tu as écrit:
ça a de mon avis assez peu d'importance, en tous les cas personnellement je ne suis pas prêt à payer deux ou trois fois plus pour un paquet de graines de la même variété sous prétexte qu'elles sont "bio". Payer" veut dire qu'on achète avec des euros, pas qu'on produit ses propres semences ni qu'on échange avec son voisin, sur une foire des plantes,sur Internet,...
J’ai du mal à comprendre cette logique. La plupart d’entre nous, moi compris, dépensons des sommes plus ou moins importantes à acheter des babioles inutiles, qui finiront dans un tiroir, au grenier ou à la poubelle. Il suffit de noter ses achats régulièrement, au fil de l’année, pour s’en rendre compte.
Quel budget supplémentaire à l’achat de semences bio cela fait-il de plus que des non bio ? Dérisoire sur une année! Ce n’est donc pas une question de « payer » mais de choix dans ses dépenses et donc souvent, ainsi que dit précédemment, ce qui n’est pas déboursé pour de la qualité au départ, se paye par des frais un peu plus tard et ce dans tous les domaines de la vie, pas seulement pour des semences. C’est donc toujours un mauvais calcul !
Si l'intrant ( la graine) est gratuit, par définition son rendement est mathématiquement infini si on ne compte pas son travail.
Effectivement ! la surdépense (précédente) est largement compensée par une récolte de ses propres graines, qui seront de bonne qualité aussi, afin de la ressemer « indéfiniment » : persil, tomates, courgettes,etc… Les graines venant de parents malades nécessiteront sinon des traitements "bio" peut être, mais traitements tout de même, comme en sante humaine!
Même variété, c'est clair, c'est "même variété". Il y a des graines de "radis de 18jours" bio et d'autres non bio. A l'inverse il y a des variétés qui ne sont que "non bio" et peut-être certaines qui ne sont "que bio". Je ne parlais que de la première catégorie, celle où on a le choix.
Il est évident que le choix n’est possible que si les semences existent dans le domaine du bio et donc le jardinier est bien « obligé » ensuite de prendre ce qui est disponible. Ce que je soulevais c’était, dans la mesure où le produit existe bien, comment et pourquoi le jardiner écolo, conscient de la pollution et d’un héritage génétique fragilisant des graines non bio, choisirait-il ces dernières ?
La façon dont on les fait pousser me parait bien plus importante que leur pedigree.
Oui et non! Si le mode cultural est favorable à la bonne germination d'une plante, elle n'efface pas pour autant le pédigrée génétique transmis.
Supposons un enfant diabétique venant de parents diabétiques aussi, il pourra moins souffrir de sa pathologie avec un mode de vie protecteur, (donc moins de traitement médical) évidement, mais il sera et restera diabétique pour autant et pourra transmettre cette pathologie à ses enfants même si elle s'estompe au fil des générations conservant un mode de vie protecteur, mais resurgiront dans le cas inverse. Les plantes c'est la même chose! Donc des plants bio dans un sol adapté, par phénoculture par exemple, optimisent la qualité finale car nous en sommes les consommateurs ne l'oublions pas, et chaque aliment ne nous transmet pas seulement des composés , mais aussi leur énergie vitale qui se vérifie par la santé de la plante dans le sol (pas besoin de traitements).
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré