Sim's a écrit :
ce que j'ai remarqué , c'est que l'herbe de tonte est une tres bonne solution pour stocker de l'azote dans le sol , et on pourrais se le figurer comme un accumulateur qui a une tres bonne capacité(un cycle de plante annuelle) , que l'on peu charger en charge lente(herbe de tonte etalée sur le sol) ou en charge rapide(herbe incorporée au sol) et tout ça avec une autodecharge(lessivage de l'azote) honorablement faible!
on ne dirais pas comme ça , mais mettre un engrais quelconque deviens absolument inutile si vous mettez de l'herbe.
encore une taquinerie : :) moi , le brf et composteur , j'ai laissé tombé ;).
en tout cas je suis en argilo calcaire , toutes les terres on des caracteristiques differentes.impossible de vous dire quoi que ce soit pour d'autres terre...
Oui, c'est un engrais organique
complet - provenant de la décomposition de plantes, sa décomposition libère tout ce dont les plantes ont besoin -
à diffusion lente (au fur et à mesure de sa minéralisation - donc grosso modo en fonction de l'humidité et de la température, qui coïncide aussi avec la croissance des plantes, donc avec leurs besoins).
Les tontes forment aussi un "écran" anti-lumière, donc ont un effet anti-adventice. Mais
pour un jardinier paresseux comme moi, cela ne dure pas assez longtemps, d'où mon penchant pour le "vieux foin" (qui dure de l'automne jusqu'à l'été suivant), qui m'évite tout travail du sol, tout désherbage, tout binage...
C'est bien pour cet apport d’éléments nutritifs - déjà évoqué plusieurs fois plus haut - que je les utilise
aussi. Ce serait stupide de gaspiller une ressource aussi importante. Il s'agit en fait
d'un transfert horizontal de fertilité, de la zone d'agrément (gazon) vers la zone nutritive (potager). Là aussi, déjà évoqué plus haut.
Mais je n'utilise
pas que les tontes.
De préférence
en association avec des substrats organiques cellulosiques ou ligneux, dont la décomposition, sans cela, pourrait créer un manque d'azote (la célèbre "faim d'azote" ou "effet dépressif" généralement noté pour le paillage avec de la paille ou du BRF, qui n'est pas une légende - que j'ai observé sur le BRF en première année).
Le tout me fait un "double couche" suffisamment durable pour m'épargner tout travail du sol [dont je rappelle que c'est le thème principal de ce fil] et suffisamment équilibré en rapport C/N pour m'épargner et un effet dépressif l'année qui suit et un risque d'excès d'azote (avec pour conséquence des plantes plus "sensibles" aux parasites).