Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

[ibex]

on a fait pas mal des mares avec de la bâche EPDM, c'est assez lourd à mettre en place si le bassin est grand, il faut prévoir d'être plusieurs pour ne pas trop galérer. Bien faire le profil de la mare en escaliers, poser un géotextile et recouvrir les arêtes de sable avant de poser l'EPDM. Prévoir un échappatoire pour les bestioles qui vont tomber dans l'eau bien sur. En Isère il y a des subventions pour mettre en place des mares, je ne sais pas ce qu'il en est ailleurs.

[Adrien (ex-nico239)]

Ah je ne savais pas qu’il avait des subventions... la nôtre étant ridicule je doute que ce soit pris en compte.

En fait on a d’abord réalisé la petite avec un bassin thermoformé... pfff sur notre terrain en pente c’est très galère à poser correctement.

Du coup on l’a viré et on trouve que c’est bien plus cool avec l’EPDM et en plus on peut faire un bassin un peu plus grand et plus profond.

Pour le profil ça risque d’être 3 côtés «à pic» et un côté en pente douce style plage : mais rien n’est définitif.

[Julienmos]

merci de vos réponses. Perso ce serait un tout petit bassin de maxi 2 m², faute de place.
L'évaporation doit être énorme en été je suppose...

[gek]

Hello,

J'en ai aussi fait une (mare) low tech en EDPM avec géotextile en dessous, 3h à trois copains pour creuser et poser les bâches. Ensuite l'habillage prend du temps mais ça vaut le coup. Quant aux moustiques, sans poissons mais vite colonisée par tout un tas de bestioles (libellules, notonectes) les larves se sont faites dévorer en quelques jours et plus rien depuis. Il faut mettre beaucoup de plantes dont des immergées pour oxygéner l'eau.

[Den54]

Hello,

J'en ai aussi fait une (mare) low tech en EDPM avec géotextile en dessous, 3h à trois copains pour creuser et poser les bâches. Ensuite l'habillage prend du temps mais ça vaut le coup. Quant aux moustiques, sans poissons mais vite colonisée par tout un tas de bestioles (libellules, notonectes) les larves se sont faites dévorer en quelques jours et plus rien depuis. Il faut mettre beaucoup de plantes dont des immergées pour oxygéner l'eau.

Il y a 2-3 ans, j'avais projeté d'en faire un assez grand, mais j'ai abandonné en route; je m'étais inspiré d'un site assez bien fait il me semblait, pour débutants ou non, http://www.passionbassin.com/

@Thouvenel, merci pour les précisions plus haut, je vais regarder pour ton trèfle alors ^^

[Den54]

Pour les subventions en Isère, j'ai regardé vite fait, c'est réservé aux communes semble t-il.

Et attention pour les amoureux des mares(des vraies), ce ne sont pas des bassins, et elle sont soumises à réglementation (notamment demande en mairie, et à moins de 50 m d'un voisin...quelle que soit la taille)Ce serait quand même dommage de devoir la combler -avec ses habitants- à cause d'un voisin "dans son bon droit"
https://www.efl.fr/actualites/particuli ... 0e3fc3502d

(On ne peut même plus ou presque déjà dans nos campagnes avoir un poulailler et son coq... )

[phil53]

Est ce que la taille du caïeu présume de la taille de la gousse qu'il fera?

[Did67]

J'ai lu - mais pas expérimenté moi-même - qu'en effet, il convenait de planter les caïeux les plus gros (extréieurs) si on voulait avoir de gros ails...

[Mais je me rappelle aussi avoir lu qu'il fallait bêcher, qu'il fallait fertiliser, qu'il fallait traiter, qu'il ne fallait surtout pas mettre les oignons dans une terre riche en matière organique, etc etc etc... Donc je doute de ce que je lis. J'essaierai de faire attention à la récolte, car j'ai tout mis dans mes ails d'automne que j'avais acheté, le moindre caïeux, du plus gros - externes - ou plus petits - interne. Je ne pourrais faire objectivement le lien, mais s'il y a des grosses et des petites têtes, on ne saura pas. Mais s'il n'y a que des grosses, ou que des moyennes, ou que des petites, on saura que ce n'est pas en rapport avec la taille des caïeux plantés !]

[Did67]

Sur la question des mares, hormis l'aspect "technique de construction" :

a) Une mare "vivante", au même titre qu'un sol vivant, a son intérêt. Certains des animaux qui l'habitent ou qui habitent à proximité, ont leur rôle dans un potager. Par exemple, les crapauds mangent... des limaces ! C'est peut-être moche, mais efficace ! J'étais heureux - quoique surpris - d'en trouver un dans ma serre, sous le goutte-à-goutte au pied d'une tomate ! Les milieux humides attirent aussi, par exemple, les couleuvres, qui sont des carnassières (rongeurs)...

b) Mais pour former un "écosystème" vivant, il faut plus qu'un petit trou d'eau ! Il y a des questions d'inertie thermique, de quantité d'eau, de différentes zones (humides, peu profondes, profondes)... Je pense que pas plus qu'une jardinière n'est un "potager en sol vivant", une petite mare n'est une zone humide ayant un intérêt écologique... C'est juste de l'amusement - ou presque.

c) Pour savoir combien une mare évapore de "hauteur d'eau", il faudrait connaître l'évapotranspiration du lieu. C'est une donnée climatique, pas facilement accessible (elle est vendue, pour ceux qui pratiquent l'irrigation). Dans un vieux rapport, pour l'Alsace, j'ai trouvé : Juin : 100 mm / Juillet : 110 mm / Août : 90 mm. Pour ces 3 mois, cela fait donc une lame d'eau de 300 mm = 30 cm.

[Did67]

tu peux semer du trèfle incarnat qui sera assez rustique et à floraison magnifique, tu auras un vrai couvert. Attention les jeunes plantules sont fragiles au gel, le semis doit donc être fait fin août pour que le trèfle ait eu le temps de se développer.

Les trèfles sont d'une façon générale, de gros producteurs de biomasse, qu'on peut tondre et retondre. Ce sont des légumineuses, qui, en terrain pauvre, peuvent fixer l'azote atmosphérique. L’enracinement est puissant mais de type "pivot" (alors que les graminées ont des petites racines partout en surface - d'où un effet "visible" d'émiettement, mais pas profond. Les trèfles vont plutôt descendre et faire des galeries une fois la plante morte...

Le trèfle incarnat n'est, normalement, pas gélif. Donc on peut l'installer en fin d'été pour le "cultiver" l'année d'après.

Les trèfles d'Alexandrie (et de Perse, que j'ai déocuvert récemment) sont gélifs. Là, c'est plus pour les "extensifs" qui vont consacrer une planche, une année, à cette culture, qui "crèvera" toute seule l'hiver qui vient. Ils sont assez rapides et on peut en cultiver après une culture rapide (oignons, aïl, par exemple)...