je pense qu'il ne faut pas se méprendre sur ce que dit ce médecin à la jeune femme et qui, finalement, est une réponse rationnelle à une attitude aussi rationnelle; à savoir que si son mari est décédé après intervention d'un homéopathe, c'est que (et là on retrouve la globalité des opposants) l'homéopathie ne vaut rien. Tant mieux car cette patiente ne peut pas être taxée d'autosuggestion positive, de croyance irraisonnable envers ces petites pilules sans produits actifs, qui ne sont pas passés par une randomisation en double aveugle, etc... tous ces discours tenus par les esprits forts, ceux qui ne croient qu’en LA science (la leur), pas la vraie qui ne passe pas par leurs seuls critères. D’où ce : « Je réponds que la foi n’est pas nécessaire en l’occurrence » Or on évoque la foi du toubib qui serait à elle seule le moteur de la guérison, du moment qu’il croit en ses remèdes, ça va marcher !« De nombreux médecins ont été consultés sans résultats et la mère de la jeune fille avoue n’avoir aucune confiance en l’Homéopathie, son mari étant décédé malgré l’intervention d’un homéopathe.
Je réponds que la foi n’est pas nécessaire en l’occurrence.
Non justement! Ces mêmes remèdes qui seraient donnés par quelqu’un qui n’y croie justement pas, à un patient qui n’y croie pas non plus, fonctionneraient tout autant. Exactement comme le « e pur si muove » ou l’héliocentrisme, pas besoin d’y croire pour que cela soit, ça l’est de par sa nature intrinsèque. Mais il est sûr qu’un esprit positif, y croire, ne peut qu’en augmenter l’efficacité, autant que desserrer le frein à main, ça favorise le bon démarrage d’un véhicule.