Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

[Ahmed]

Aurorenivert, ton prosélytisme indirect et involontaire est très sympathique: prêcher par l'exemple plutôt que d'exhorter les autres à faire ce que l'on ne fait pas soi-même est une excellente voie. Tes voisins se persuaderont eux-mêmes bien plus efficacement que par l'intervention d'un tiers. Si cela tarit quelque peu tes sources d'approvisionnement, il se pourrait que ce soit l'amorce d'un réseau plus grand et plus riche...

Une autre ressource à ne pas négliger, ce sont les entreprises paysagistes qui sont très contentes de décharger leurs déchets à proximité de leur chantier, plutôt que d'aller en déchetterie et de payer pour cela. Bien sûr, sous bénéfice d'inventaire préalable!
Bien que disposant de beaucoup de matière première, je ne dédaigne pas cette filière...

Merci pour la courgette, pas de problème de degré, je ne suis pas psy...

[aurorenivert]

Merci pour la courgette, pas de problème de degré, je ne suis pas psy...

Mais moi, si!...
Désolée, je n'élève pas le débat bien haut ce soir...!

[Did67]

On a aussi du mertensia maritima, pour ceux qui connaissent, alors là, le goût de la feuille, c'est carrément hallucinant!

Je découvre...

http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/m ... ,1392.html

Bon, en Alsace, le sable salé et les embruns, c'est pas la porte à coté !

Tu cultives ???

[Julienmos]

Une question, tu as protégé par du voile, les salades notamment?

oui, au début j'ai mis un petit voile, précaution sans doute inutile car les salades supportent une faible gelée je crois...

[aurorenivert]

On a aussi du mertensia maritima, pour ceux qui connaissent, alors là, le goût de la feuille, c'est carrément hallucinant!

Je découvre...

http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/m ... ,1392.html

Bon, en Alsace, le sable salé et les embruns, c'est pas la porte à coté !

Tu cultives ???

On tente! Le pied est petit, la couleur bleutée du feuillage est jolie, la feuille semble insignifiante comparée à son arôme très puissant, les limaces semblent l'apprécier les meconopsis (pavots bleus) qu'on a semé dans le même massif se développent bien, ce qui est une première pour nous, j'espère qu'ils vont fleurir!

[Julienmos]

Bref tout baigne

Je confonds ou c'était bien toi qui étais bien inquiet... Ton sol était "lourd", pas comme le mien ... ???? Etc...

Donc tu ne peux pas savoir combien cela me fait plaisir.

Un scoop : je réponds souvent positivement à vos questions "par conviction", mais difficile d'être sûr quand on sait combien tout cela est complexe... Je finis par me "raisonner" et me dire : "y'a pas de raison que chez lui cela ne marche pas"... Mais c'est généralement sans filet !

inquiet non (même si j'en donne parfois l'impression) mais un peu sceptique certainement, justement à cause principalement de "mon sol", j'avais toujours cette idée que c'était ce point qui était déterminant: le sol, sa composition, son pH...

que si le "potager du Paresseux" était une telle réussite, c'était, dans mon idée, en tout premier lieu grâce à la "qualité" de son sol, plus que par tous les autres aspects (non travail, couverture foin, BRF, champignons, vers de terre aggradation etc)...

qu' il serait difficile d'avoir de bons résultats en ne travaillant pas un minimum un sol lourd et compact comme le mien en sortie d'hiver, malgré la forte activité des vers de terre, malgré la phénoculture etc...

que l'aggradation prendrait des années... et que même bien aggradé, riche en mat organique, en humus stable, il resterait quand même argileux et lourd avant tout, et que je ne serais pas près de le voir, ce fameux "couscous"...

que la couverture de foin, n'aurait pas une si grande efficacité sur un sol lourd, puisqu'il retient déja relativement bien l'eau...

que ce foin n'aurait pas autant d'importance en tant qu'"engrais" lors de sa dcomposition, puisqu'un sol lourd est déja plus riche en éléments nutritifs qu'un autre...

bref bien que convaincu par les arguments scientifiques qui sont derrière tout ça, et la pertinence, voire la nécessité, de ne plu toucher au sol et d'avoir le sol le plus vivant possible, en étant toujours couvert, j'avais des doutes par rapport à la réussite du truc. Mais là maintenant , plus de raison de douter, en tout cas pour cette année je pense que ce sera satisfaisant, voire davantage (mais j'en demande pas davantage).
Ceci dit, la chaleur et le réchauffement rapide du sol ces derniers temps, cela a certainement aidé un peu...

[Did67]

que si le "potager du Paresseux" était une telle réussite, c'était, dans mon idée, en tout premier lieu grâce à la "qualité" de son sol, plus que par tous les autres aspects (non travail, couverture foin, BRF, champignons, vers de terre aggradation etc)...

Je me rends compte que c'est bien là une idée assez répandue : en somme, ce n'est pas la "technique" assez "réfléchie" (bien que très simple à mettre en pratique) qui me vaudrait de beaux légumes, mais la chance d'avoir un "bon sol" au départ...

[A noter : quand on n'a pas envie de changer sa façon de faire, ou qu'on craint de le faire, il est assez classique de se chercher des excuses - "chez moi, cela ne marchera pas en est une !]

Dans la dernière vidéo, je filme la "prairie naturelle" de laquelle je pars, pour montrer à quel point c'est un sol pauvre (voire très pauvre). J'ai certes la chance d'avoir sans doute une "granulométrie" (une composition en argiles, limons, sables) assez équilibrée (assez argileuse, mais pas que !).

Et c'est pour cela que ton témoignage m'a tant fait plaisir : c'est bien la "technique" qui est performante (mis à part le "retard à l'allumage en sortie d'hiver, qu'il faut accepter comme le principal défaut). Y compris en sol argileux.

Oui, on peut mettre n'importe quoi (cartons, pailles, sciures, tontes) et obtenir des légumes. Comme on peut en obtenir avec un motoculteur, des engrais chimiques et des pesticides. Aucun doute. La nature est résiliente et pardonne presque toutes les erreurs.

Mais on peut obtenir bien plus en "optimisant", donc en apportant la "meilleure nourriture"...

[phil53]

Le terrain, son exposition, doit avoir de l'importance. Dans le terrain que je squatte.
J'ai commencé l'an dernier sur un petit bout de 5x5m environ pris au hasard. Cette année je suis passé à 100m2.
Le premier devrait être plus riche car il a bénéficié du foin de l'an dernier (du fait du temps pas très propice, je n'ai pas retiré grand chose)
Cette année l'ail qui est dans la partie nouvelle est bien plus belle que l'autre. J'ai remarqué ça hier en faisant le paresseux. J'observais le terrain., j'ai vu ça et en continuant j'ai remarqué aussi qu'a certains endroits non cultivés l'herbes est plus ou moins dense.
Je soupçonne les pruneliers qui sont à 2m de venir pomper sur ce premier carré. Leur ombre n'arrive que le soir.

[Did67]

Merci d'ajouter ça. En effet.

Bien entendu que cela joue.

L'idée que je voulais exprimer est que dans une situation donnée (sol, exposition), la phénoculture donnera assez vite de meilleurs résultats (sauf zones hydromorphes - dominées par l'eau et peut-être quelques autres situations particulières que j'ignore). Aggradation, vie intense dans le sol, substances humiques, gestion de l'humidité, fertilisation naturelle et complète, etc "favorisent" les légumes...

Dans mon potager, les résultats, ce n'est pas juste la faute à "j'ai de la chance...". [Ou alors celle d'avoir bien réfléchi mon système]

[Moindreffor]

Bonjour
quand je parle de jardin minuscule, c'est 2 bandes de 8m sur 2m au départ, entourées de buis, (l'idée de départ était sur la base d'un jardin de curé), pris sur la partie ornementale mon terrain en tout est plus petit que la seule partie de jardin de Did

j'ai toujours cultivé plus ou moins ce jardin, je l'ai toujours fais bêcher, je ne peux pas le faire moi même et c'est bien là ce qui me désole, ne pas pouvoir être indépendant dans mon jardin, et puis au hasard d'une discussion entre collègues, le mot permaculture est arrivé sur la table, en rentrant un peu de recherche sur le net, beaucoup de déception (j'ai fait chimie biologie en fac) du tout et surtout du n'importe quoi et puis comme une révélation je tombe sur le "jardin du paresseux"

j'ai pris comme pseudo moindreffor car c'est ma philosophie, en faisant travailler sa tête on repose ses bras, et ce jardin du moindre effort, Did à choisi "paresseux" mais on reconnait bien là son côté provocateur, était pour moi la solution

donc l'espoir de pouvoir prendre de nouveau du plaisir à jardiner renaît, pour cela j'ai une question simple, je souhaite garder mes buis, mais comme dit plus haut je ne peux pas faire grand chose donc je fais tailler mes buis, mais ils ne sont pas comme je voudrai, trop large et je voudrai revenir à une largeur plus acceptable, donc est-ce que si je taille dedans ça va repousser même si la première année je vais devoir raccourcir pas mal

merci