Homéopathie: Efficacité remise en cause aux États-Unis

Comment rester en bonne santé et prévenir les risques et ses conséquences sur votre santé et la santé publique. Maladies professionnelles, risques industriels (amiante, pollutions de l'air, les ondes électromagnétiques...), risques de société (stress au travail, surconsommation de médicaments...) et individuels (tabac, alcool...).
pedrodelavega
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Re: Homéopathie: Efficacité remise en cause aux États-Unis




par pedrodelavega » 11/12/16, 21:27

janic a écrit :en clair c'est particulièrement nébuleux!
Oui le cas de l’acupuncture est particulièrement controversé.

janic a écrit :sauf pour l'H.!
Etant donné que la chimio n’est pas comparable en terme de pratique, avec l’H. il est possible que ces essais cliniques (comme définis précédemment avec ses phases,) concerne la chimio, qui dit le contraire?. Que d’autres soient aussi concernés pour cause de dangerosité potentielle, pourquoi pas? mais l’H. n’est toujours pas concernée par ces essais jusqu’à la phase IV « dans la vraie vie » selon l’expression utilisée.
Tu tournes en boucle sur la dangerosité/toxicité. Sur ce point, on est d'accord, pas la peine d'y revenir sans cesse. En revanche, tu occultes l'efficacité.
Pour rappel: "Un essai clinique, ou étude clinique, ou encore essai thérapeutique, est une étude scientifique réalisée en thérapeutique médicale humaine pour évaluer l'efficacité et la tolérance d'une méthode diagnostique ou d'un traitement." https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_clinique
C'est applicable et surtout appliqué à toutes les thérapies, si différentes soient-elle.

Que penses-tu, par exemple des résultas de la chirurgie placebo?
http://www.futura-sciences.com/sante/ac ... acebo-956/


janic a écrit :Où ça des contradictions ? Ne prends tu pas tes désirs pour une réalité ? à moins que tu aies des difficultés à saisir les nuances du français ? N’est pas concerné par… c’est assez clair pourtant !
Je ré-expliques, tu dis:
janic a écrit :C'est comme demander aux spécialistes du nucléaire, de la chimie et autres, ce qu'ils pensent de leur boulot! Ils ne sont pas suicidaires ou bien ils finissent à l'ANPE! L'avis des opposants est bien plus intéressant puisqu'il présente "le coté obscur de la force"
Mais dans le cas l'homéopathie, tu ne te fies qu'aux dires de ses adeptes. Evidement, leur avis seront toujours positifs. Tu ne tiens pas compte de l'avis des "opposants" que tu juges pourtant plus interessant dans ta 1ère citation. C'est une contradiction.


janic a écrit :Marc Henry, professeur de chimie à l’université de Strasbourg et spécialiste de l’eau,[...]
Marc Henry, le copain de Benveniste et Montagnier concernant la fameuse mémoire de l'eau !
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9moire_de_l'eau
Là tu valides les dires d'un chimiste concernant des protocoles médicaux et plus haut tu fais une métaphore entre garagiste et boulanger pour dire qu'il ne faut se fier qu'aux spécialistes métier. Difficile à suivre. :? :?
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janic
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Re: Homéopathie: Efficacité remise en cause aux États-Unis




par janic » 12/12/16, 10:15

janic a écrit :en clair c'est particulièrement nébuleux!

Oui le cas de l’acupuncture est particulièrement controversé.

Tu vois tu progresses ! Evoquer des cas douteux comme référence d’un système qui ne le reconnait pas comme tel , ça s’appelle… ?!
janic a écrit :sauf pour l'H.!
Etant donné que la chimio n’est pas comparable en terme de pratique, avec l’H. il est possible que ces essais cliniques (comme définis précédemment avec ses phases,) concerne la chimio, qui dit le contraire?. Que d’autres soient aussi concernés pour cause de dangerosité potentielle, pourquoi pas? mais l’H. n’est toujours pas concernée par ces essais jusqu’à la phase IV « dans la vraie vie » selon l’expression utilisée.
Tu tournes en boucle sur la dangerosité/toxicité. Sur ce point, on est d'accord, pas la peine d'y revenir sans cesse.

C’est toi qui revient constamment sur les essais clinique pour les valider en H., pas moi. Donc retour en arrière :
Les essais cliniques en 10 questions
• ESSAIS CLINIQUES
Les essais cliniques sont la phase "pivot" du développement d’un médicament : après les phases de recherche en laboratoire et sur les animaux (Phases précliniques), qui permettent d’évaluer l’activité d’un produit et sa toxicité,
1)Question qui appelle de vraies réponses: ces phases précliniques, sans lesquels les autres phases "APRES°ne peuvent exister, concernent elles l’H. ?
des études cliniques, c'est-à-dire réalisées chez l'homme, sont effectuées pour évaluer et préciser la sécurité d’emploi ainsi que le devenir du produit dans l’organisme (Phase I),

2)requestion cette phase a-t-elle sa justification en H. concernant d’une part l’évaluation et la sécurité d’emploi (reconnus comme totaux)
de l’autre pour évaluer le devenir du produit dans l’organisme,
: En langage médical : effets secondaires (inexistants en H.)
confirmer l'efficacité thérapeutique de la molécule sur une maladie donnée (Phases II et III)

3)Là c’est plus délicat puisque l’efficacité d’un produit, comme largement vu précédemment avec l’effet placebo qui est évalué entre 10 et 90% selon les individus,(A. et H. confondus), rend l’évaluation pas plus fiable que la conclusion sur l’acupuncture. Et comme le double aveugle ne peut exister en acupuncture comme en H. : à quoi servirait un essai phase II et III?
En plus, comme l’acupuncture, l’H. ne se base pas sur une maladie, mais sur l’individu de façon globale, holistique, ce que ne font pas les essais randomisés que tu invoques, ces phases ne concernent toujours pas l’H., ni la plupart des autres médecines holistiques.
puis, suivre le médicament dans la vraie vie (Phase IV)

et donc on retombe directement et uniquement sur la phase IV… comme déjà dit et redit.
http://www.leem.org/thematique/1458

En revanche, tu occultes l'efficacité.

NON ! L’efficacité telle qu’évoquée et invoquée dans ces phases est spécifique à l’utilisation des produits A. L’efficacité mesurée dans l’automobile, ne concerne pas l’aviation ou la marine, chacun à ses propres critères spécifiques.
Pour rappel: "Un essai clinique, ou étude clinique, ou encore essai thérapeutique, est une étude scientifique réalisée en thérapeutique médicale humaine pour évaluer l'efficacité et la tolérance d'une méthode diagnostique ou d'un traitement." https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_clinique

Rebelote l’efficacité des produits A. seulement. L’efficacité en H. commence en phase IV, pas avant et donc « dans la vraie vie » sur des millions de personnes, pas quelques dizaines en labo!
C'est applicable et surtout appliqué à toutes les thérapies, si différentes soient-elle.

Oui, mais pas au même stade de l’expérimentation. Si tu essaies de faire tourner le moteur dans le hall du concessionnaire, tu auras l’exemple type de l’efficacité de la motorisation, pas de l’ensemble du véhicule. En H. l’efficacité se mesure par un essai routier, (dans la vraie vie) sur de vraies routes par comme les essais NEDC actuels.
Que penses-tu, par exemple des résultats de la chirurgie placebo?
http://www.futura-sciences.com/sante/ac ... acebo-956/

Si ça marche, pourquoi pas ! on utilise bien l’hypnose, l’acupuncture et autres méthodes qui déstressent l’organisme.
Je suis partisans de TOUTES les méthodes qui vont soulager et guérir, si possible, et éviter la souffrance inutile. (même combat de principe que le VG)mais avec une hiérarchie hippocratique: premièrement ne pas nuire, c'est à dire commencer par des moyens simples, non toxiques, aux efficacitées reconnues et vérifiées par l'expérimentation dans la vraie vie et ne terminer par des produits à risque que lorsque tout l'arsenal précédent n'a pas fait l'effet escompté (c'est à dire en dernier ressort, pas en premier comme cela se pratique actuellement et sans protectionnisme de son pré carré)
janic a écrit :Où ça des contradictions ? Ne prends tu pas tes désirs pour une réalité ? à moins que tu aies des difficultés à saisir les nuances du français ? N’est pas concerné par… c’est assez clair pourtant !

Je ré-expliques, tu dis:

janic a écrit :C'est comme demander aux spécialistes du nucléaire, de la chimie et autres, ce qu'ils pensent de leur boulot! Ils ne sont pas suicidaires ou bien ils finissent à l'ANPE! L'avis des opposants est bien plus intéressant puisqu'il présente "le coté obscur de la force"
Mais dans le cas l'homéopathie, tu ne te fies qu'aux dires de ses adeptes. Evidement, leur avis seront toujours positifs. Tu ne tiens pas compte de l'avis des "opposants" que tu juges pourtant plus interessant dans ta 1ère citation. C'est une contradiction.

Absolument pas et si je me suis mal exprimé, je reprends. Dans tous les domaines qui font appel à la subjectivité (l’objectivité n’est que de la subjectivité qui s’ignore) les avis auront toujours des partisans et des opposants comme en politique qui en est l’exemple le plus caractéristique et que chacun est à même de constater sans aucune connaissance « scientifique ».
Donc le fabricant d’un produit, quel qu’il soit, va toujours mettre en avant les aspects positifs de son produit et glisser sur ses défauts. Ses concurrents vont faire l’inverse, ils vont glisser sur les avantages et souligner ses défauts. C’est l’ensemble de ces points de vue qui va permettre au consommateur de faire son choix… très subjectif et les critères de choix sont très variés; l’un va privilégier l’esthétique, l’autres ses caractéristiques techniques, un autre sa facilité d’utilisation, etc… En médecine c’est la même chose, l’A. n’est pas, pas plus que l’H. LE graal . Chacun offre des avantages et inconvénients que seul le patient est en droit de choisir selon SES propres critères et non ceux de la toute puissance invoquée de « scientifique » ou de métaphysique ou que sais-je encore.
Or, pour l’instant mais ça change de plus en plus rapidement, l’A. est dominante (façon église catholique en son temps ou comme l’agrochimie d’ailleurs(21 nouvelles fermes bio installées chaque jour au premier semestre 2016) ) et continue de vouloir imposer SES critères comme référence absolue. Mais la montée inéluctable des autres thérapies grignote doucement les parts de marché de BIG pharma, (entreprise industrielle aux immenses bénéfices faits sur le dos de la SS que nous payons chaque mois) ce qui lui est intolérable aussi.
Donc le consommateur (pas l'H. qui n'est qu'un moyen parmi d'autres) défie la toute puissante industrie du médicament chimique alors que l'H. qui ne représente que 7% des médecins praticiens est plébiscitée par 46% de la population (dans des proportions valables évidemment, mais de plus en plus importantes malgré tout) comme le marché du BIO.... et plus que BIO! Clin d'œil pour Did!
janic a écrit :Marc Henry, professeur de chimie à l’université de Strasbourg et spécialiste de l’eau,[...]

Marc Henry, le copain de Benveniste et Montagnier concernant la fameuse mémoire de l'eau !
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9moire_de_l'eau

Sen no sen te dirait que la connaissance évolue et que des hypothèses se trouvent confirmées d’autres infirmées et ce n’est souvent qu’une question de moyens (financiers et matériels). Il y a quelques temps seulement (au regard de l’histoire) la mécanique quantique, la relativité restreinte, l'énergie et la matière noire, n’étaient que des hypothèses qui, avec le matériel et les financements adéquats, ont fini par trouver leur place.
Benveniste était un scientifique de très haut niveau (ce qui ne peut être contesté par personne), mais ce qui dérange les biens pensants c’est d’être sorti des sentiers battus conservateurs, mais il n’est ni le premier, ni le dernier à qui ça arrive.
Là tu valides les dires d'un chimiste concernant des protocoles médicaux et plus haut tu fais une métaphore entre garagiste et boulanger pour dire qu'il ne faut se fier qu'aux spécialistes métier. Difficile à suivre

Je ne valide, ni n’invalide qui ou quoi que ce soit, il ne fait que donner son avis sur un sujet, avis partagé par la majorité des H. que je ne fais que reproduire ici.
Quant aux métaphores, elles sont un moyen d’ouvrir l’esprit, la conscience, par un autre canal que celui qui fait blocage. Les fables de la Fontaine, les mythes, les paraboles ont ce rôle. Mais certains blocages y résistent, au moins momentanément, parce qu’on ne peut, sans créer des bouleversements sociaux, intellectuels, culturels, etc…, scier la branche sur laquelle sont assises des certitudes sans risquer une chute brutale. C’est pourquoi ces métaphores et autres sont comme des échelles qui permettent de redescendre doucement. Dans certains cas cela concernera l’individu, dans d’autres cas des groupes d’individus et à terme des sociétés entières… si le temps nous en est donné.
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Re: Homéopathie: Efficacité remise en cause aux États-Unis




par pedrodelavega » 12/12/16, 19:40

janic a écrit :Tu vois tu progresses ! Evoquer des cas douteux comme référence d’un système qui ne le reconnait pas comme tel , ça s’appelle… ?!
Qu'on s'entende, quand je dis: "le cas de l’acupuncture est particulièrement controversé".
Je veux dire: l’acupuncture est particulièrement controversée (voir plus bas).

janic a écrit :C’est toi qui revient constamment sur les essais clinique pour les valider en H., pas moi.
Parce que sur ce point, nous ne sommes pas d'accord donc il y a débat (Je ne récites ta énienne et longue suite de ce dernier post sur la toxicité car je n'ai pas changé d'avis entre hier et aujourd'hui: je suis 100% d'accord avec toi).

janic a écrit :Et comme le double aveugle ne peut exister en acupuncture comme en H.
Ca existe et ça été fait à mainte reprise (cf les métanalyses sur le sujet), exemple: http://www.charlatans.info/etude-acupuncture.php

janic a écrit :NON ! L’efficacité telle qu’évoquée et invoquée dans ces phases est spécifique à l’utilisation des produits A. L’efficacité mesurée dans l’automobile, ne concerne pas l’aviation ou la marine, chacun à ses propres critères spécifiques.
Chaque thérapie a ses propres critères spécifiques (ex: opération chirurgicale Vs traitements médicamenteux) avec un but commun: Soigner/guérir. Il faut cependant en évaluer l'efficacité afin de pas se fourvoyer par tous les biais d'interprétation.

janic a écrit :Rebelote l’efficacité des produits A. seulement. L’efficacité en H. commence en phase IV, pas avant et donc « dans la vraie vie » sur des millions de personnes, pas quelques dizaines en labo!
Un essai randomisé en double aveugle est fait par de vrais médecins sur un panel de vrais patients (plusieurs centaines à plusieurs milliers). Les méta-analyses compilent des dizaines voire des centaines d'essais: On est loin de "quelques dizaines en labo"
:arrow: https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tud ... le_aveugle
"L'utilisation des statistiques pour montrer l'efficacité d'un traitement remonte au xixe siècle : le physicien Pierre-Charles Alexandre Louis (1787-1872) montra que le traitement de la pneumonie par des sangsues n'était pas bénéfique mais délétère.
Les premières études en « simple aveugle », le patient ignorant s'il reçoit le vrai traitement ou un placebo, apparaissent dès la fin du xixe siècle pour prouver la supercherie du magnétisme animal développé par Franz-Anton Mesmer, ainsi que d'autres techniques « magnétiques ». Armand Trousseau (1801-1867) invente les premières pilules placebos, faites à base de mie de pain et démontre ainsi leur équivalence au niveau efficacité avec les médicaments homéopathiques.
"


janic a écrit :
Que penses-tu, par exemple des résultats de la chirurgie placebo?
http://www.futura-sciences.com/sante/ac ... acebo-956/
Si ça marche, pourquoi pas !
Ah! Donc, partant de là, le fait que ça marche implique qu'il faut bien vérifier, via un essai clinique, si une thérapie est efficace ou si elle est le simple fait de l'effet placebo ou d'un autre biais d'interprétation.

janic a écrit :Benveniste était un scientifique de très haut niveau (ce qui ne peut être contesté par personne),
:arrow: https://youtu.be/LK-QbGc2t9M?t=15m50s
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Re: Homéopathie: Efficacité remise en cause aux États-Unis




par janic » 12/12/16, 21:23

janic a écrit :Tu vois tu progresses ! Evoquer des cas douteux comme référence d’un système qui ne le reconnait pas comme tel , ça s’appelle… ?!

Qu'on s'entende, quand je dis: "le cas de l’acupuncture est particulièrement controversé".
Je veux dire: l’acupuncture est particulièrement controversée (voir plus bas).

Il fallait alors indiquer un autre site.
janic a écrit :C’est toi qui revient constamment sur les essais clinique pour les valider en H., pas moi.

Parce que sur ce point, nous ne sommes pas d'accord donc il y a débat (Je ne récites ta énienne et longue suite de ce dernier post sur la toxicité car je n'ai pas changé d'avis entre hier et aujourd'hui: je suis 100% d'accord avec toi).

Et donc tu reconnais que les phases cherchant à déterminer s’il y a toxicité ne sont pas utiles devant un fait suffisamment reconnu, même par la médecine d’école et que l'H. va directement à la case IV sans passer par les cases I, II et III. comme vu précédemment.
janic a écrit :Et comme le double aveugle ne peut exister en acupuncture comme en H.

Ca existe et ça été fait à mainte reprise (cf les métanalyses sur le sujet), exemple: http://www.charlatans.info/etude-acupuncture.php

Je connais et j’ai lu leur littérature qui n’est pas complètement fausse sur bien des points, mais ç’est leur mélange de pseudo science et de philosophie « sceptique » par à priori dans ses choix qui cloche. Cet article se termine ainsi : « "Tout était faux parce que tout n'était pas juste" est une citation de George Crabbe qui peut utilement gouverner l'interprétation de la preuve. Elle s'applique à toutes les thérapies."
On ne peut mieux dire !
L’autre article sur : « Un nouveau coup dur pour l’homéopathie » souligne bien ce type de choixet crée de la confusion chez ceux qui ne connaissent pas le sujet. mais comme les patients se foutent complètement de ce genre d'article destiné à défendre un business de big pharma....!!!! et ils ne liront même pas ce genre de littérature.
Les conclusions de ce compte-rendu sont identiques à celles du compte-rendu déjà publié par le gouvernement britannique en 2010 [2] au sujet de l’homéopathie.
Ce compte-rendu Australien dit en substance que l’homéopathie ne devrait pas être utilisée pour traiter des conditions médicales qui sont chroniques, graves ou qui peuvent devenir graves. Les individus qui choisissent l’homéopathie comme moyen de traitement peuvent mettre leur santé en danger s’ils rejettent ou retardent les traitements pour lesquels il existe des preuves solides de leur efficacité et sécurité.
Les personnes qui se demandent si elles doivent prendre de l’homéopathie devraient au préalable prendre conseils auprès de professionnels de la santé reconnus et diplômés. Ceux qui utilisent l’homéopathie devraient en faire part à leur médecin et devraient continuer à prendre leurs traitements prescrits.

Oh, dérision ! Lorsque c’est justement leur médecin, qualifié de professionnel reconnu et diplômé par cet article, qui l’aura prescrit. espèrent-ils que le statut de l’H. changerait lorsque c’est justement ces toubibs qui prescrivent. Qui sait l’H. anglaise ou australienne ne sont peut être pas la même ?
janic a écrit :NON ! L’efficacité telle qu’évoquée et invoquée dans ces phases est spécifique à l’utilisation des produits A. L’efficacité mesurée dans l’automobile, ne concerne pas l’aviation ou la marine, chacun à ses propres critères spécifiques.

Chaque thérapie a ses propres critères spécifiques (ex: opération chirurgicale Vs traitements médicamenteux) avec un but commun: Soigner/guérir. Il faut cependant en évaluer l'efficacité afin de pas se fourvoyer par tous les biais d'interprétation.

Qui a dit le contraire ? les H. de par le monde entier prescrivent à des millions de patients qui, complètement maso, y retournent ? peu probable !
janic a écrit :Rebelote l’efficacité des produits A. seulement. L’efficacité en H. commence en phase IV, pas avant et donc « dans la vraie vie » sur des millions de personnes, pas quelques dizaines en labo!

Un essai randomisé en double aveugle est fait par de vrais médecins sur un panel de vrais patients (plusieurs centaines à plusieurs milliers). Les méta-analyses compilent des dizaines voire des centaines d'essais: On est loin de "quelques dizaines en labo"
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tud ... le_aveugle
en clair tu veux dire que les médecins H. ne sont pas de vrais médecins?
Mais comme c’est valable uniquement pour la prescription de leurs produits toxiques, il leur faut bien passer par là. En H. ce ne sont pas des milliers, mais des millions d’utilisateurs sous prescriptions de « professionnels qualifiés reconnus et diplômés. » dans la vraie vie!
"L'utilisation des statistiques pour montrer l'efficacité d'un traitement remonte au xixe siècle : le physicien Pierre-Charles Alexandre Louis (1787-1872) montra que le traitement de la pneumonie par des sangsues n'était pas bénéfique mais délétère.
Bien sûr! les toubib de cette époque préconisaient la consommation de viandes fortifiantes pour la tuberculose, ce qui avait des effets délétères aggravant cette maladie quelques fois jusqu'à la mort. Plus près de nous, l'AZT a fait des ravages bien plus délétères que des sangsues et sans essais cliniques préalables. Mais l'H. n'a aucun effet délétère.
Les premières études en « simple aveugle », le patient ignorant s'il reçoit le vrai traitement ou un placebo, apparaissent dès la fin du xixe siècle pour prouver la supercherie du magnétisme animal développé par Franz-Anton Mesmer, ainsi que d'autres techniques « magnétiques ». Armand Trousseau (1801-1867) invente les premières pilules placebos, faites à base de mie de pain et démontre ainsi leur équivalence au niveau efficacité avec les médicaments homéopathiques."
Et comme, maintenant on sait que l’effet placebo joue dans les mêmes proportions même avec les médocs Allo , ça fait un score nul !
Plus sérieusement, l’H. sait pertinemment que si le remède donné n’est pas un similinum, il sera effectivement équivalent à un placebo et la mie de pain peut faire l’affaire évidemment. Mais comme ceux qui pratiquent ce genre d’expérience, ne connaissent rien en H. c’est évident que cela va donner ce genre de résultat bidon.
janic a écrit :
Que penses-tu, par exemple des résultats de la chirurgie placebo?
http://www.futura-sciences.com/sante/ac ... acebo-956/

Si ça marche, pourquoi pas !

Ah! Donc, partant de là, le fait que ça marche implique qu'il faut bien vérifier, via un essai clinique, si une thérapie est efficace ou si elle est le simple fait de l'effet placebo ou d'un autre biais d'interprétation.

Si on hypnotise un patient avant chirurgie ( ou qu’on lui met des aiguilles d’acupuncture)et que sur le billard il se mette à hurler, c’est que ce choix n’est pas bon, (même si des essais randomisés pouvaient avoir eut lieu dans leur conditions réglementées) ce qui peut tenir à un patient réfractaire comme à un hypnotiseur ou acupuncteur incompétent et aucun essai clinique ne déterminera ces critères. Je le répète l’H. est individualisée selon les informations recueillies par son médecin et qui lui sont spécifiques. Donc les essais cliniques qui prétendraient uniformiser cette thérapie en passe partout et pour tous, ça ne lui correspond pas.
janic a écrit :Benveniste était un scientifique de très haut niveau (ce qui ne peut être contesté par personne),
https://youtu.be/LK-QbGc2t9M?t=15m50s

des vidéos torchon, ça court dans youtube.
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Re: Homéopathie: Efficacité remise en cause aux États-Unis




par Terremoto » 13/12/16, 05:48

Ça fait un peu dispute de préau d'école enfantine, cet échange de messages, mais la fin de la récré ne sonnera-t-elle jamais?

Le débat sur l'homéopathie n'est pas mort, et ce n'est pas une xième remise en cause de ses effets qui parviendra à la tuer, et tant qu'il restera des médecins prêts à prescrire de l'homéopathie, ainsi que des patients enchantés par ce type de prescriptions, il n'y a pas d'inquiétude à avoir (mais en cas de trop forte angoisse qui empêche de dormir, un peu de valériane 7CH peut aider, ou plutôt nux vomica ou gelsenium, enfin, ça dépend, parce qu'il n'y a pas 1 mal => 1 médicament).

Au cas par cas, de toute façon, on ne peut savoir si l'on a guéri mieux ou plus vite en ayant pris tel ou tel traitement (A ou H) ou si ça n'aurait pas été tout aussi efficace de prendre un placebo, ou encore rien du tout... On peut donc écouter les avis et les témoignages individuels pour le plaisir de l'anecdote. D'un autre côté, prendre un médicament issu de la chimie quand cela n'est pas indispensable, c'est une insulte à l'écologie et les médecins en prescrivent beaucoup trop. Les alternatives ne sont donc pas sans intérêt.

Il y a aussi d'autres arguments qui pèsent sur la balance, et l'un des principaux, c'est la satisfaction des patients:

- Les Suisses (pas trop cons quand il s'agit de leur argent) ont choisi par votation (pas très scientifique, n'est-ce pas? Et pourtant 67% de la population a dit oui): l'homéopathie uniciste (holistique) et trois autres modes de thérapie alternative sont remboursées par l'assurance maladie obligatoire lorsque pratiqués par des médecins (quels médecins? https://orientation.ch/dyn/show/1900?id=763). Vraiment pas con, puisque l'homéopathie (et les autres thérapies alternatives plébiscitées) les rassure, ne coûte pas cher par rapport aux traitements allopathiques (Pedro, tu peux cesser de répéter à tout va que ce terme a été inventé par Hahnemann, c'est vrai, mais une fois suffit! Ce terme établit une distinction tout à fait justifiée dans ce débat, il y est donc utile) et a des effets positifs (placebo peut-être, mais sur leur porte-monnaie certainement), et que les médecins assurent le suivi de l'évolution de leur santé!
Ce choix n'engage par ailleurs que des individus et leur famille (aucun médecin homéopathe suisse ne force un patient à se soigner par l'homéopathie), pas la collectivité ni les générations futures!
Mais bon, si quelqu'un tient à en conclure que les Suisses sont stupides et crédules, et que les médecins suisses diplômés qui prescrivent des soins alternatifs sont tous des charlatans, je ne jouerai juste pas avec lui à la prochaine récré, pas besoin de se battre comme des chiffonniers pour si peu.

- Comme Janic se tue à le répéter (il doit y avoir un médoc homéopathique pour lui éviter cette triste fin), l'homéopathie est un principe thérapeutique holistique, qui prend en considération l'ensemble des symptômes. Par exemple, une fièvre est un symptôme unique, et selon d'où elle vient et quels sont les symptômes associés ainsi que la personne qui en souffre, l'homéopathie ne la traitera pas de la même façon. Ainsi, monter une étude en double aveugle + placebo avec XXXX patients souffrant d'une fièvre, leur fournir le même médicament H et compter les morts risque fort de ne pas donner de résultat probant (c'est un exemple fictif).
Ça m'a donné l'idée de chercher une quelconque étude clinique traitant d'une affection grave et j'ai pensé "septicémie". Alors j'ai fait la recherche Google "septicémie homéopathie": une première page de résultat colorée! Le 8e résultat parle d'une étude cliniquehttp://planete-homeo.org/formation/forum/homeopathie-et-septicemie-t1267.html rapportée par un site prohoméopathie, mais l'étude est indépendante (ouais, attends avant d'hurler, pedrodelavega, regarde d'où elle vient), le 10e de "cure miraculeuse"http://www.guidehomeopathique.com/cure-miraculeuse/!! Ne tirons pas de conclusion hâtive, les deux liens sont intéressants.
D'ailleurs, l'étude clinique citée ne parle "que" d'un résultat positif de l'homéopathie dans le cadre d'un "traitement homéopathique complémentaire" (Adjunctive homeopathic treatment). Je ne suis moi-même pas contre l'ensemble de la médecine "officielle" et allopathique, et je ne cracherais certainement pas sur les atouts de compléments efficaces si ça peut réduire des risques avérés. Mais en ce qui te concerne, c'est toi qui vois, pedrodelavega.

- Si l'homéopathie prétend se préoccuper de l'être humain dans sa globalité pour offrir des soins personnalisés (point de vue uniciste ou holistique), alors elle se compare fort mal à "l'allopathie" qui propose le même remède "contre (allo)" le même symptôme, quel que soit l'individu. Donc, plutôt que de tenter de les comparer à l'aide "d'études scientifiques" comparant l'effet d'un médicament contre un mal, il vaudrait sans doute mieux comparer l'homéopathie à une science humaine, par exemple la psychologie. En psychologie, si l'on essayait de présenter X personnes souffrant du "même" trouble psychologique (d'abord, qui est-ce qui déciderait qu'il s'agit du "même" trouble) à Y psychologues ayant étudié la psychologie dans la même université avec les mêmes profs, on aurait un éventail de diagnostics, de propositions thérapeutiques et de résultats qui ne se différencierait certainement pas beaucoup "d'un effet placebo".
Sauf que la psychologie est associée à la médecine et, dans les cas psychopathologiques difficiles, à la pharmacopée allopathique, et un médecin-psychologue peut alors prescrire des anxiolytiques chimiques, avec lesquels beaucoup d'individus planeront, présenteront un faible effet placebo mais malheureusement de puissants effets secondaires indésirables.
Comme par hasard, la psychologie a pignon sur rue, a ses entrées dans les hôpitaux, est appréciée par une proportion non-négligeable des patients qui y ont recours (mais qui finissent quand même par se plaindre d'effets secondaires indésirables), mais elle n'est pas en butte à une industrie qui souhaiterait la voir disparaître, puisqu'elle marche dans son sens.

Pourtant, s'il fallait jeter l'homéopathie (une plaie pour l'industrie pharmaceutique), pourquoi alors ne pas jeter aussi la psychologie (une aubaine pour cette même industrie!), et bien d'autres choses qu'on ne peut mesurer en double aveugle?

Tiens, je parie que parmi les aveugles qui pratiquent le dialogue de sourds, il y en a qui ne le sont que parce qu'ils le veulent bien (effet nocebo?). Difficile de jouer aux billes avec eux à la prochaine récré...
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Re: Homéopathie: Efficacité remise en cause aux États-Unis




par janic » 13/12/16, 08:31

terremoto bonjour
c'est sympa d'être venu jouer avec nous dans la cour de la récré. :cheesy:
Ton analyse est bonne malgré tout et vient se rajouter au reste. Par ailleurs tu fais bien d'évoquer la partie psychologique de pathologies qui se rattachent plus aux angoisses des individus qu'à un véritable désordre organique (mais l'un n'empêche pas l'autre pour autant!).
Pour l'anecdote, je viens de recevoir un coup de téléphone d'une jeune femme à laquelle a été diagnostiquée une "tumeur" à un endroit mal placé et il se trouve qu'elle pratique l'acupuncture apprise en Chine. Son bilan énergétique montre un arrêt de la régression de celle-ci depuis que le diagnostique a provoqué une angoisse terrible qui vient se surajouter à un changement de situation générale.(par expérience j'ai plusieurs fois constaté que certains toubibs aiment en surajouter pour semer la panique chez certains patients et les inciter à mettre en œuvre LEUR solution)
Et ce ne sont pas des médocs toxiques qui amélioreront son état, mais c'est retrouver une confiance intérieure favorisant un retour à une situation sociale et biologique respectant les forces de guérison qui sont en chacun de nous et, éventuellement, quelques médecines douces respectant ces efforts de rétablissement.
Pour les sites que tu indiques: le second met avec justesse le cadre et les limites de l'H (comme n'importe quelle thérapie) et est donc à lire pour les opposants de principe trompés par de la pub industrielle.
Pour le premier, c'est plus nuancé. L'essai, pour être probant, aurait dû être fait sur les sujets traités par H, par placebo et par A afin d'avoir une comparaison des 3 thérapeutiques dans un même cadre. mais cela montrerait probablement que l'A n'est pas plus (ni moins)efficace que les autres. Reste que cette façon de faire n'est pas valable dans le cadre de l'H holistique donc ça ne veut pas dire grand chose sur son efficacité ou pas.
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Re: Homéopathie: Efficacité remise en cause aux États-Unis




par Did67 » 13/12/16, 09:54

Terremoto a écrit :Par exemple, une fièvre est un symptôme unique, et selon d'où elle vient et quels sont les symptômes associés ainsi que la personne qui en souffre, l'homéopathie ne la traitera pas de la même façon. Ainsi, monter une étude en double aveugle + placebo avec XXXX patients souffrant d'une fièvre, leur fournir le même médicament H et compter les morts risque fort de ne pas donner de résultat probant (c'est un exemple fictif).


Je m'interroge néanmoins sur le fait qu'il n'y ait guère (ou pas ?) d'étude statistique poussée, "façon double av=eugle", consistant, dans cet exemple :

- à prendre 1 000 patients se plaignant de fièvre chez des médecins conventionnels et 1 000 patients se plaignant de fièvre chez des homéopathes

- laisser faire chaque groupe de médecins selon ses principes ; si on fait le test au même moment, on peut poser comme base que les causes, multiples, sont "statistiquement" les mêmes (sauf à poser que ceux atteints d'une méningite vont plutôt chez un allopathe et ceux atteints d'une simple grippe chez un homéopathe ? On peut d'ailleurs imaginer un relevé du diagnostic a posteriori, pour vérifier s'il y a eun un tel biais ou pas)

- chez les homéopathes, les "fiévreux" seront soignés de façon holistiques, ils n'auront pas tous le même traitement, on est d'accord [encore que je note, chez les tenants de l'homéopathie, une propension énorme pour l'auto-médication sous la forme : "ah, tu as la grippe, prends productum miraculum 9 CH", en contradiction totale avec le principe holistique]

- chez les allopathes de façon conventionnelle, on identifie la maladie et on soigne la maladie : antibiotique, anti-inflammatoires, etc...

- au bout, il me semble quand même aisé de relever les durées de récupération totale des patients, des taux de guérison à x jours, le taux de "complications", les coûts, etc... Et cela permettrait de savoir s'il est "logique", non pas en terme d'explications scientifiques, mais de gestion du système de danté public, s'il faut ou non continuer à rembourser...

Bien entendu, dans les deux cas, on intègre l'effet placebo. On n'aura pas jugé de l’efficacité réelle des produits utilisés (ni des médicaments homéopathique,s ni de smédicaments allopathiques), de la substances, mais bien du système de soin homéopathique ou allopathique.
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Re: Homéopathie: Efficacité remise en cause aux États-Unis




par janic » 13/12/16, 14:18

Terremoto a écrit :Par exemple, une fièvre est un symptôme unique, et selon d'où elle vient et quels sont les symptômes associés ainsi que la personne qui en souffre, l'homéopathie ne la traitera pas de la même façon. Ainsi, monter une étude en double aveugle + placebo avec XXXX patients souffrant d'une fièvre, leur fournir le même médicament H et compter les morts risque fort de ne pas donner de résultat probant (c'est un exemple fictif).

Je m'interroge néanmoins sur le fait qu'il n'y ait guère (ou pas ?) d'étude statistique poussée, "façon double aveugle", consistant, dans cet exemple :
- à prendre 1 000 patients se plaignant de fièvre chez des médecins conventionnels et 1 000 patients se plaignant de fièvre chez des homéopathes

Terremoto , résume assez bien, ci-dessus, que le sujet ne permet justement pas ce mode particulier en double aveugle qui peut convenir en médecine A.
Ainsi, la fièvre qui va être diagnostiquée sera traitée par des anti fébrifuges en médecine A dont l’efficacité n’est pas remise en question (du moins à court terme). En homéopathie la fièvre n’est qu’une petite partie des symptômes, l’ensemble de ceux-ci sont beaucoup plus poussés allant jusqu’à prendre en compte des signes (qui peuvent se compter par dizaines) que l’autre médecine néglige.
Mais il va de soi que décrire ici les particularités de l’H demanderait des pages d’information qu’il vaut mieux étudier en achetant des ouvrages spécialisés*. Mais je vais en donner juste un exemple typique : L’empoisonnement par le plomb largement connu en médecine classique ( à cause de tuyau d’eau sanitaire et des poteries qui en sont (étaient ?) recouvertes
Liseré gingival caractéristique, anémie, colique, arthralgies, paralysie, troubles sensoriels, troubles génitaux, goutte, etc… qui touchent toutes les parties du corps et dont le lien n’est pas évident. Or certains de ces signes se retrouvent dans d’autres pathologies et n’ont rien à voir avec le plomb. Mais tous s’y trouvent réunis et recensés en H (plus d’autres mais on ne va pas trop charger cette explication.)
La médecine classique cherchera à réduire ces manifestations par la prise de divers médicaments et rares sont ceux qui, dans cette médecine, en réunissent tous les signes .
Donc pour reprendre cet exemple de 1000 patients se plaignant de fièvre : qu’est-ce qui se trouve être le plus important ? Faire disparaître la fièvre et elle seule? ou bien faire disparaitre l’ENSEMBLE des manifestations pathologiques dont cette fièvre (gênante certes) n’est qu’un des symptômes et pas nécessairement le plus important ?
Donc pas possible de passer par ce mode « en double aveugle » indiqué, sauf à vouloir faire croire que l’H peut aussi faire disparaitre les fièvres et laisser la maladie continuer, en profondeur, à faire son travail de destruction pendant des années, voire des dizaines d’années (comme dans le monde végétal, c’est la même chose). Un médecin, et plus encore un H qui en a conscience, par son serment d’Hippocrate ne peut se contenter de faire ça pour la galerie et abandonner ces personnes souffrantes à leur sort (pour ça ils ont l’A à leur disposition).
Pour en revenir au Plomb cité, il se trouve que certaines personnes malades réunissent l’ensemble de ces signes sans avoir été (de façon connue et reconnues, en contact direct et prolongé avec ce métal (ça pourrait être du mercure, nickel, avec leurs propres signes, ou d’autres) et en médecine d’école il est difficile voire impossible de se débarrasser de ces métaux par une médication de sa pharmacopée. Il faut donc compter que progressivement ces métaux lourds s’éliminent par les émonctoires aux risques de dégrader ceux-ci au passage et à continuer de subir les effets de ces empoisonnements. Triste perspective!
L’H pense apporter sa solution par ses produits hautement dilués dont l’efficacité augmente avec la dilution en question. La encore : pourquoi ? Comment ? personne n’en sait rien, et on s'en fout complètement en tant que consommateur, mais ça fonctionne !
( on pourrait comparer cela à ce qui distingue la physique courante avec la physique quantique où les phénomènes engendrés sont très distincts quoi que complémentaires dans leurs sphères et aucun physicien sérieux n’essaiera de faire des essais comparatifs entre ces deux modes physiques.)

C’est aussi comme vouloir comparer le mode agricole bio avec l’agrochimie dominante, encore actuellement. Avec forces engrais, traitements, il en résultera toujours un produit final consommable et peut être à plus fort rendement, mais cela ne peut être réellement comparé au mode que tu préconises (comme Bourguignon cité) dont l’objectif n’est pas le rendement, mais la protection de la vie du sol qui se répercutera sur le produit final et sur le long terme, des milliers d’années, contrairement au mode courant qui épuise les sols, les empoisonnent, voire les stérilise. (ce n’est pas sans raison si les grands producteurs de produits chimiques agricoles sont aussi ceux qui élaborent des médicaments toxiques aussi)
(sauf à poser que ceux atteints d'une méningite vont plutôt chez un allopathe et ceux atteints d'une simple grippe chez un homéopathe ?
Voilà, de façon typique, le bourrage de crâne généré par les industriels du médicament ! mais tu n'y es pour rien! Pourquoi ? Sur quel justificatif (autre que la peur distillée) tel mode serait supérieur à tel autre ?

- chez les homéopathes, les "fiévreux" seront soignés de façon holistiques, ils n'auront pas tous le même traitement, on est d'accord
[encore que je note, chez les tenants de l'homéopathie, une propension énorme pour l'auto-médication sous la forme : "ah, tu as la grippe, prends productum miraculum 9 CH", en contradiction totale avec le principe holistique]

Malheureusement, mais c’est tout relatif, l’H chez certains professionnels a été copiée sur le modèle A. Tel symptôme isolé= tel médicament. En contradiction totale avec le principe holistique effectivement (mais prendre de l'aspirine sans prescription professionnelle ce n'est pas mieux). Pour cela il faut prendre la société à un moment de son histoire avec ses propres idées sur divers sujets. L’A s’est toujours déclarée l’ennemie de l’H. Ainsi il y a un demi siècle (déjà), de très rares pharmacies, de très rares médecins s’affichaient favorables à l’H , les étudiants en médecines devaient se cacher de leur « gourou » pour l’étudier (cela ne rappelle-t-il pas l’inquisition qui clouait au pilori, avec d e vrais clous : aïe ça fait mal ! les dissidents à la doctrine catholique dominante) et rare, voire inexistante était l’automédication H sauf après prescription.
Le monde a changé, malgré ses efforts, l’H progresse et en même temps l’automédication réputée (par l’A) comme sans danger puisque ne contenant rien, que ce n’était que du sucre. Alors, haut les cœurs et viva les granules qui ne peuvent faire bobo à nos gamins et ascendants, et au passage soi même !
- au bout, il me semble quand même aisé de relever les durées de récupération totale des patients, des taux de guérison à x jours, le taux de "complications", les coûts, etc... Et cela permettrait de savoir s'il est "logique", non pas en terme d'explications scientifiques, mais de gestion du système de santé public, s'il faut ou non continuer à rembourser...

La question de remboursement est un faux problème. En effet les gens se sont habitués à ce qu’on rembourse au maximum leurs frais médicaux, alors pourquoi pas l’H se disent-ils ! Or que va leur couter un traitement H : 100 euros au pire dans les cas le plus enracinés sinon à peine le prix d'un baguette de pain par semaine ou d'un ticket de métro (sinon c’est que le médicament prescrit n’est pas le bon et autant ne plus le prendre). Ce n’est même pas le prix d’un abonnement aux portables et Smartphones, ni les prix de la petite robe et son sac et ses chaussures et son maquillage et, etc… ou le prix d’une place de stade de foot. Il faut arrêter de pleurer misère.

*par exemple Homéopathie de Lavarenne (qui possédait la bibliothèque sur l'H et autres parallèles la plus importante de France après l'hopital Hahnemann ) éditions magnard. Si ça existe encore!
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Re: Homéopathie: Efficacité remise en cause aux États-Unis




par dede2002 » 13/12/16, 16:07

Bonjour :) ,

A mon avis la comparaison entre deux approches complémentaires n'a pas lieu d'être, l'homéopathie est souvent utilisée pour tenter de diminuer les effets secondaires des médicaments "allopathiques", pas forcément chimiques, la chimie reproduit le plus souvent des molécules naturelles (à l'endroit ou à l'envers...).

On ne traite pas de la même manière des maladies fulgurantes qui tuent ou des affections bénignes qui guérissent mal.

Le côté individuel de l'homéopathie, qui fait que le médecin passe plus de temps avec son patient à parler et à écouter, est peut-être plus important que les médicaments eux mêmes?

Et puis le fait que le principe de l'homéopathie est de traiter individuellement chaque personne s'oppose au principe du test en "double aveugle", il faudrait deux jumeaux dans la même situation...
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Re: Homéopathie: Efficacité remise en cause aux États-Unis




par Did67 » 13/12/16, 16:56

Je suis désolé. Je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas comparer, de la façon dont je l'ai indiqué, la "performance" de deux façons de soigner (notez, encore une fois, que je ne parle pas d'efficacité des médicaments").

Vous tournez autour du pot.

Je ne pose pas de diagnostic a priori.

J'ai pris l'exemple de personnes ayant de la fièvre et allant consulter. Les uns un homéopathe. Les autres un médecin conventionnel. Ils ressentent un "symptôme".

Les deux lots médecins soignent à leur façon. On évalue les paramètres de coûts. On évalue les paramètres de guérison (vitesse, gêne, complications, etc...). Et on traite statistiquement...

J'ai pris pour exemple la fièvre. Mais bien entendu, on devrait décliner cela pour les "symptômes" les plus fréquents - je ne sais pas : hypertension, gastro, tendinite, eczéma, etc...
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