Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 21/01/17, 16:43

sicetaitsimple a écrit : Mon premier essai (persil) ayant été un échec total, je suis à la recherche de conseils.


Mais qu'est-ce qui a échoué ????

Cela n'a pas fleuri ? (normal, la première année : c'est une bisannuelles ; laisser passer l'hiver dessus ; idem pour les carottes)

C'est une ombellifère ; la deuxième année, tu auras des "ombelles" de fleurs, qui se transforment en petites graines. Tu ramasses une fois les graines formées, tu bats, tu vannes et tu conserves.
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 21/01/17, 16:51

chivapianovasano a écrit :
- le gros souci de croisement, c'est la famille des courges. Dans la mesure du possible, j'essaie de ne pas multiplier les variétés, car j'ai lu qu'il y a pas mal de fécondations croisées, enfin cela dépend des espèces (si cela vous intéresse, je peux essayer de retrouver mes sources). En gros, je cultive une espèce de grosse courge à la peau zébrée verte et blanche et à chair quasi-blanche, j'ignore le nom car c'est mon beau-frère qui m'a fourni les graines - elle présente pour moi l'avantage de grimper sur la clôture et donc prend peu de place au sol, et d'être assez productive ; et j'ai du potimarron (là aussi, les graines sont issues d'un potimarron qu'on avait acheté pour le consommer ...). J'ai eu cette année des courges-spaghetti (don de mes parents), j'ai gardé les graines et je voudrais essayer d'en faire cette année, mais il va falloir que je fasse qq recherches pour savoir si je peux garder mes autres variétés ou s'il va falloir que je prenne quelques précautions pour éviter les croisements. Chez moi il y a pas mal d'abeilles (il y a des ruches dans le secteur), je pense tenter la pollinisation manuelle pour plus de sécurité - sachant que je ne plante pas une énorme quantité de pieds ...


En effet. Les cucurbitacées, c'est la famille qui pose le plus de problème au jardin : fécondation croisée par les insectes quasi-certaine ; et les insectes sont si mal élevés de nos jours !!!! Ils vont d'un concombre à un melon, du melon au potimarron... Bref, c'est le joyeux bordel.

Chez les cucurbitacées, il y a même des croisements entre espèces (comme un âne est une jument ou un étalon et une ânesse)... Donc on peut avoir un descendant de graine de melon qui a des allures ou des goûts de concombre, etc...

Mais bon, des fois cela marche quand même, la plus courte distance pour un gros bourdon un peu lourdaud étant encore de passer d'une fleur de melon à une autre fleur de melon. Donc sans garanties, le hasard fait souvent bien les choses.

Pour "garantir", ensachez une fleur et la féconder avec un petit pinceau. Puis ensachez à nouveau. Elles sont très grandes, on voit très bien les étamines et les pistils, c'est fastoche ! Un "fruit" contient tellement de graines qu'on en a en pagaille...
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phil53
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par phil53 » 21/01/17, 18:14

Moi aussi j'ai eu il y a plusieurs années des croisements de cucurbitacées. Courgettes ayant la chaire de coloquintes ou pâtissons ayant des verrues de coloquintes etc. Éviter absolument les coloquintes (même si madame insiste pour la déco) on en retrouve des traces dans tous les autres de la famille, enfin chez moi.
Maintenant j'achète ou je récupère des graines de légumes achetés et ça marche pas mal pour ces légumes.
Didier, comment as tu eu des patates douces à planter?
J'ai envie d'essayer cette année.
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 21/01/17, 19:11

C'est une tante de ma femme, qui lui a offert.

Mais j'en ai vu, en godets, dans une grande surface de jardinage qui a pour nom l'étude de fleurs...

Le plus simple : tu achètes une patate douce (tu choisis les toutes petites) et tu mets en terre, dans un pot, au chaud, elle va faire quelques tiges, que tu pourras bouturer. Et c'est petits plats, tu les plantes quand il fait vraiment bon (c'est sub-tropical).
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mayatilou
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par mayatilou » 22/01/17, 11:14

Bonjour,
j'aimerais savoir si Did continue ses essais avec le trèfle d'Alexandrie? dans le cas d'une grande parcelle avec l'impossibilité de trouver des grandes quantités de foin, si le trèfle d'Alexandrie est planté sur une partie de la parcelle, l'année suivante le couvert sera t-il suffisant pour l'implantation de transplants de légumes selon la méthode jardinier paresseux? Le trèfle peut-il être une bonne alternative au foin?
ensuite, la possibilité de cultiver avec un couvert vivant. quelles sont les plantes qui s'y prêteraient le mieux pour le jardinier paresseux?
merci
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Swiss_Knight » 22/01/17, 12:41

Salut,

j'ai une petite (insignifiante à vrai dire, au regard des améliorations apportées par la méthode par rapport à une agriculture et un jardinage conventionnel) question théorique concernant l'apport de foin et/ou autre matières organiques.
Certes, en plus de l'apport de carbone, ce foin est sûrement très riche en éléments minéraux variés et c'est une excellente chose.

Mais...


1. il ne vient normalement pas de la parcelle sur laquelle il est étendu. On a donc un transfert horizontal de matière, chose qui dans la nature n’apparaît pas (ou peu) dans des conditions normales. Ce n'est pas un problème tant qu'on est propriétaire de la parcelle réceptrice puisque c'est un intrant très intéressant. J'imagine que l'inverse n'est pas vrai dans l'absolu (pour la parcelle qui exporte), mais qu'à l'échelle d'une (ni même deux ou trois) vie humaine ce n'est pas bien grave. Bref, ce n'est qu'un simple raisonnement. Il n'y a pas vraiment de question ici mais j'y viens.


2. En couvrant de foin à l'automne, et en en rajoutant un peu si nécessaire au printemps, on empêche la levée de la flore spontanée. C'est le but recherché. Soit.
Ma question maintenant; est-ce que c'est bon, à long terme ?
D'un part les apports de foin et/ou autre matières organiques réguliers sont favorables pour la vie du sol et participent donc à son aggradation.

Mais d'un autre côté, je me pose une question fondamentale : dans la nature, certes il y a couverture végétale permanente partout (où l'homme n'intervient pas). Sauf qu'à la belle saison, ladite couverture est vivante. La flore spontanée pousse. Et c'est en séchant et mourant à l'automne-hiver qu'elle en devient une couverture morte et nourrissante pour le sol. De plus, à la belle saison, cette flore puise en profondeur dans le sol des éléments minéraux qu'elle ramène à la surface, un peu comme le font les vers anéciques. Dans le jardin, ce ne sont plus que quelques rares (en nombre par rapport à la quantité de plantes et de variétés qu'il y aurait en temps normal) légumes qui participent à cela, et encore, une bonne partie de cette remontée d'éléments minéraux est exportée...dans notre assiette puis évacuée dans le réseau hydrographique malheureusement (son retour n'est donc pas assuré sauf cas particulier. D'ailleurs à ce sujet, disposes-tu de toilettes sèches ?).
Dans une jardin couvert, ce sont donc les apports que je qualifie d'horizontaux, provenant de l'extérieur du système, qui comblent sans nul doute les exports d'éléments minéraux. Mais dans le fond, je ne saurais pas quantifier ces flux de matière. On est sans doute là en présence d'un système extrêmement (!) plus durable que les systèmes agricoles conventionnels, certes, mais l'est-il à l'infini (ou proche de) ? Les systèmes naturels ayant un fonctionnement dans lesquels les transferts horizontaux n'existent pas vraiment. C'est la grande différence à mon humble avis.
Je n'ai pas la réponse à cette question et personne ne peut l'avoir aujourd'hui à moins de coûteuses analyses, et encore (...). De plus, je doute que soit bien utile de faire ces analyses sauf dans des cas bien particuliers de sols "pauvres".

Donc :
Que penses-tu de la mise en place d'une jachère de temps en temps, mettons tous les 5 ou 10 ans par bande de culture, où on laisserait la flore spontanée s'épanouir et ramener un peu des éléments minéraux qui sont en profondeur dans le sol, sans aucune intervention, avant de la recouvrir de foin à l'automne ? Est-ce que pourrait (intuitivement ou non) apporter quelque chose de bénéfique, un léger "+" par rapport à "uniquement des apports externes de foin" sur la surface ? Par exemple en remontant certains éléments qui sinon resteraient en profondeur bien longtemps puisqu'on ne leur laisse pas vraiment le temps de remonter par la flore spontanée...
Une partie de la question pourrait être posée autrement : l'efficacité des vers et de la faune est-elle meilleure que celle de la flore spontanée ? Comparable ? Moindre ? Dans quel ordre de grandeur ? L'un peut-il entièrement se substitué à l'autre ? Est-ce valable pour tous les éléments utile à notre organisme ? Sinon, lesquels ? Etc...
(ici on ne résout pas la problématique des différences de flux horizontales... Par contre un système de jachère bien géré et un retour des éléments minéraux pourrait donner les possibilités de s'en affranchir, théoriquement...).


Je me rends bien compte qu'on ne parle que d'éléments minéraux qui ne constituent qu'un faible pourcentage de la matière sèche des plantes, mais qui sont néanmoins vitaux pour la vie, bien que l'énergie dont elle a besoin ne provient pas directement de ces éléments mais bien du carbone constituant plus de 95% de la matière organique.
Mais j'ai l'impression qu'avec uniquement les vers, nos légumes, et le foin, on n'arrive pas forcément à ramener en surface tous les éléments qui restent "bêtement" en profondeur par rapport à une parcelle où la flore s'en charge naturellement.

La variabilité des éléments de réponses n'a d'égal que celles des climats, des sols, (...), et des façons de jardiner de chacun, j'en suis conscient aussi... :wink:

Voilà, j'espère avoir été clair... ;)
Merci et bon dimanche.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 22/01/17, 13:00

mayatilou a écrit :Bonjour,
j'aimerais savoir si Did continue ses essais avec le trèfle d'Alexandrie? dans le cas d'une grande parcelle avec l'impossibilité de trouver des grandes quantités de foin, si le trèfle d'Alexandrie est planté sur une partie de la parcelle, l'année suivante le couvert sera t-il suffisant pour l'implantation de transplants de légumes selon la méthode jardinier paresseux? Le trèfle peut-il être une bonne alternative au foin?
ensuite, la possibilité de cultiver avec un couvert vivant. quelles sont les plantes qui s'y prêteraient le mieux pour le jardinier paresseux?
merci


Ouf, cela fait, en peu de mots, en paquets de choses !

1) Je n'ai pas resemé de trèfle, parce que je n'avais pas de terre inoccupée suffisamment longtemps. Cela reste, à mon avis, un "engrais vert" de chois, dans ce contexte : terre "vide" au plus tard début juillet, pour que le trèfle s'installer, se développe, domine, fixe l'azote, etc... Il est gélif.

La difficulté est d'avoir un terrain nu. En une prairie, il ne sera pas possible de l'installer sans travail (sans désherber). Dans le cas de mon essai, c'était une bande de prairie bâchée à l'automne n / semis au printemps n+1 / développement durant toute la saison n+1 / gel durant l'hiver n+1 à n+2 / semis direct de légumes eau printemps n+2...

2) Non, le couvert ne sera pas suffisant, mais il y a déjà une bonne "base". Et une fertilisation, des reliquats d'azote. Mais les tiges de trèfles sont trop peu nombreuses, trop raides aussi, pour bien couvrir jusqu'à la récolte. On pourra rajouter des matériaux plus pauvres, vu qu'on a des reliquats azotés importants... Paille, feuilles mortes...

3) POur les couverts vivants, j'en suis au tout début. Mes essais vont dans le sens de :

- trèfles souterrains (mais semés tard, d'origine du pourtour méditerranéen, je pense qu'ils ne vont pas survivre !) ; à refaire donc...

- de quelques adventices spontanées couvrantes, tel le mourron blanc, la véronique de Perse, que j'ai "spontanément" chez moi ; j'essaye de voir comment en faire une propagation "contrôlée" et "contrôlable"...

J'en suis au tout début. Donc pas encore de "leçons" à tirer et d'éléments à diffuser !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par chivapianovasano » 22/01/17, 15:08

Pour rebondir (un peu à coté) sur la question de mayatilou, il y a quelque chose qui m'intrigue depuis un moment à propos de ces histoires d'engrais vert : toutes les légumineuses se valent-elles, et si non, pourquoi ?
L'idée derrière, c'est au lieu de "perdre" une saison avec du trèfle, semer à la place une légumineuse comestible (pois, haricots, lentilles ...), ce qui permettrait de récolter les légumes et de faucher le reste de la plante en le laissant sur place, quitte à compléter la couverture avec d'autres matériaux. Jusqu'à présent, je n'ai utilisé mes pois gourmands qu'en association avec d'autres légumes (qui leur servent d'ailleurs de tuteurs), jamais en parcelle de monoculture ; mais cela serait-il aussi bénéfique pour le sol que de semer du trèfle ?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 22/01/17, 18:29

Swiss_Knight a écrit :
1. il ne vient normalement pas de la parcelle sur laquelle il est étendu. On a donc un transfert horizontal de matière, chose qui dans la nature n’apparaît pas (ou peu) dans des conditions normales. Ce n'est pas un problème tant qu'on est propriétaire de la parcelle réceptrice puisque c'est un intrant très intéressant. J'imagine que l'inverse n'est pas vrai dans l'absolu (pour la parcelle qui exporte), mais qu'à l'échelle d'une (ni même deux ou trois) vie humaine ce n'est pas bien grave. Bref, ce n'est qu'un simple raisonnement. Il n'y a pas vraiment de question ici mais j'y viens.



Je vais répondre en "fractionné". D'abord, j'ai un peu de mal avec les citations multiples. Ensuite, de temps en temps, je "perds" du texte laborieusement tapé avec deux doigts. Donc autant limiter le risque. Et puis ce sera peut-être plus clair ?

Oui. Le foin constitue un transfert horizontal de fertilité, de la parcelle d'où provient le foin, vers le potager. Excellente observation, parfaitement exacte.

Le foin est donc au sens propre un "intrant" (ou "input"). Au même titre que des engrais organiques achetés, des terreaux, des composts issus de plateforme.

Mon objectif est et reste "Produire plus en travaillant moins". Et pas l'autonomie ou autosuffisance.

Je m'expose là à une sévère critique : je ne suis de loin pas auto-suffisant : ni en énergie (je suis connecté au réseau électro-nucléaire), ni en eau (connecté) ni en information (connecté), ni en médicaments...

Mais le foin provient de la parcelle voisine (cette anée) ou d'un site classé (espèce protégée) l'an dernier. Donc des zones jamais fertilisées.

Il existe, et en moyenne montagne cela peut être observer très facilement, des prairies naturelles qui ne sont jamais fertilisées.

Quel est le "miracle" : la décomposition des roches fournit des éléments minéraux, naturellement. La richesse en mycorhizes amplifie la capacité d'extraction. La légère acidification entourant radicelles et champignons y contribuent. Cette fertilité est très variable selon la nature du socle : les sols volcaniques sont très riches ; les sols sableux (silice) très très pauvres, comme l'était la craie de champagne avant fertilisation...

C'est donc la fertilité naturelle de la prairie voisine (ou du site classé) que je rapatrie.

Donc je pense que cela est "durable". En l'état.

Il faut que je quantifie un peu mieux la "productivité" de foin de ces espaces naturels. Chaque année, je me fais prendre de vitesse par l’agriculture. Je veux "évaluer" la surface et compter le nombre de balles qu'il produit, pour savoir combien de surface annexe il me faut.
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sicetaitsimple
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 23/01/17, 19:13

Swiss_Knight a écrit :Que penses-tu de la mise en place d'une jachère de temps en temps, mettons tous les 5 ou 10 ans par bande de culture, où on laisserait la flore spontanée s'épanouir et ramener un peu des éléments minéraux qui sont en profondeur dans le sol, sans aucune intervention, avant de la recouvrir de foin à l'automne ? Est-ce que pourrait (intuitivement ou non) apporter quelque chose de bénéfique, un léger "+" par rapport à "uniquement des apports externes de foin" sur la surface ? Par exemple en remontant certains éléments qui sinon resteraient en profondeur bien longtemps puisqu'on ne leur laisse pas vraiment le temps de remonter par la flore spontanée...


Pourquoi?
De mon point de vue, un potager traité 5 ou 10 ans en couverture permanente de foin (majoritairement) comme le fait Didier, il ne doit pas manquer d'éléments "nutritifs" (N, P, K pour simplifier). Il doit même dans certains cas et à certains moments dans l'année être excédentaire par rapport aux besoins des plantes.
Le problème me semble plutôt être de conserver ces éléments d'une année sur l'autre à un horizon de sol pas trop lointain et éviter leur lessivage.
Pour ça, les engrais verts sont la solution de base, mais deux problèmes:
- au potager, ça ne me parait vraiment pas évident si on veut cultiver intensivement une petite surface. Bien évidemment, c'est différent si à la fin d'une récolte en Juillet ou Août la parcelle se libère pour le reste de l'année. Assez rare quand même....où alors il faut peut-être penser à cultiver une plus petite surface et intensifier.
- et par ailleurs c'est quand même un peu antinomique avec le concept même de couverture permanente avec du foin ou autre biomasse, semer un engrais vert dans un paillasson pas facile..
En plus, une fois tous les 5 ou dix ans je ne pense pas que ça serve à grand chose.Si on veut piéger des nitrates, le problème revient tous les ans.
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