par Did67 » 01/07/17, 12:43
Oui, les condensations sont un problème. Et nous sommes là très inégaux : c'est très fortement conditionné par la situation, le "micro-climat" et bien sûr l'aménagement.
J'ai montré l'an dernier la monumentale connerie que j'avais faite en plantant des tomates dans la parcelle située à l'ouest des framboisiers : ombre portée jusqu'à 11 h du matin sur les pieds de tomate ; rosée jusqu'à la même heure et mildiou foudroyant...
Donc pour moi, il faut veiller au soleil du matin.
Je pense aussi que "l'ensachage", les "mini-serres" fermées sont des armes à double tranchant puisqu'elles augmentent les condensations en maintenant une ambiance plus humide.
Pour la même raison, je pense que ne pas tailler et maintenir une végétation exubérante augmente le risque. Faire "monter" les pieds le diminue (il se forme une couche d'air fraiche à proximité du sol ; plus haut l'air est un peu plus chaud). Réduire la densité pour que l'air circule aussi...
Ceci explique que les uns, même sans considérer ces facteurs, ont la chance de réunir une situation favorable, des tomates en haut d'un versant éclairé au soleil du matin, devant un mur accumulant la chaleur, à l’abri éventuel des pluies, sur un terroir à tendance "sèche", vont égrainer tout un tas de "techniques miraculeuses", convaincu que cela marche. Certains ne taillent pas et on des récoltes imposantes... D'autres traitent avec telle décoction et sont convaincus que cela marche et vous la recommandent...
Et vous, dans un bas fond où stagne l'air plus frais et humide, ou moi, avec la proximité d'une forêt, juste à l'Est de mon potager, qui maintient une ceinture fraiche qu'on sent très bien le soir tard en été ou au petit matin (fraicheur = plus grande humidité, les millions de l d'eau évaporés par la forêt sont là) etc... vous essaierez tout ça et cela ne marchera pas !
J'ai au mois à deux reprises (2014 et 2016) eu des pieds non taillés non traités (en 2014, j'avais mis deux ou trois fois du Frutogard) : les fruits étaient "gerçuré" par le mildiou avant même la première récolte, les pieds "cramés" comme passés au lance-flamme. 2015, avec la canicule, a échappé à la règle...
Donc nous ne sommes pas égaux devant le mildiou, mais pluies et condensations, qui mouillent le feuillage, sont, sans aucun doute pour moi, les clefs.
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