Thouvenel a écrit :paysan.bio a écrit :Bonjour,
tous ces oignons ont été plantés en même temps.
certains directement: la ligne du milieu
pour les autres,j'ai coupé la queue avant de les planter.
c'est un peu de travail mais je trouve que la vitesse de reprise est bien plus rapide.
P1090976.JPG
vu de côté :
P1090977.JPG
je pense que la vitesse de démarrage est importante pour le calibre futur.
ça marche avec toutes les alliacées.
je suis en train d'essayer d'autres techniques de démarrage rapide.
à suivre...
Sur cet échantillon c'est flagrant en effet.
Cette expérience m'interpelle : pourquoi une plantation de bulbilles dès mi-décembre ? Quelle variété ? Tu repiqueras plus tard ? Tu gardes ta caissette de terreau au frais ?
J'essaierais bien avec des "keravel" (type Roscoff).
c'est bien la queue des oignons que j'ai coupé.
les racines sont inexistantes.
là ce sont des Stuttgarter mais je le fais aussi avec les autres variétés.
j'habite dans la Drome il fait assez froid à cette époque.
si je plante des oignons dehors, ils ne commencent pas à pousser car ils ont trop froid .
en les plantant en intérieur, je déclenche la pousse des racines puis des tiges.
il suffit de repiquer dehors dès qu'on a l'impression que les tiges commencent à filer.
et là...ça continue à pousser.
cette avance prise joue, à la fin, sur le rendement.
couper les queues permet, à mon avis, de ré humecter plus rapidement le cœur de la plante.
d'où le démarrage plus rapide par rapport à un oignon sec.
je fais actuellement des essais de trempage des oignons, un peu comme pour les graines, pour savoir si cette technique suffirait et surtout si elle apporte un bénéfice par rapport à la plantation classique d'oignons secs.
les plantes sont formidables, elles ont des capacités insoupçonnées.
souvent, il suffit de jouer un petit peu avec leur physiologie pour les aider à exploiter tout leur potentiel.