Exnihiloest a écrit :Il existe tout un tas de gravures de la vie des gens du 20ème siècle, vue par ceux du 19ème, publiées dans les revues de l'époque. On y voyait les gens aller faire leurs courses dans les grands magasins, en machines volantes.
A 100 ans, on ne peut pas prévoir grand-chose car ce qui façonne le monde procède plus de ruptures que d'extrapolation du présent.
Ni l'informatique ni Internet ni même la radio/TV avant la découverte des ondes électromagnétiques, n'ont été prévus au 19ème siècle.
Nous sommes bien d'accord!
Savoir quel sera le quotidien des humains(si il en reste!) du 22ème siècles relève de la gageure...
Toutefois à la vitesse ou la technologie progresse il apparait clairement qu'une "chose nouvelle" (au sens historique j'entends) devrait voir le jour dans le courant du siècle.
Ont peut effectivement se poser des questions,(et cela relève même de notre devoir) que d'anticiper la possibilité d'une IA.
Car si les capacités cognitives d'un être humain sont limitées et demande une période d'apprentissage très longue,il faut savoir que dans l'hypothèse d'une IA, un tel développement se mesurera en centième de seconde!
Que pourrait bien donné une telle intelligence en quelques années?
Pas impossible, mais cela ne changerait rien.
J'ai lu je ne sais plus où que nous n'aurions aucune possibilité pour distinguer un monde virtuel d'un monde réel, et que l'impossibilité serait logique, pas due à un manque de moyens intellectuels ou expérimentaux.
Or par définition, ce qui n'est pas distinguable est identique. Par conséquent à notre échelle et d'un point de vue opérationnel, la question perd toute pertinence, virtuel ou réel, c'est kif-kif.
Le cerveau ne fait guère de différence entre une visualisation et un acte réellement exécuté,chose qu'exploite très bien les sportifs de haut niveaux.
Dans le cas d'un Univers simulé et donc de cerveaux situés
à l'intérieur d'une simulation il n'existerait effectivement pas de moyens de différencier réalité et simulation.
Et ce, pour la simple raison que notre "réalité" est définit à travers un consensus collectif contenu dans celle ci.
Mais là n'est pas mon propos,je pense plutôt à l’inéluctabilité de réalités virtuelles immersives.
Dans un tel cas,la question de la réalité prendra alors plusieurs sens,notamment en raison des différences entre temps biologiques et temps physique.
Par exemple: un rêve qui semble se prolonger sur plusieurs heures pour l'observateur possède en faite une durée moyenne de quelques secondes en temps "physique".
Si de tels procédés sont maîtrisés il pourra alors être possible d'apprendre en simulation durant de "longue heures virtuelles" ne prenant que quelques secondes en réalité...va sans dire que les bouleversements sociétaux qui en découleraient serait sans précédant....
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.