluctue pour partie en fonction du marché et également en fonction de considérations géopolitiques et du taux d'intérêt du dollar.
La demande est actuellement assez faible du fait du ralentissement de l'économie mondiale et particulièrement de la Chine (qui est en grande partie une externalisation de la consommation des européens et US); en regard, l'offre est stable malgré les troubles en Irak et Lybie, puisque les régions pétrolières sont peu concernées.
Les gaz et pétrole de schistes américains jouent un rôle de régulateurs: ils limitent les cours à la hausse en abondant le marché intérieur du plus gros consommateur directe, et à la baisse puisque le prix de revient de cette production est bien supérieur à celui des huiles conventionnelles.
Cette dernière situation est probablement momentanée, car ces ressources sont très peu durables, de 5 à 20 ans selon les spécialistes (et les critères retenus). C'est cependant suffisant pour permettre un redémarrage de l'économie américaine, afin de prolonger encore quelque peu l'illusion...
Il convient de préciser que la situation telle qu'elle se présente ainsi décrite n'est qu'un instantané qui n'a rien à voir avec la réalité physique et géologique, qui est que la moitié des hydrocarbures disponibles ont été consommés et que le déclin est en cours, et ce, indépendamment des variations conjoncturelles qui peuvent advenir.
La demande est actuellement assez faible du fait du ralentissement de l'économie mondiale et particulièrement de la Chine (qui est en grande partie une externalisation de la consommation des européens et US); en regard, l'offre est stable malgré les troubles en Irak et Lybie, puisque les régions pétrolières sont peu concernées.
Les gaz et pétrole de schistes américains jouent un rôle de régulateurs: ils limitent les cours à la hausse en abondant le marché intérieur du plus gros consommateur directe, et à la baisse puisque le prix de revient de cette production est bien supérieur à celui des huiles conventionnelles.
Cette dernière situation est probablement momentanée, car ces ressources sont très peu durables, de 5 à 20 ans selon les spécialistes (et les critères retenus). C'est cependant suffisant pour permettre un redémarrage de l'économie américaine, afin de prolonger encore quelque peu l'illusion...
Il convient de préciser que la situation telle qu'elle se présente ainsi décrite n'est qu'un instantané qui n'a rien à voir avec la réalité physique et géologique, qui est que la moitié des hydrocarbures disponibles ont été consommés et que le déclin est en cours, et ce, indépendamment des variations conjoncturelles qui peuvent advenir.
0 x
"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
- sen-no-sen
- Econologue expert
- Messages : 6873
- Inscription : 11/06/09, 13:08
- Localisation : Haut Beaujolais.
- x 786
bambou a écrit :sen-no-sen a écrit :Le prix des hydrocarbures est maintenu artificiellement bas afin de pouvoir péreniser aux maximum le système actuel.
Ce n'est pas artificiel : le gaz de schiste a changé la donne.
les 3/4 des gaz de schistes(shale gas)annoncé par les médias n'en sont pas,ils s'agit de "tight gas"(gaz compact)dont l'extraction est un peu moins calamiteuse que sont cousin,ce qui a permis une petite relance de l'économie américaine ,pour autant cela ne va pas durer très longtemps,deux décennies dans le cas le plus optimiste.
Pour les gaz de schistes à "proprement" parler,la plupart des puits ont d'ors et déjà atteint leurs pics,et cette ressources ne survie que grâce à la bulle qu'elle a crée et que par une extension pathologique des exploitations,on ne peu pas appeler cela un changement de la "donne"...
Gaz de schiste : premiers déclins aux Etats-Unis
C'est là que le boom des gaz de schiste a commencé. C'est là aussi que le déclin semble s'amorcer. Les champs de Barnett et de Haynesville, dans le Sud des Etat-Unis, ont franchi leur pic de production respectivement en novembre et décembre 2011.
Les puits de Barnett et Haynesville ont fourni jusqu'ici près de la moitié de la production américaine de gaz de schiste.
http://petrole.blog.lemonde.fr/2013/10/01/gaz-de-schiste-premiers-declins-aux-etats-unis/
0 x
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.
sen-no-sen a écrit :cela ne va pas durer très longtemps,deux décennies dans le cas le plus optimiste.
Qui a dit que les prix prenaient en compte le long-terme ?
Ils en profitent maintenant et verront plus tard.
C'est ce que font la majorité des gens
0 x
Production solaire + VE + VAE = l'électricité en cycle court
-
- Econologue expert
- Messages : 12649
- Inscription : 25/02/08, 18:54
- Localisation : Bourgogne
- x 3332
L'illusion à laquelle je faisais allusion ci-dessus risque d'être très brève si l'on se penche sur l'évolution de la bulle boursière américaine: depuis son plus bas de 2009 (après la crise des subprimes), elle ne cesse de remonter et atteint actuellement des sommets.
Et ce n'est pas la bonne santé apparente de l'économie américaine qui le justifie, simplement les masses de liquidités sans emplois* et le rachat massif d'action par les entreprises** qui viennent alimenter la bulle. Le point est déjà nettement plus haut qu'il n'était au plus fort de la bulle précédente...
*Comme je l'ai déjà signalé plusieurs fois: le montant de la capitalisation est désormais beaucoup trop élevé pour pouvoir trouver les opportunités de se reproduire autrement que virtuellement.
**Les entreprises rachètent leurs propres actions pour faire monter les cours (voir*).
Et ce n'est pas la bonne santé apparente de l'économie américaine qui le justifie, simplement les masses de liquidités sans emplois* et le rachat massif d'action par les entreprises** qui viennent alimenter la bulle. Le point est déjà nettement plus haut qu'il n'était au plus fort de la bulle précédente...
*Comme je l'ai déjà signalé plusieurs fois: le montant de la capitalisation est désormais beaucoup trop élevé pour pouvoir trouver les opportunités de se reproduire autrement que virtuellement.
**Les entreprises rachètent leurs propres actions pour faire monter les cours (voir*).
0 x
"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
- RV45
- Je comprends l'éconologie
- Messages : 89
- Inscription : 05/03/06, 09:10
- Localisation : Orléans 45 FRANCE
- x 1
Depuis 2010 que ce poste a été créé il s'est passé pas mal de chose.
Le prix du pétrole toujours incontrôlable mais très bas pour le moment inférieur 80$ .
Les prévisions de l'AIE toujours aussi versatiles.
Au printemps c'était le risque de pénurie en fin d'année 2014 et maintenant la consommation pétrolière qui baisse avec la baisse de la conso européenne et de Chine.
Une chose par contre est factuelle la Suède utilise déjà plus de 50 % énergies renouvelables et ils ont annoncer qu'ils n'utiliseraient plus d'hydrocarbures d'ici 2020! ce qui semble difficile a atteindre mais ils ne seront pas loin. La Norvège qui produits sont électricité a 105% en hydraulique, le reste ils le vendent au Danemark au pris fort! Et ce pays producteur de pétrole qui a déjà une part de marche de 15% de ses véhicules en véhicules électriques.
Le nombre de pays qui passent de plus en plus au véhicules électriques sont de plus en plus nombreux les 1% de part de marché le sont pour l'Island la l'Estonie les Pays-bas la Norvège la Californie. Mais des pays bien plus important sont en train de basculer les US, la Chine, la France, UK... pour d'autres ce n'est pas encore le cas l'Allemagne l'Europe du Sud.
Les énergies renouvelables s'imposent de plus en plus à travers le monde et pas d'une petite manière.
Même l'Arabie Saoudite annonce qu'elle va développer très fortement le solaire thermique et photovoltaïque.
Le monde change. La seule question pour nous c'est aurons nous les moyen de faire cette transition?
C'est pas certain:!:
Les pays riches oui.
Le prix du pétrole toujours incontrôlable mais très bas pour le moment inférieur 80$ .
Les prévisions de l'AIE toujours aussi versatiles.
Au printemps c'était le risque de pénurie en fin d'année 2014 et maintenant la consommation pétrolière qui baisse avec la baisse de la conso européenne et de Chine.
Une chose par contre est factuelle la Suède utilise déjà plus de 50 % énergies renouvelables et ils ont annoncer qu'ils n'utiliseraient plus d'hydrocarbures d'ici 2020! ce qui semble difficile a atteindre mais ils ne seront pas loin. La Norvège qui produits sont électricité a 105% en hydraulique, le reste ils le vendent au Danemark au pris fort! Et ce pays producteur de pétrole qui a déjà une part de marche de 15% de ses véhicules en véhicules électriques.
Le nombre de pays qui passent de plus en plus au véhicules électriques sont de plus en plus nombreux les 1% de part de marché le sont pour l'Island la l'Estonie les Pays-bas la Norvège la Californie. Mais des pays bien plus important sont en train de basculer les US, la Chine, la France, UK... pour d'autres ce n'est pas encore le cas l'Allemagne l'Europe du Sud.
Les énergies renouvelables s'imposent de plus en plus à travers le monde et pas d'une petite manière.
Même l'Arabie Saoudite annonce qu'elle va développer très fortement le solaire thermique et photovoltaïque.
Le monde change. La seule question pour nous c'est aurons nous les moyen de faire cette transition?
C'est pas certain:!:
Les pays riches oui.
0 x
-
- Econologue expert
- Messages : 5111
- Inscription : 28/09/09, 17:35
- Localisation : Isére
- x 554
et bien le peak oil ça sera pas en 2015.
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 123154.php
Pétrole : encore deux années de surproduction, selon l’Opep
Les Echos | Le 28 Mai 2015
La chute du prix du baril ne remet pas en cause le boom pétrolier de l’Amérique du Nord, constate l’Opep dans un rapport publié jeudi. La demande pour le brut produit par le cartel ne devrait reprendre qu’après 2018-2019.
Le boom pétrolier de l’Amérique du Nord n’est pas remis en cause par la chute du prix du baril, constate jeudi l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui laisse entendre que la situation de surproduction actuelle pourrait perdurer encore deux ans.
Dans son projet de rapport quinquennal sur la stratégie à long terme dont Reuters a pu prendre connaissance avant la réunion ministérielle du 5 juin à Vienne - le cartel tablent en effet sur une augmentation de la production de brut des pays non-membre du cartel au moins jusqu’en 2017.
La faiblesse relative de la demande devrait donc se traduire par une baisse de la demande de bruts de l’Opep, estimée à 28,2 millions de barils par jour (bpj) en 2017 contre 30 millions aujourd’hui. Si ce scénario se confirme, l’organisation devra arbitrer entre deux options: réduire sa production qui avoisine actuellement 31 millions de bpj, ou se préparer à affronter durablement une période de prix bas. « Depuis juin 2014, les prix du pétrole ont subi une réduction marquée, touchant des niveaux encore inférieurs à ceux de la crise de 2008, et pourtant l’offre non-Opep montre encore des signes de croissance », explique le projet de rapport.
Le prix du baril de Brent, qui avait atteint 115 dollars en juin 2014, a plongé ensuite, plombé par l’essor de la production de pétrole de schiste américain et par la décision de l’Opep, en novembre dernier, de maintenir sa production . Une décision qui visait à préserver les parts de marché du cartel et là faire baisser la production d’or noir nord-américaine, dont les prix de revient sont supérieurs aux siens. Mais cette stratégie a échoué, le pétrole de schiste se montrant plus résistant qu’attendu. Le Brent se traitait jeudi autour de 62,75 dollars le baril, il était tombé sous 47 dollars début janvier.
Demande, pas d’embellie pour le cartel avant 2019
« Globalement, pour les gisements non-Opep déjà en production, même un contexte de prix bas marqués ne conduira pas à une baisse de la production car les producteurs à coûts élevés chercheront toujours à couvrir une partie de leurs coûts d’exploitation », constate le rapport.
Il ajoute que l’évolution des technologies d’extraction du pétrole et du gaz de schiste devrait permettre une croissance globale de 6% par an et contribuer à hauteur de 45% à la croissance de la production énergétique d’ici à 2035. «Les ressources liquides mondiales sont suffisantes pour couvrir toute hausse prévisible de la demande au cours des prochaines décennies », estime l’Opep.
Quid de ses propres débouchés ? « D’ici à 2019, l’offre de brut de l’Opep, à 28,7 millions de bpj, sera encore inférieure à son niveau de 2014 ». Et la demande pour le pétrole du cartel ne devrait commencer à augmenter qu’après 2018-2019, pour atteindre près de 40 millions de bpj d’ici à 2040.
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 123154.php
0 x
Certains se sont plantés dans leurs prédictions anciennes de pénurie :
Le monde se noie dans le pétrole
http://fr.express.live/2016/01/22/37344/
le monde est à l'envers tourneboulé :
Trop de pétrole au point de ne plus pouvoir le stocker :
Taux d'intérêts négatifs
trop d'argent :
Le monde se noie dans le pétrole
http://fr.express.live/2016/01/22/37344/
le monde est à l'envers tourneboulé :
Trop de pétrole au point de ne plus pouvoir le stocker :
Taux d'intérêts négatifs
trop d'argent :
0 x
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 200 invités