En voici une petite sélection:
Intérêssant ce post sur BMW, mais pas nouveau du tout comme idée. En 89 je terminais mes études d'ingénieur en mécanique à l'UCL et deux camarades faisaient leur mémoire sur l'injection de vapeur d'eau pour améliorer le rendement d'un moteur à essence. Si je me rappelle bien ils testaient cela avec un moteur renault PRV equipé avec une bouilloire de centrale à vapeur. Comme quoi l'évolution de la recherche à l'application n'est pas très rapide.
Cordialement
Angelo
Bonjour,
j'ai moi aussi construit ce moteur à vapeur il y a environ 8 ans sur une sierra 2,3l et je l'ai fait fonctionner pendant environ 5 ans.
de 9,5l/100 ,je suis tombé à 6,5l/100 et une polution environ 3 fois inférieure.
j'ai revendu cette voiture il y a environ 18 mois elle avait alors 24 ans.
sans nouvelles depuis je suppose qu'elle roule toujours
A l'âge de 20 je possédais une Simca 1300, son moteur avait un grave défaut, les deux cylindres situés au centre du bloc moteur étaient trop proches l'un de l'autre, ce qui laissait un espace étroit entre ces deux cylindres, et de surcroit cet espace était percé en son milieux par un trou en forme de losange, destiné au passage de l'eau de refroidissement venue de la culasse en alu. pour aller dans le bloc-moteur en fonte.
A cet endroit le joint de culasse était aussi percé et ce réduisait à deux bandes de "carton" de deux fois 2.5 mm. En vieillissant la culasse se déforme, donc avant de trouver la cause de la panne, j'ai grillé quatre fois successivement mes joints de culasse, (je dus réinstaller un nouveau moteur) mais avant cela j'ai pu me rendre compte que quand mes joints de culasse étaient en cour de grillage, ma modeste Simca devenait aussi puissante qu'une Porsche durant une trentaine de kM .
Cela était dus au "feu" issus des deux cylindres qui progressivement creusait grâce à la pression, un fin canal à travers le joint pour rejoindre le trou de circulation d'eau de refroidissement situé entre eux. Ce qui fait que les pistons du centre aspiraient depuis ce trou un fin jet de vapeur qui se mélangeait au mélange air-benzine. Le moteur acquérait une formidable puissance d'une manière temporaire, mais le brulage du joint continuait, et élargissait le passage initial de la vapeur, et conséquemment les cylindres du centre seuls concernés, finissaient par aspirer trop d'eau, et c'était la panne. Ce pépin me fit penser à créer à cette époque un bricolage avec une marmite à vapeur vissée, contre le moteur afin qu'il chauffe l'eau contenue en elle, et une fois sous forme de vapeur elle aurait été conduite par un tuyau au trou fin, vers le carburateur, mon père qui était mécanicien éclata de rire, et me dissuada d'entreprendre un tel bricolage. Hors je me dis qu'il y a ici dans l'utilisation d'ajout d'eau, de multiples possibilités technologiques, notamment pour produire de l'électricité, donc ont le vois, il existent beaucoup de possibilités avant même de recourir à la connerie nucléaire