par janic » 05/06/15, 08:39
arborescence bonjour
Après plusieurs années à avoir essayé et testé plusieurs approches nutritionnelles pour soigner mes problèmes de santé (Seignalet, Kousmine, GAPS, instinctothérapie, frugivorisme, végétarisme, végétalisme, jeûne, etc) dont plusieurs années de végétarisme et (surtout) de végétalisme à toutes les sauces (pour expérimenter), je peux maintenant affirmer que le végéta(l)(r)isme n'est pas fait pour moi compte tenu mes problèmes et n'est certainement pas (à mon humble avis) le meilleur moyen de récupérer et de rester en bonne santé pour un être humain.
Tu mets le doigt sur une partie sensible de ces modes de santé. Pour mieux comprendre les réussites et échecs de ces différentes approches, il faut se dire que le corps humain c’est comme une machine (c’est une machine) et chaque pathologie peut être comparée aux pathologies de n’importe quelle machine, dont la plus connue et courante est l’automobile. En clair, si un problème vient de l’électronique embarquée, qui va se traduire par des problèmes d’injection par exemple, aucune réparation des injecteurs ne sera efficace même avec la méthode machin ou truc.
Par ailleurs, si la « caisse » rouille depuis des dizaines d’années par négligence, ou dû au milieu de vie, ce n’est pas du rafistolage qui va lui redonner sa prime jeunesse. Il faut donc relativiser chaque cas, chaque situation, en fonction de nombreux paramètres dont certains se recoupent dans chaque méthode et d’autres y échappent.
Enfin, le temps est un facteur important et certaines pathologies ne se résorbent (plus ou moins) que sur de longues périodes et il faut donc quelques fois beaucoup de patience et d’efforts (librement consentis) pour y parvenir.
Or, c’est une impression seulement, tu sembles courir de l’un à l’autre pour trouver la recette miracle, (ce qui est rarissime) et donc d’où cette déception qui remet en cause les systèmes essayés plutôt que soi et qui caractérise souvent les hypocondriaques.
Je suis maintenant une diète paléo particulière : je suis encore sensible à la souffrance animale et aux conditions barbares d'élevage actuellement et j'ai donc opté pour une alimentation majoritairement cétogène et basée surtout pour les produits carnés sur des bi-valves tels que les moules, les huitres ... Outre le fait qu'ils présentent beaucoup de bénéfice et une haute densité nutritionnelle (DHA, multivitamine en boite) ils n'ont pas de système nerveux central et donc ne souffrent pas potentiellement.
Jusqu’à ce qu’à un moment l’on découvre que le système nerveux mis en cause ne soit qu’un des aspects de la sensibilité à la souffrance ( pour rappel il y a peu de temps ON disait que les animaux ne souffraient pas, c’était même des meubles au regard de la législation .)
Bref, je n'affirme pas qu'on ne puisse pas être en bonne santé ou performant en étant végétalien mais je tenais à partager mon expérience car il y a beaucoup de fanatisme et d'émotions (ce que je comprends) dans ce milieu avec des personnes qui ne jurent que par ça (jusqu'à en gâcher leur vie et ne rien faire d'autre) et essaient de s'ériger en experts de santé et d'affirmer que tout ce qui sort du dogme est impur.
Il ne faut pas faire une généralité de cas particuliers (même si ces cas particuliers sont les plus visibles parce que tranchant d’avec d’autres plus flexibles, il faudrait remonter leur historique pour démêler ce qui produit tel type de comportement) sinon c’est tomber soi même dans un fanatisme anti-« antis ».
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