Au sujet du sillonnageDans l'hérault, on peut commencer à semer en pleine terre certains légumes.
Mais il faut "sillonner". L'achat d'un coupe-bordures est un casse-tête et les prix font qu'il ne faut pas se tromper : c'est vraiment de l'investissement, alors autant que cela dure longtemps et qu'on ait le bon outil.
En attendant, le "sillonnette à base de couteaux à pain existe, la scie égoïne cela marche, mais dans un foin trop récemment posé, il est impossible de scier.
Alors il y a longtemps que l'humain a inventé le "sillo-mains". Bien sûr vous voyez que sur la photo mes sillons ne sont pas très droits ; mais la nature n'y prête guère attention (pour autant que la nature puisse "prêter attention" à quoi que ce soit -- anthropocentrisme quand tu nous tiens !). Les semis lèveront aussi bien -- selon les conditions de l'environnement.
J'ai donc procédé ainsi sur ma largeur de 5 mètres :
- sur les genoux, je commence par un bout de la ligne et à reculons, j'ouvre le foin humide et en décomposition, le déportant sur les côtés pour laisser ouvert un sillon de 10 à 15 centimètres, laissant apparaître le sol.
- je passe les dents de la fourche (à foin) dans le sillon pour ameublir la terre dans laquelle je vais déposer les semences.
- les semences déposées, je passe avec un petit rateau (manche de 25 cm, fer de 10 à 15 cl de large) pour couvrir le semis.
- sillons à la main
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J'ai trouvé que c'était nettement plus rapide que de sillonner avec la scie et moins fatiguant. Bien sûr, il faut accepter d'être sur les genoux, mais sur la couche de foin ce n'est pas désagréable (pour quelqu'un qui ne souffre pas du dos ... et des genoux).