Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
dede2002
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par dede2002 » 27/01/17, 15:03

izentrop a écrit :...
Au lieu d’agiter des épouvantails, Vandana devrait plutôt soutenir l'institut Vasilov :x http://www.crba.fr/?L-institut-Vavilov&menu=44


D'après ce que je comprends, le meilleur moyen de "conserver" des graines, de conserver une espèce en fait, c'est de les faire vivre.
Il faut protéger non pas l'espèce en elle même mais son environnement, en l'occurence l'homme qui la cultive, dans le cas des espèces anthropisées (apprivoisées, domestiquées).
Les graines de la "banque", en admettant qu'elles se conservent, risquent d'être perturbées par les changement d'environnement qui auront eu lieu pendant leur sommeil.
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Mixieer56
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Mixieer56 » 27/01/17, 17:40

Pour rester sur les semences, ce matin j'ai acheté et dégusté du cerfeuil tubéreux cru et cuit. Vraiment délicieux mais un peu cher 17€/kg. Connaissez-vous le mode de reproduction de ce légume-racine qui semble peu productif et peu semé ? Merci.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par janic » 27/01/17, 18:04

did bonjour
Et tu noteras que la dame qui s'exprime contre les maïs hybride ne doute pas un instant qu'elle fait bien en... labourant avec les 120 CV de son beau John Deere.

Il ne faut pas tout mélanger !
La réaction est faite par rapport à la dépendance vis-à-vis des semences hybrides et donc de l’interdiction de faire ses propres graines à re-semer.
Accepterait-on qu’il y ait des humains hybrides avec des charrues à bœufs et de la bioculture ?
Ce qui est une des causes des diminutions du taux de MO (l'aération du sol accélère la minéralisation). Synonyme de "relargage" de CO2, séquestré jusque là (oxydation des matières organiques).

même chose ! Le sujet porte sur les semences pas sur les modes de culture.
Pas un mot sur la dépendance énergétique. A la louche, les 120 CV (je ne connais plus très bien les modèles depuis que je m'en fiche) consomment entre 60 à 100 litres de GNR par jour de labour [GNR = gazole non routier ; NB : détaxé ; NB : TIC / TICGN partiellement remboursés]. Qui dénonce ces scandales "écolo" ??? Pas la dame !

Même chose encore ! Il ne s’agit pas d’un discours sur l’écologie (même si ça en fait partie) mais sur la matière vivante, végétale et animale d’ailleurs, avec les brevets sur ceux-ci et la main mise sur ce vivant avec un comportement eugéniste par les grands groupes semenciers.
Je cite le web-agri :"Dans une exploitation laitière et porcine de 120 ha, il ressort que la puissance moyenne d’utilisation du tracteur de tête de 145 chevaux est de 38 %. Les consommations sont de 6 l/h à l’arrêt, de 10,65 l/h sur la route et de 14 l/h dans les champs pour labourer. ". Donc plus de 100 l, même ! Plutôt 150, puisque les agriculteurs admettent qu'ils ne sont pas aux 35 heures !

Personnellement, je suis pour la suppression des exploitations laitières et porcines (entre autres) pour des raisons aussi écologiques que sur la consommation d’énergies fossiles pour les tracteurs en question.
Sinon ils pourraient commencer par appliquer la méthode Pantone-Gillier et qui sait le font peut être déjà !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 27/01/17, 20:00

Mixieer56 a écrit :Pour rester sur les semences, ce matin j'ai acheté et dégusté du cerfeuil tubéreux cru et cuit. Vraiment délicieux mais un peu cher 17€/kg. Connaissez-vous le mode de reproduction de ce légume-racine qui semble peu productif et peu semé ? Merci.


J'ai de mon coté semé et repiqué du persil tubéreux [edit : semences achetées ; semées en godets sans aucune précaution particulière]. Sans difficulté particulière. Je ne l'ai pas récolté (comme beaucoup de légumes, comme mes céleris-raves, il s'est installé très tard).

Je suppose que c'est pareil pour le cerfeuil.

Ah, cette fiche indique un semis d'automne !!!
http://www.jardiner-malin.fr/fiche/cerf ... ereux.html

Re-ah ! Il y a moyen de faire "stratifier" les graines = un séjour au froid dans un sable humide ! Tu as encore toutes tes chances !!!
http://www.fermedesaintemarthe.com/A-13 ... ux-ab.aspx

Re-re-ah : mais cela me donne des idées !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 27/01/17, 20:05

janic a écrit :did bonjour
Et tu noteras que la dame qui s'exprime contre les maïs hybride ne doute pas un instant qu'elle fait bien en... labourant avec les 120 CV de son beau John Deere.

Il ne faut pas tout mélanger !


Je ne mélange pas tout. J'ai indiqué plus haut qu'il fallait une approche globale. Je préfère une approche "systémique".

Je souligne juste ces incohérences. Même si je sais qu'il est difficile de l'être, cohérent. Je me rends à tel endroit pour donner telle conférence en voiture (certes, une C1 au GPL, j'ai fait un petit effort de "downsizing", mais j'ai mes propres incohérences - et je vous les livre pour que vous me voliez dans les plumes !).

Et j'ai tendance à ne pas être convaincu par des arguments pointus sur un élément quand on n'en tire pas de conclusion plis globalement. Tel cet homme politique qui fait de la vertu le cœur de son discours mais qui en manque quand il s'agit des revenus de son épouse...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Ahmed » 27/01/17, 20:18

Bien sûr, Did, que le maïs hybride n'a pas été conçu au départ pour empêcher la reproduction des semences par les utilisateurs, mais avoue que le fait que les F1 soient, non pas stériles, mais non fidèlement reproductibles, arrange bougrement les semenciers!

J'ai fait une fois l'expérience d'élever un plant de tournesol F2 et j'ai obtenu une petite plante avec de nombreux petits capitules...

Tel cet homme politique qui fait de la vertu le cœur de son discours mais qui en manque quand il s'agit des revenus de son épouse...

C'est sans doute parce qu'il est particulièrement bien placé pour expliquer ce qu'il ne faut pas faire... :lol:
Et puis, un emploi bien payé et sans obligation de travail, voila ce qui devrait puissamment motiver les chômeurs... :wink:
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par chivapianovasano » 27/01/17, 22:44

Je réponds à une question posée 3 pages auparavant, mais cela me semble important de le préciser :
concernant le passage au congélateur des graines, cela ne me semble pas valable pour toutes les espèces.

J'ai déjà raconté il y a quelques jours que j'avais fait un essai avec des graines de tomates : passées au congélateur ou pas, elles ont germé pareil (et j'avais testé sur 4 ou 5 variétés). Donc pour les tomates, d'après mon expérience : non, ça ne les abime pas, mais ça n'améliore rien non plus, donc maintenant je me passe de cette étape.
Maintenant, je n'ai pas essayé pour tout, je ne sais pas ce que ça donne pour les salades, le persil, les pois, etc , vu qu'en condition classique chez moi (maintien des graines en sachets papier dans le garage, où la température en hiver est d'environ 5°C), ça repart bien. Si j'avais des difficultés avec certaines graines je tenterais peut-être la congélation - après tout, on ne risque pas grand chose à essayer ...

Concernant la stratification, je l'ai essayée pour des pépins de poire. J'avais trouvé sur le marché des poires Martin-sec, pas terribles à croquer mais excellentes en poires au vin. Donc j'ai essayé l'an dernier de reproduire ces poires chez moi, et selon le bon adage qui dit qu'il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, j'ai tenté en parallèle :
- les pépins semés directement, au chaud chez moi : rien
- les pépins plantés dans un pot laissé dehors, au froid (il n'a quasiment pas gelé l'hiver dernier) : j'ai eu deux pousses sur une douzaine de pépins
- les pépins laissés une bonne dizaine de jours dans le sable humide au frigo (en touillant de temps en temps pour "user" l'enveloppe), puis ensemencés à l'étouffée: là, j'ai eu plus de succès. Par contre, je me souviens d'avoir même mis quelques pépins environ 24h dans du vinaigre au frigo, et je ne crois pas que cela ait amélioré les choses (mais j'ai perdu les étiquettes, à la fin je ne savais plus qui avait été traité au vinaigre ou au sable ...)
Bilan : j'ai eu au printemps une douzaine de petits poiriers. J'en ai perdu pas mal, attaqués par l'oïdium, mais j'ai réussi à en sauver 4 ou 5 qui hibernent actuellement en pot dans une mini-serre, à l'extérieur. Ils ont perdu leurs feuilles, je vais bien voir si ça repart au printemps ... Bon, en fait, il n'est même pas certain que tout ceci me donne des fruits au final, si ça se trouve mes poiriers non greffés vont me donner des fruits immangeables, mais l'expérience m'amuse.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 27/01/17, 23:46

Ahmed a écrit :Bien sûr, Did, que le maïs hybride n'a pas été conçu au départ pour empêcher la reproduction des semences par les utilisateurs, mais avoue que le fait que les F1 soient, non pas stériles, mais non fidèlement reproductibles, arrange bougrement les semenciers!


Oui. Mais dans le film, c'est ce qui est dit et affirmé comme argument. C'est ce que dit la dame. Tu dis "bien sûr"... Visiblement, ce n'est pas si sûr pour tous.

Tu le sais, mais je le précise pour les autres, c'est la recherche du rendement qui a "orienté" les chercheurs de l'INRA, en ces temps-là "désintéressés" au sens des sociétés semencières (qui n'existaient pas encore sous leur forme oligopolistique actuelles ; il y avait alors des dizaines et dizaines de producteurs rien qu'en France), vers les hybrides. En exploitant l'effet d'hétérosis qui est important chez certaines espèces. En gros, c'est la "force" que beaucoup prêtent aux "bâtards".

Pour cela, il faut partir de "lignées pures" (en quelque sorte des races pures), qui ont des caractéristiques qu'on veut réunir, mais qui sont "physiquement" dégénérés. Si en circulant sur nos routes vous voyez des champs de maïs curieux, avec des plants assez petits, avec des rangées très différentes, c'est la production des semences hybrides.

En croisant les lignées, on obtient un hybride, qui dépasse chacun de ses parents.

Mais dès la génération suivante, cela dégénère "dans tous les sens". C'est la conséquence de l'hybridation. De même qu'un couple de métis peut engendrer des enfants très proches d'un des parents (très noirs par ex) ou très proches de l'autre (très blancs) ou très métis... C'est une loterie.

Donc les hybrides sont bien antérieurs à la concentration capitalistique telle qu'on la connait. Et qu'on peut dénoncer, en effet. Mais encore une fois, c'est le résultat d'un modèle de développement de l'agriculture, avec externalisation comme je l'ai écrit plus haut. Et d'une concentration capitalistique. Là encore, comme dans beaucoup d'autres secteurs. C'est le monde dans lequel nous vivons.

A noter que chez certaines espèces, cela ne marche pas aussi bien. L'effet "hétérosis" ne se produit pas sous une forme significative. Les semenciers ont essayé les blés hybrides, par exemple. Mais l'hétérosis n'a jamais été suffisante. Du coup, les hybrides ne se sont jamais "imposés" pour cette espèces (et plein d'autres). On a des "lignées stables", qu'on peut parfaitement reproduire.

http://www.terre-net.fr/observatoire-te ... 91147.html

Si l'objectif des semenciers avec les hybrides étaient d'abord la non-réutilisation, ils auraient imposés les blés hybrides (qui existent, mais ne sont pas supérieurs).

Comme je ne doute pas une seconde que si l'hybridation n'existait pas pour le maïs et quelques autres espèces, les semenciers contrôleraient quand même le vivant : y a-t-il moins de problèmes avec le blé que je viens d'évoquer ? avec les pommes ? les poires ? l'ananas ? la banane ? etc...

Mais je vais pas contester le fait que cela leur facilite la tâche. L'occasion fait le larron...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 27/01/17, 23:53

chivapianovasano a écrit :Je réponds à une question posée 3 pages auparavant, mais cela me semble important de le préciser :
concernant le passage au congélateur des graines, cela ne me semble pas valable pour toutes les espèces.

J'ai déjà raconté il y a quelques jours que j'avais fait un essai avec des graines de tomates : passées au congélateur ou pas, elles ont germé pareil (et j'avais testé sur 4 ou 5 variétés). Donc pour les tomates, d'après mon expérience : non, ça ne les abime pas, mais ça n'améliore rien non plus, donc maintenant je me passe de cette étape.
Maintenant, je n'ai pas essayé pour tout, je ne sais pas ce que ça donne pour les salades, le persil, les pois, etc , vu qu'en condition classique chez moi (maintien des graines en sachets papier dans le garage, où la température en hiver est d'environ 5°C), ça repart bien. Si j'avais des difficultés avec certaines graines je tenterais peut-être la congélation - après tout, on ne risque pas grand chose à essayer ...

Concernant la stratification, je l'ai essayée pour des pépins de poire. J'avais trouvé sur le marché des poires Martin-sec, pas terribles à croquer mais excellentes en poires au vin. Donc j'ai essayé l'an dernier de reproduire ces poires chez moi, et selon le bon adage qui dit qu'il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, j'ai tenté en parallèle :
- les pépins semés directement, au chaud chez moi : rien
- les pépins plantés dans un pot laissé dehors, au froid (il n'a quasiment pas gelé l'hiver dernier) : j'ai eu deux pousses sur une douzaine de pépins
- les pépins laissés une bonne dizaine de jours dans le sable humide au frigo (en touillant de temps en temps pour "user" l'enveloppe), puis ensemencés à l'étouffée: là, j'ai eu plus de succès. Par contre, je me souviens d'avoir même mis quelques pépins environ 24h dans du vinaigre au frigo, et je ne crois pas que cela ait amélioré les choses (mais j'ai perdu les étiquettes, à la fin je ne savais plus qui avait été traité au vinaigre ou au sable ...)
Bilan : j'ai eu au printemps une douzaine de petits poiriers. J'en ai perdu pas mal, attaqués par l'oïdium, mais j'ai réussi à en sauver 4 ou 5 qui hibernent actuellement en pot dans une mini-serre, à l'extérieur. Ils ont perdu leurs feuilles, je vais bien voir si ça repart au printemps ... Bon, en fait, il n'est même pas certain que tout ceci me donne des fruits au final, si ça se trouve mes poiriers non greffés vont me donner des fruits immangeables, mais l'expérience m'amuse.


Même si une généralisation hâtive est risquée, on peut partir du principe que les semences des plantes originaire de climats à hivers rudes ont besoin d'une période froide. Elles doivent avoir une dormance, pour ne pas germer à la chute du fruit, juste avant l'hiver. Qui serait fatal. Il y a donc une dormance. Souvent, cette dormance est levée par une action du froid, chez les plantes qui sont issues de zones climatiques connaissant le froid.

Mais chez d'autres espèces, c'est par exemple le passage dans l'estomac d'un oiseau ou d'un ruminant (donc une attaque "acide") qui lève la dormance... et débloque la germination.

Parfois, c'est deux "mécanismes" ensemble.

Je viens de répondre plus haut pour le cerfeuil tubéreux. Qui semble réagir de la même façon : stratification (qui est utilisée de façon très générale pour les arbres).
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 27/01/17, 23:55

Ahmed a écrit :
J'ai fait une fois l'expérience d'élever un plant de tournesol F2 et j'ai obtenu une petite plante avec de nombreux petits capitules...



Idem, sur des levées spontanées suite à quelques tournesols issus de graines achetées.
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