moinsdewatt a écrit :grelinette a écrit :On trouve sur internet quelques valeurs, de l’ordre de 300 à 400 degrés dans le circuit primaire, c’est à dire le circuit dont l'eau va récupérer directement la chaleur produite par la réaction nucléaire, (Cf. le site d’EDF) … alors que la réaction nucléaire est capable de produire quelques 15 000 000 de degrés Celsius. (On "joue" avec quinze millions de degrés pour en utiliser 300 ! ).
Non, il n' y nulle part 15 000 000 de °C dans un réacteur à fission.
Vous n' avez rien compris à ce qui se passe dans un réacteur à fission. Relisez Wikipedia.
Désolé je ne suis pas spécialiste en la matière et j'attends d'ailleurs de ce type de discussion de mieux comprendre ce qu'est le nucléaire, mais surtout, hormis les nombreux risques et dangers connus et inhérents à cette énergie, pourquoi ce sujet suscite autant d'oppositions et de désaccords et avec autant de virulence, sur fond d'échanges de chiffres et d'informations qui sont systématiquement remise en question ???!!!
(les débats sur d'autres fils, et sur celui là également, en sont des exemples flagrants).
Pour le néophyte que je suis il est bien difficile de se faire une idée entre ceux qui disent que le nucléaire est une énergie propre et moins dangereuse que les autres, et les autres qui prétendent que l'exploitation de cette énergie est non seulement plus polluante et peut accessoirement obérer lourdement l'avenir de notre planète, voire la détruire... Heu, bon, oui d'accord, qui dit la vérité, qui dois-je croire ?...
Ceci dit, en lisant les discussions de ce forum sur le sujet du nucléaire, discussions auxquelles visiblement participent des spécialistes, je constate d'une part que TOUTES les données avancées par les uns et les autres sont toujours systématiquement contredites et sujettes à opposition, et d'autre part, qu'il est très difficile d'avoir des informations fiables, même en cherchant sur le web.
Sur Wiki j'ai lu ceci :
Chapitre : Mécanisme de la fusion : ...
Température très élevée : Les énergies nécessaires à la fusion restent très élevées, correspondant à des températures de plusieurs dizaines ou même centaines de millions de degrés Celsius selon la nature des noyaux (voir plus bas : plasmas de fusion). Au sein du Soleil par exemple, la fusion de l’hydrogène, qui aboutit, par étapes, à produire de l’hélium s’effectue à des températures de l’ordre de quinze millions de kelvins, mais suivant des schémas de réaction différents de ceux étudiés pour la production d’énergie de fusion sur Terre. Dans certaines étoiles plus massives, des températures plus élevées permettent la fusion de noyaux plus lourds.
Certes, j'ai mal lu et les "centaines millions de degrés Celsius" correspondent aux énergies "nécessaires" (sans trop savoir d'ailleurs si c'est la température qu'on doit fournir pour lancer la réaction, ou si c'est celle de la réaction elle-même) mais ça ne change pas grand chose à ma constatation (naïve) de base qui est que "on joue avec des millions de degrés pour finalement n'utiliser que les quelques 300° nécessaires à chauffer l'eau du circuit primaire".
D'ailleurs, voilà encore une chose que je ne comprends pas bien : comment peut avoir un bilan global positif, en terme d'énergie produite et utilisable, si on doit fournir des températures très élevées pour finalement en récupérer de très basses, toute proportion gradée (330°) ?...