Il est certain que chacun fait avec ces moyens, besoins, envies... le plus important étant de respecter le sol et sa vie invisible à nos yeux.
Toute intervention de la main de l'homme tends à déséquilibré l'écosystème, mais finalement je n'oublie surtout pas que nous faisons partie de celui-ci, donc notre influence peut être considéré comme "naturelle".
Le paillage est bien plus efficace et respectueux des sols que beaucoup de nos voisins qui malheureusement: laboure, désherbe aux produits miracles de l'industrie et ne doivent leurs "superbes" résultats qu'aux plants au hormones qu'ils achètent en grande surface et aux litres d'eau qu'ils gaspillent tout les soirs.
Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
rafale a écrit :
je ne suis pas convaincu par l'intérêt du paillage, à part sa facilité de mise en œuvre... son plus grand défaut explique ton problème de prolifération de mulots, rats-taupiers et autres insectes qui n'ont plus à ce mettre à découvert pour transiter, les petits campagnols doivent se disperser vers l'age d'un mois, date moyenne de leur espérance de vie, très peu vont normalement jusqu'à 2 ans, encore une histoire d'équilibre naturelle, bien loin de toute intervention d'un jardinier.
je ne paille pas, j'utilise les adventices pour créer une couverture de sol vivante, mon approche est la sélection des positifs (trèfles par exemple) en éliminant les autres, là aussi c'est très encourageant, car se travaille de désherbage est, au fil des saisons, de moins en moins à pratiquer, les adventices sélectionnés prenant la place, évitant le retour des autres.
le paillage perturbe le cycle de l'azote, essentiel pour la phase de croissance des plantes. donc il faut toujours surveiller l'apparition de "faim d'azote", pratiquement inexistante sans pailli
1) Oui. La pullulation des campagnols terrestres est la conséquence de deux choses : un site naturellement très favorable (toutes les prairies naturelles ici, le long de la forêt, sont infestées ! je ferai des photos au printemps) et, en effet, le fait que je leur offre un gîte et un couvert ! Je multiplie donc le problème !
Cela a été décrit plus haut.
Là, nous sommes d'accord.
Mais vu le "non travail" au niveau de la préparation et de l'entretien de mon jardin, le piégeage est une activité qui :
a) ne me choque pas : je rétablis un équilibre que j'ai perturbé
b) ne me prends pas beaucoup de temps : un passage matin et soir au jardin pour regarder si les pièges se sont déclenchés ; les vider et les réarmer... Souvent ne même temps que je récolte... Insignifiant par rapport au travail du sol dans un jardin classique.
2) Le paillage au foin ne perturbe pas le cycle de l'azote. Ce que tu décris est le fait des "paillages" plus cellulosique et surtout plus ligneux (BRF).
Je n'ai aucune faim d'azote et je pense que tous ceux qui ont paillé avec du foin mettront des photos et on verra l'état de leur végétation.
Il a d'autres avantages au paillage : fertilisation "naturelle" (sa décomposition libère tous les éléments, y compris les oligo-éléments), couverture permanente du sol (protection contre pluie et soleil), nourriture des vers de terre... et facilité (si on peut se procurer des "rouleaux", dérouler est un jeu d'enfant...).
3) Mais en effet, "cultiver son paillage", par une sélection des adventices, est une piste à laquelle je réfléchis aussi. Elle est un peu plus ardue...
C'est, je suis bien d'accord avec toi, le "nec plus ultra" de cette approche.
D'une manière générale, les associations végétales (que ce soit légumes-légumes, légumes-fleurs, légumes-adventices couvre-col) est un sujet à quoi je pense, mais je n'ai pas encore assez de connaissances phytosociologiques.
Le peu que j'ai lu n'a pas toujours été probant. Faut dire que là aussi, malheureusement, beaucoup de promesses (ou d'écrits) sont exagérés : en lisant, on peut penser qu'il suffit de mettre les poireaux à coté de je ne sais plus quoi et il n'y a plus de problème. La nature est, hélas, un peu plus complexe...
Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas des relations complexes et un langage des plantes (notamment par les gaz) qui mérite d'être creusé. Pas encore eu le temps d'aller loin... Donc je me tais.
Pour l'instant, j'observe et je fais dans ... la facilité ! Je n'en parle pas ici car je ne suis pas au point et je ne souhaite pas propager de "fausses bonnes idées" qui ne seraient pas suffisamment fiables. Ou des techniques qui ne seraient pas reproductibles par la grande majorité.
J'ai expliqué ailleurs que je préfère "faire bouger beaucoup de monde un peu" plutôt que de proposer des solutions plus "ultra" que seule une toute petite minorité adoptera. L'impact final me semble plus grand.
C'est dans ce sens que mon jardin ressemble à un jardin "classique" mais est accessibles aux gens qui n'ont pas le temps, qui veulent des produits sans pesticides (ou quasiment), cultivés sans engrais, avec des récoltes abondantes, le tout sans aucun effort.
Cela intéresse certains (notamment parmi les gens qui abandonnent le potager, par "manque de temps", après deux ou trois tentatives printanières infructueuses qui se sont soldées par beaucoup de dépenses, par des parcelles envahies d'adventices et une récolte chétive...).
Et cela déçoit d'autres (notamment les permaculteurs)...
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rafale a écrit :Il est certain que chacun fait avec ces moyens, besoins, envies... le plus important étant de respecter le sol et sa vie invisible à nos yeux.
Toute intervention de la main de l'homme tends à déséquilibré l'écosystème, mais finalement je n'oublie surtout pas que nous faisons partie de celui-ci, donc notre influence peut être considéré comme "naturelle".
1) Le mot "envie" est important. Et trop oublié. C'est pour cela que je me moque de moi-même en utilisant le sobriquet "jardinier paresseux"...
Je respecte en revanche les cycles naturels et la vie invisible, que je connais. Je suis en train de préparer des "articles" pour ce fil...
Plus haut, tu pourras déjà voir évoqué les bactéries, les vers de terre, les mycorhizes...
2) Même si au sens strict de l'écologie, l'homme fait partie de l'écosystème "jardin", considérer son action comme naturelle me semble dangereux et ouvre la porte à tous les abus : les engrais, les pesticides, la destruction des vers... deviendrait alors une action "naturelle".
Je préfère réserver le terme "naturel" à des mécanismes indépendants de la main de l'homme.
Donc je considère que mon jardin n'est pas naturel. C'est un écosystème anthropisé "plus que bio AB", sans travail du sol, etc... qui produit mes légumes, qui digère mes déchets organiques, qui est relativement équilibré comparé à un jardin d'un jardinier "chimique", mais relativement déséquilibré comparé à un écosystème climacique qui se développerait à sa place (une brousaille puis une forêt)...
Il suffit de se mettre d'accord sur les définitions !
Dernière édition par Did67 le 04/01/16, 16:54, édité 1 fois.
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rafale a écrit :
je ne paille pas, j'utilise les adventices pour créer une couverture de sol vivante, mon approche est la sélection des positifs (trèfles par exemple) en éliminant les autres, là aussi c'est très encourageant, car se travaille de désherbage est, au fil des saisons, de moins en moins à pratiquer, les adventices sélectionnés prenant la place, évitant le retour des autres.
Des photos intéresseraient sans doute ceux qui veulent aller plus loin (dont moi, comme je l'ai écrit).
Indique nous aussi ce que tu produis, sur quelle surface, etc...
Pour savoir si c'est juste une "expé de bac à sable" ou quelque chose de plus significatif...
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Bonjour et bonne année,
C'est beaucoup plus de travail, en effet. De plus pour que les légumes poussent correctement, il faut leur réserver un espace vital. Une trop grande concurrence racinaire doit nuire ? Tu passes ton temps à biner ? Rafale, comment fais-tu pour tes carottes, par exemple ?Did67 a écrit :Mais en effet, "cultiver son paillage", par une sélection des adventices, est une piste à laquelle je réfléchis aussi. Elle est un peu plus ardue...rafale a écrit :je ne paille pas, j'utilise les adventices pour créer une couverture de sol vivante, mon approche est la sélection des positifs (trèfles par exemple) en éliminant les autres, là aussi c'est très encourageant, car se travaille de désherbage est, au fil des saisons, de moins en moins à pratiquer, les adventices sélectionnés prenant la place, évitant le retour des autres.
C'est, je suis bien d'accord avec toi, le "nec plus ultra" de cette approche.
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pour mon potager, c'est entre le bac à sable et le terrain de foot
plus sérieusement environ 200 m² de productions diverses et très classique, choux, carottes, salades, tomates, céleri, panais, patates, betterave, etc... beaucoup de fleurs, comestibles ou non.
pour les photos, on voit ça demain si j'ai le temps, mais en plein hiver c'est un peu la zone, j'essaierais de prendre les plus significatives...
ce qui est certain c'est que ce n'est pas aussi facile que le paillage que je pratiquait avant et que ça va demander encore pas mal de boulot pour que "l'expérience" soit significative, en tout cas c'est plus agréable et vivant que le paillage qui lui reste le plus simple et moins laborieux !
plus sérieusement environ 200 m² de productions diverses et très classique, choux, carottes, salades, tomates, céleri, panais, patates, betterave, etc... beaucoup de fleurs, comestibles ou non.
pour les photos, on voit ça demain si j'ai le temps, mais en plein hiver c'est un peu la zone, j'essaierais de prendre les plus significatives...
ce qui est certain c'est que ce n'est pas aussi facile que le paillage que je pratiquait avant et que ça va demander encore pas mal de boulot pour que "l'expérience" soit significative, en tout cas c'est plus agréable et vivant que le paillage qui lui reste le plus simple et moins laborieux !
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Ma compagne et moi, on en reste encore à l'expérimentation, nous sommes loin de la maîtrise, cette année était seulement notre 3ème année de production donc nous restons très humble et loin de donner des leçons... (à part les taupes, car ça c'est trop mignon )
Pour les légumes racines par exemple c'est très épineux et il faut dire la vérité c'est plutôt moyen, à par les panais, qui sont très puissant, les carottes ont du mal à atteindre une taille respectable, à part sur la butte, on remarque qu'elles ont du mal à atteindre les profondeurs . Plus par la dureté du sol que l'on ne travaille pas et qui se tasse que la compétition avec d'autre racines.
Pour les autres plantations on a de bon résultat mais souvent tardif, car on gère encore mal nos plants que l'on sème en godet pour les replanter, cette année sera la bonne
Le trèfle blanc est plutôt rampant comme le géranium sauvage faisant des touffes de racines par-ci par là. Au printemps on arrache facilement le géranium pour limiter la concurrence, on sème ou plante à leur place, on laisse le trèfle qui couvre alors le reste du sol laissé nu apportant de plus de l'azote.
Le trèfle supporte bien le piétinement, donc nos allées en sont recouverte, la différence étant qu'ils restent plus petits, c'est jolie, non boueux.
on ne pense pouvoir réellement empêcher l'apparition d'autres adventices mais avec le temps, limiter leur présence, on laisse en place les plantes qui paraissent peu envahissante car elles forment un très bon habitât à beaucoup d'insecte et un autre choix aux prédateurs de tout poils...
le chiendant c'est le plus pénible mais peu à peu, alors qu'il était partout, il semble reculé, ce ne semble pas être un dominant, à suivre...
Pour les légumes racines par exemple c'est très épineux et il faut dire la vérité c'est plutôt moyen, à par les panais, qui sont très puissant, les carottes ont du mal à atteindre une taille respectable, à part sur la butte, on remarque qu'elles ont du mal à atteindre les profondeurs . Plus par la dureté du sol que l'on ne travaille pas et qui se tasse que la compétition avec d'autre racines.
Pour les autres plantations on a de bon résultat mais souvent tardif, car on gère encore mal nos plants que l'on sème en godet pour les replanter, cette année sera la bonne
Le trèfle blanc est plutôt rampant comme le géranium sauvage faisant des touffes de racines par-ci par là. Au printemps on arrache facilement le géranium pour limiter la concurrence, on sème ou plante à leur place, on laisse le trèfle qui couvre alors le reste du sol laissé nu apportant de plus de l'azote.
Le trèfle supporte bien le piétinement, donc nos allées en sont recouverte, la différence étant qu'ils restent plus petits, c'est jolie, non boueux.
on ne pense pouvoir réellement empêcher l'apparition d'autres adventices mais avec le temps, limiter leur présence, on laisse en place les plantes qui paraissent peu envahissante car elles forment un très bon habitât à beaucoup d'insecte et un autre choix aux prédateurs de tout poils...
le chiendant c'est le plus pénible mais peu à peu, alors qu'il était partout, il semble reculé, ce ne semble pas être un dominant, à suivre...
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Je viens de lire en diagonal la discussion, et tiens à m'excuser auprès de Did67 pour mon impulsivité sur un simple commentaire, tu avais explicité en grande partie mes différentes interventions.
Pour un nouveau venu sur ce forum c'est pas un super départ, j'ai aussi encore peu d'expérience sur les forums, c'est le premier auxquels j'ai voulu intervenir et je vais essayer de ne pas devenir un troll
d'ailleurs mon approche des cultures ne correspond pas vraiment au sujet de la discussion puisque qu'elle demande quand même pas mal de boulot même si elle a la prétention de le réduire avec le temps...
Pour un nouveau venu sur ce forum c'est pas un super départ, j'ai aussi encore peu d'expérience sur les forums, c'est le premier auxquels j'ai voulu intervenir et je vais essayer de ne pas devenir un troll
d'ailleurs mon approche des cultures ne correspond pas vraiment au sujet de la discussion puisque qu'elle demande quand même pas mal de boulot même si elle a la prétention de le réduire avec le temps...
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rafale a écrit :...d'ailleurs mon approche des cultures ne correspond pas vraiment au sujet de la discussion...
Salut,
Alors pourquoi ne pas ouvrir une discussion sur "ta" méthode ?
Elle aurait certainement de quoi être intéressante, elle aussi.
A+
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A trop vouloir rentrer dans le moule, on finit par ressembler à une tarte.
rafale a écrit :
plus sérieusement environ 200 m² de productions diverses et très classique, choux, carottes, salades, tomates, céleri, panais, patates, betterave, etc... beaucoup de fleurs, comestibles ou non.
pour les photos, on voit ça demain si j'ai le temps, mais en plein hiver c'est un peu la zone, j'essaierais de prendre les plus significatives...
1) 200 m², c'est une base très sérieuse ! [tu me permettras de me méfier un peu, outre ceux qui savent tout mais ne font rien, de ceux qui tirent des conclusions à partir d'un pied de tomate dans une jardinière]
2) Quand j'évoquais les photos, je pensais à la saison qui va venir ; de nous "raconter" un peu, comme j'essaye de le faire, une saison et de nous permettre de voir... Il est évident que là, ce n'est pas la bonne saison.
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