— Le père de mon gendre téléphone à ma femme en me demandant si elle ne voudrait pas d'un lave-vaisselle, au lieu de le jeter à la déchetterie… Ma femme accepte.
— On nous amène le lave-vaisselle. La personne me signale qu'il ne prend plus l'eau et qu'il y a une trace noire à la carte électronique de commande…
— Je démonte la carte électronique en question, je nettoie la trace noire avec un peu de WD40 et une vieille brosse à dents, et qu'y vois-je ? Un composant qui ressemble à un transistor, mais qui en réalité est un triac, “explosé” :
— Je recherche parmi les principaux fournisseurs de composants de mon île… Hélas, rien à l'horizon ! Même les deux fournisseurs chinois de l'un d'eux ne font pas ce genre de composant…

— Tout-à-coup, je me souviens que j'avais récupéré le module électronique d'un lave-linge qui faisait sauter mon compteur suite à un défaut d'isolement du moteur d'entraînement du tambour… Immédiatement, je l'ouvre et j'y vois d'autres triacs du même type, mais différents :
— De plus, en parallèle sur le triac, il y a un varistor qui protège le triac contre les tensions trop fortes dûes au fait de couper l'alimentation d'une bobine, inductive :
— Alors, après mûre réflexion, il m'a paru utile de monter le nouveau triac à la place de l'ancien. Voici comment :
— Le circuit de commande ATMEL étant en général alimenté sous 5V, je calcule rapidement le courant de comande du triac :
— I = U / R, 5000 mV / 300 ohms = 16,67 mA. Largement suffisant pour déclencher le nouveau triac avec son courant de gâchette de 5 mA !
— Je me suis même permis le luxe d'y monter aussi le varistor de protection du triac !
— Après essais, le montage ne fonctionnait toujours pas…

— Re-essais…


— Ça sert énormément de connaître les principaux sites de datasheets ! Vous y trouverez les caractéristiques de nombreux composants. N'hésitez pas à en mettre dans vos favoris !
— Cordialement. @ + !