lilian07 a écrit :Je pense que Christophe68 veut dire que le réseau horizontal de la PAC est indirectement un capteur solaire…en effet à cette profondeur il épuise vite le tampon de calorie de la terre qui se recharge que par l’apport extérieur, pluie…soleil….sinon c’est une erreure de sa part…
Si on admet ce type d'abus, on a tôt fait de classer les PAC dans la catégories des EnR à quelque part (c'est toujours du nucléaire)
Si on admet ça ce serait considérer même toute géothermie comme de l'énergie solaire, mais là c'est de l'abus.
Non il s'agit bien de récupérer de la chaleur dans le sol, le terme correct est donc bien géothermie:
Wikipédia a écrit :la géothermie désigne aussi [...] l'énergie géothermique issue de l'énergie de la Terre qui est convertie en chaleur
On détermine trois type de géothermie: celle en faible, moyenne et grande profondeur.
Par ailleurs, si oui, il dit "
capteur solaire en surface":
1) ce ne sont pas des capteurs "
solaires";
2) ils ne sont pas en "
surface" (mais enfouis SOUS la surface);
3) ils ne sont d'ailleurs en rien
solaires puisqu'ils marchent de nuit et par temps couvert... Si tel était le cas stricto sensu, ils ne capteraient pas la nuit.
Au mieux ou pourrait admettre le mot hybride. Un puits canadien n'est pas un "
capteur solaire", désolé: abus de langage.
C'est donc une quadruple erreur.
Désolé si je ne l'avais pas compris car c'est tellement faux!
Merci pour le compliment, mais restons modestes.
Je reprends l’objectif de mon projet : l’effet recherché !!!
Je souhaite essayer dans la mise en place de capteur solaire pour le chauffage alternatif de la maison, obtenir un stockage inter saisonnier (auto construit) et espérer en me rasant le matin trouvé une solution envisageable simplement par le plus grand nombre.
C'est en effet tout l'intérêt de la discussion. Même si nous ne sommes pas les seul à y avoir pensé et à ce titre, je ne vois pas pourquoi on devrait systématiquement (ou en tout cas bien souvent) rejeter l'avis des "experts" (qu'ils s'expriment urbi ou orbi...)
Christophe68 a évoqué plusieurs pistes techniques qui m’interpellent :
« Avec le réseau de forages verticaux isolé en surface, tu vas devoir injecter la totalité des calories que tu va puiser, sans quoi tu vas obtenir exactement l’inverse de l’effet recherché. »
Effectivement j’avais mal appréhendé le fait qu’il faut que j’isole au-dessus du captage par forage et ça c’est un problème qui peut exclure la zone de captage PAC qui par ailleurs rend légèrement plus difficile l’utilisation de la PAC en Plan B.
Oui mais ce n'est pas pour cela qu'il a dit ça. Et je partage son avis.
Toutefois le puits et les forages pseudo horizontaux résolve ce problème.
C'est une affirmation qui n'engage que son auteur ^^
— de réduire la profondeur de forage (qui réduira drastiquement la longueur du circuit) = aucun (il vaudrait d'ailleurs mieux des puits plus profond qui limitent l'impact à une multiplicité qui augmenterait l'emprise en surface);
Je pense qu’il est important qu’on se mette d’accord sur la profondeur, car elle est sujette à discussion…
Il faut reprendre le système fait par Dark Landing, car ils ont des ingénieurs de haut vol, payés pour ça, qui ont quantifié, calculé et mis en œuvre leur bébés et donc ils savent pourquoi ils l'ont fait comme ça. C'est donc une somme d'expertise qu'il vaut la peine d'exploiter!
Si ils se sont arrêtés à -35 mètres, c'est que c'est une profondeur optimale pour du stockage en surface (comme déjà dit avant, pour gagner 1°C, il leur aurait fallu descendre entre -60m/-90m) et là ça te donne un excellent ratio pour comprendre pourquoi il y a tout intérêt à respecter ça. Ce d'autant que tu ne bénéficies pas de leur ensoleillement, point qui peut être compensé (mais à calculer) par le fait que lorsqu'il y a ensoleillement, il sera plus intense qu'au Canada la plupart du temps (et surtout que l'hiver est bien plus court, donc la nécessité de chauffer les bâtiments moindre, mais il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué...)
pour moi la théorie (je fais appel à deldeco) devrait nous donner l’optimum mais je persiste à penser que suivant la longueur de diffusion il est inutile de descendre trop bas car pour le coup, la réalisation de forer plus bas est toujours plus délicate, à moins de réduire le nombre de trou de manière significative.
-35m c'est très peu pour des forages! Surtout en terrain meuble (si tant est qu'il soit meuble sur cette épaisseur...). Et il faut viser bas car tant qu'on ne sait pas ce qu'il y a dessous, on ne pourra pas savoir ce qu'il conviendrait de faire. Mais si ça tombe sur du dur à une certaine profondeur, ça pourrait être intéressant, car stocker dans du dur prendra peut-être plus longtemps à "charger" mais ça prendra aussi plus de temps à se "décharger"... et c'est ça qui compte si on table sur cette question de "déphasage"... La réponse par rapport à la demande sera aussi plus courte. C'est pourquoi si on compte réduire les 2,5km de distance dans de la glaise, ça n'est pas une très bonne idée! Eux profitent donc pleinement du fait qu'ils sont sur du "dur" (mais je peux me tromper...)
— d'innover avec des serpentins alors que le modèle "U tube" est éprouvé et qu'il a aussi plus d'avantages = aucun.
En effet il ne faut prendre aucun risque en innovant, les calculs devrait nous donner une faisabilité sinon restons dans des cas déjà réalisés et fonctionnels.
hé héé
— de prendre un risque d'affaissement alors que l'on peut très bien se passer de ce problème en forant verticalement = aucun.
Pour le forage pseudo horizontal, il faut que j’essaye en beta test sur un trou (l’avenir nous le dira),
Dans ce cas il faudra faire les essais à -10m car autrement il n'y a pas assez de masse au-dessus pour que ça s'affaisse.
car il n’est pas certain qu’une méthode horizontale divisant le nombre de forage par 10 et permettant de mieux appréhender les phénomènes à l’intérieur tout en se passant d’une isolation en surface soit contre-productive.
Tant qu'on n'est pas à -2'000m on ne peut pas se passer d'une isolation de surface (et à mon humble avis, il faut quelque chose "dessus"). Et tant qu'on n'est pas certain du contraire calculs à l'appui, on n'y va pas...
Toutefois il est évident que forer au fond d’un trou est plus délicat qu’un forage vertical en surface.
Voie d’amélioration : La chambre de fond de puit peut-être plus large si besoin afin de libérer d’avantage de manœuvrabilité (c’est juste un coup de godet en plus…).
Ok, je vais partir maintenant avec solution innovante, une sorte de mix entre ce qu'ils ont fait au Canada, des moyens techniques disponibles, la configuration de tes lieux et ce que tu es près à faire comme travaux (capacité et volonté)...
Mais avant ça, s'agissant de l'hypothèse de creuser un puits à -10m j'aimerais savoir très précisément de quel diamètre tu compterais faire ce trou? (C'est très important pour ma proposition)
Le concept du puits et des forages pseudo horizontaux n’est qu’un concept rapide qui me permet d’utiliser mes moyens
C'est bien ce que j'ai compris.
sans investir dans une foreuse complexe à mettre en œuvre (je pense que faire beaucoup de trou verticaux prend beaucoup de temps).
Ça dépend: a) de ce qu'il y a dessous; b) d'efficacité et de savoir-faire c) du matériel. d) du temps dont on dispose.
Mais à priori non, Dedeleco a déjà donné des liens sur le temps que prennent ces forages. (Mais j'ai un plan b)
Maintenant si il faut forer en vertical je fabriquerai une foreuse hydraulique avec la pelleteuse. (Cout raisonnable) Je vais toutefois essayé des trucs en forage à noël.
Je pense en effet qu'il faudra peut-être faire les deux, je m'expliquerais là-dessus plus tard.
Je vois un autre avantage au forage horizontal, petite emprunte dans le jardin et une fois au fond du puit on peut toujours se servir du sous-sol des voisins, s’exclure des contraintes en surface. (ce qui n’est pas mon cas puisque j’ai très peu de contrainte en surface si ce n’est que je vais peut-être aller sous le plancher des vaches qui pâturent à coté…
Je ne crois pas que légalement ce soit autorisé ^^
Et ne sera probablement pas nécessaire. D'ailleurs les forages verticaux ne résolvent-ils pas ce problème?
En ce qui concerne les capteurs solaires : je ne suis pas arrêté sur une surface, si je dois en mettre 100 m2 alors j’en mettrai 100 m2 mais peut-être en 2 temps après une analyse des capacités du tampon. Et puis ces capteurs solaires, l’hiver vont forcément me donner des calories que je couplerai forcement au réseau secondaire basse température de la PAC (35°) la gestion du réseau est déjà existant. Ca va simplement réduire mon empreinte écologique mais avec un système tout autonome. Pour moi le stockage n’est qu’un bonus qui est un exploit par ailleurs qui peut faire rêver à une solution universelle car l’énergie de l’été est par définition perdue pour l’hiver.
Soit, à voir...