Heureusement, mon sol n'est pas lourd, mais plutôt limono-sableux avec autour de 20% d'argile. Je le trouve déjà bien grumeleux et j'ai tiré des racines de chiendent de 60 cm de long... (quel plaisir!).
Voici l'état des lieux après 4 semaines d'absence. (Le foin a été déroulé à Pâques)
Le terrain est propre, sauf à la jonction entre les planches et les passe-pieds recouverts de bâche tissée (il faudra faire mieux déborder le foin) et sauf dans la partie du fond, prairie qui a été juste couverte en avril et qui est encore bien active. (normal)
Les patates, repiquages d'oignons et de salades vont bien.
Par contre, le semis de haricots verts n'a pas levé. Le sol sous le foin est très humide (grosse pluie + grosse épaisseur de foin + sillon trop étroit , un seul trait de coupe écarté à la main + l'erreur d'avoir épandu des graminées coupées en vert sous le foin) et les haricots ont dû pourrir, ou être mangés (certains germes n'ont plus de cotylédons). Bref, ratage sur ce coup.
Au boulot! On n'a que trois jours!
Les plants ont 800 kms dans les pattes
Mise en place des tomates...
des poivrons, piments, aubergines...
Pour les haricots verts, les doliques, les plants de laitue, j'enlève le foin trop humide, et plein de la pourriture des graminées en vert, et je remplace par un paillage plus léger de tontes d'herbes hautes (hachées par la tondeuse et séchées).
Chat échaudé craint l'eau froide... Je rajouterai du paillage en juillet, quand ça aura levé.
Ce foin trop humide se roule en petites paillasses que j'utilise pour renforcer la protection sur le bord des planches.
Enfin, plus de place dans les planches pour planter les cucurbitacées... Je les installe sur le carré du fond, qui était encore une prairie, il y a un mois, et pleine de chiendent. Sous le foin, encore beaucoup de racines. Sur le foin, déjà de la verdure qui transperce.
Je fais trois essais.
1) ouvrir un trou dans le sol à la tarière et y déposer le plant (+ terreau demi-décomposé)
2) plantation sur foin, "à la " paysan.bio, avec deux cm de terreau demi-décomposé sous le plant et une pyramide par dessus.
3) et finalement, comme le temps presse (on est déjà samedi soir vers 20 h et je repars le lendemain), on fourre en vrac les derniers plants dans le tas de terreau restant, grossièrement étalé.
Les courges avaient l'air bien à leur aise dans ce compost pas trop mûr...
Vue d'ensemble, pour finir.
Il n'y a plus qu'à attendre six semaines pour revenir voir si tout va bien.