Salut.
Avec le semis il y a certaines choses qui, selon moi, sont cruciales ;
- les graines devraient absolument être au contact de la
terre.
- les graines ne doivent pas être sous plus d'une à deux fois leur propre épaisseur de couverture, que ce soit de la terre ou autre chose (pour les petites en tout cas, car pour les grandes, elles ont souvent suffisamment d'énergie pour traverser parfois 4-5-6x leur épaisseur, voire plus...il n'y a qu'à observer la taille des "fils" que font des pommes-de-terres oubliées dans une cave pour aller chercher la lumière pour s'en rendre compte)
- une couche de m.o. en décomposition avancée par dessus n'est pas toujours idéale, dans certains cas, ça peut empêcher la germination, purement et simplement.
Ce que j'aimerais tenter c'est de dégager un peu la couverture végétale pour semer
sur la terre, grattouiller la surface pour mélanger les graines au sol (bon contact) et recouvrir de couvert sur une à deux épaisseurs de graines. C'est pas simple, je le concède. Peut-être qu'un faux-semis avant le semis définitif pourrait aider "un peu".
Puis, humidité constante requise dès le semis et jusqu'à ce que les plantules soient bien établies (ça peut sécher très très vite, c'est comme un bébé, faut pas le laisser dans une voiture au soleil trop longtemps... Hum, pardon pour la métaphore douteuse mais au moins on se rend compte du truc comme ça
).
Contenir les plantes à fort encombrement racinaire comme les poacées (graminées, herbes) en les arrachant systématiquement.
Le semis reste la période la plus cruciale et qui demandera toujours un peu plus d'attention car la réserve d'énergie d'une graine "suffit juste" à lancer une plante jusqu'à l'autonomie (i.e. qu'elle soit capable de synthétiser elle-même ses sucres). Le moindre problème dans cette phrase est très rapidement synonyme de catastrophe pour la jeune plante. Et au vu de leur petite taille, il suffit généralement de très peu pour rater un semis.
Un autre truc que j'ai pu remarquer, c'est que des plantes oubliées, montées à graines (carottes par exemple), m'ont donné des semis viables sans que je ne fasse jamais RIEN, alors qu'un semis effectué par mes soins, aussi délicatement organisé soit-il, ne m'avait rien donné... ou avec un rendement minable. Quelque chose me dit que dame nature sait très bien pourquoi elle met les graines au sol à l'automne et pas au printemps (...). Ça doit sans doute être assez complexe à comprendre, si d'ailleurs quelqu'un a des infos à ce sujet je suis preneur.
De plus, une plante unique, si on compte,... non en fait on ne va pas compter ; elle fait quand même, pfiou... mettons "très beaucoup" de graines, pour faire simple
, surtout les plantes qui font de toutes petites graines, comme les salades ou carottes. Celles-ci, elles en font carrément "très très beaucoup". Ce ne doit pas être "pour rien".
Les sachets vendus dans le commerce ont sans doute la fâcheuse tendance de nous faire "semer avec économie" (tout du tout moins en corrélation avec leur prix) alors que souvent, dans la nature, ces graines là se sèment par milliers pour être que la plante soit sûr de perpétuer son espèce.
L'avantage quand on fait ses graines c'est qu'on peut avoir la mains plus lourde sur le semis sans regrets
!! L'impression que ça fonctionne mieux qui s'en suit peut peut-être trouver un bout d'explication là-dedans aussi ;) Aussi bête soit ce raisonnement !
Voilà, je dis sans doute plein de bêtises mais au moins ça peut donner matière à réchléfir !