Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Pour répondre à " être chafouin" ; dans ma pelouse sur laquelle en novembre dernier j'ai mis ma couche de foin, en février j'ai fait un sillon ( dans le foin, donc mis le sol à nu et pas encore vraiment aggraver) avec mes mains sur 10 de large et 2 m de long. J'ai mis des graines de radis, et tout à pousser. Je dirais même mieux que lorsque j'en mettais dans une terre plutôt préparer. Par ailleurs dans cette parcelle j''y ai aussi mis des feuilles mortes et divers déchet de cuisine à l'image de ce que fait Did, ( je n'avais pas assez de foin mais je voulais que toute la parcelle soit couverte), et bien surprise, entre les rangs d'oignons et d'échalotes que j'ai mis, " mes déchets verts" dont des restes de tomates ont poussées et font maintenant 15 à 20 cm et se porte à merveille. Pourtant je peux te dire que de l'argile et en plus crayeux il en ai bien question chez moi. J'en profite pour vous dire que j'en ai conclu au vu de ce que je constate, il n'est plus question pour moi avec la méthode foin comme couverture de jardiner avant au moins avant la mi- mai. En effet avant cette période et un réel réchauffement de la terre rien ne pousse. Mes choux( pour la plupart dégustez par les pigeons et les baveuses non ferromolé) ont commencé seulement à se développer qu'à cette période. En dehors des salades, le jardinage pour moi maintenant c'est mi- mai, sauf pour la serre et les godets bien sur.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
la phenoculture permet plus qu’une approche différente du potager. Il y a des problèmes invariables en conventionnel qu’il faut oublier.
La montés en graines d’adventices ou d’engrais vert n’est plus une gêne. On sait le stock considérable du sol mais elle ne gène pas.
La compacité du sol, puisque maintenu humide (ça marche moins bien avec mes lignes larges) n’a pas non plus d’importance, une bonne part de mes semis l’année Dernière on été posé au sol et recouvert de terre puis d’un ombrage de foin ou paille, parce que je suis absent, sinon il est suffisant de le maintenir humide par l´arrosage.
L’enrichissement par l’engrais, ou le compost n’a plus d’intérêt non plus, tout étant apporté par la dégradation du couvert. À relativiser peux être au début du printemps.
L’arosage devient quasiment inutile une fois le semi démarré. Pour la plantation j’ai compris avec les tomates et potirons en mai, après 1,5 ans de couvert, pourquoi Didier dit ne pas arroser à la plantation. J’ai pourtant arrosé.....
Dans le potager du verger, une terre grasse et trempée, plusieurs vers à chaque trou, y compris au plantoir. Quelque mètres plus loin, dans l’herbe pourtant ombrée par les arbres, les crevasses sont déjà là....dans le potager du vivier, après 5 jours sans pluie, la terre est à peine humide à 15cm de profondeur, (mais chaude)
Olivier.
La montés en graines d’adventices ou d’engrais vert n’est plus une gêne. On sait le stock considérable du sol mais elle ne gène pas.
La compacité du sol, puisque maintenu humide (ça marche moins bien avec mes lignes larges) n’a pas non plus d’importance, une bonne part de mes semis l’année Dernière on été posé au sol et recouvert de terre puis d’un ombrage de foin ou paille, parce que je suis absent, sinon il est suffisant de le maintenir humide par l´arrosage.
L’enrichissement par l’engrais, ou le compost n’a plus d’intérêt non plus, tout étant apporté par la dégradation du couvert. À relativiser peux être au début du printemps.
L’arosage devient quasiment inutile une fois le semi démarré. Pour la plantation j’ai compris avec les tomates et potirons en mai, après 1,5 ans de couvert, pourquoi Didier dit ne pas arroser à la plantation. J’ai pourtant arrosé.....
Dans le potager du verger, une terre grasse et trempée, plusieurs vers à chaque trou, y compris au plantoir. Quelque mètres plus loin, dans l’herbe pourtant ombrée par les arbres, les crevasses sont déjà là....dans le potager du vivier, après 5 jours sans pluie, la terre est à peine humide à 15cm de profondeur, (mais chaude)
Olivier.
Dernière édition par olivier75 le 02/06/18, 10:07, édité 1 fois.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Calousorb,
Fève, petits pois, épinard et salades peuvent (doivent) être semé en sol froid. Les pommes de terre aussi s’en accommodent bien, elle ont plus peur des gelées une fois sorties. Pareil pour les épices.
Olivier.
Fève, petits pois, épinard et salades peuvent (doivent) être semé en sol froid. Les pommes de terre aussi s’en accommodent bien, elle ont plus peur des gelées une fois sorties. Pareil pour les épices.
Olivier.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :Les "overdoses" d'azote sont responsables de goûts amères chez pas mal de légumes. Nous sommes toujours surpris du goût sucré de nos choux, choux de Bruxelles, comparé aux produits du commerce !
L'urine a un autre problème : l'excès de sodium, qui "passe" dans le légumes... Un mai avait pris l'habitude de pisser à proximité de ses légumes, des melons, qui étaient magnifiques. Sauf qu'ils étaient... salés !
Les plantes sont pauvres en sel, d'où les apports que fait l'homme, dans son alimentation et celui de ses animaux. Qui le renouvelle via l'urine. Mais qui n'a rien à faire dans les sols... Les plantes en font une consommation "inutile" - le sodium passe dans les plantes, sans utilité.
Bonjour, voilà qui peut-être répond à ce que j'ai constaté il y a un mois:
j'ai cuelli quelques poireaux sauvages dans un pré que j'ai consommé en vinaigrette mais plus jamais j'en mangerai! ils étaient très très amers si bien qu'après en avoir mangé un peu(heureusement)le reste est parti dans les déchets mon épouse en ayant mangé très peu.Conséquence:j ai eu des nausées pendant un jour les morceaux de poireaux non digérés(uniquement) étant rejeté de l'estomac;Après cet épisode et avoir fait des recherches je n'ai rien trouvé sur ce sujet j'ai vérifié que c'était bien du poireau sauvage etc....; je pense que le paysan y a déversé les urines de ses animaux à la fin de l'hiver provoquant un accès d'azote(pour avoir un beau foin
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Re: Re:
Oui mais ici on parle bien de légume avec la nécessité qu'il croisse relativement vite selon l'espèce et non d'arbre qui pousse peu à peu sur des années. Je ne souhaite pas forcément travailler mon sol (pour indication : j'ai quand même gardé en tout disons deux m2 de pdt avec un sol travaillé comme je le faisais l'année dernière cad grelinette 1 ou 2 fois l'an + griffage + buttage) sinon je n'aurais pas choisi d'échanger sur ce forum.Moindreffor a écrit :comment nommerais-tu un mur de maison comme sol, et un arbre comme système racinaire?
sol très très dur, si on peut parler de sol et la racine pour s'ancrer profond y a pas mieux et bien dans une rue du village d'à côté, un arbre pousse dans la façade, d'une vieille maison, personne n'a travaillé le sol, ne l'a ameubli et pourtant il est de plus en plus grand d'année en année, pas un bonsaï je t'assure, après à toi de voir si tu veux travailler ton sol ou non, moi j'ai choisi
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- être chafoin
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Je vois ce que tu veux dire...même si "compacité naturelle" s'oppose à "aggradation commencée". Ma question porte sur l'argument, certes sorti d'un contexte un peu ancien, je ne sais pas si Didier en parle aujourd'hui tel quel...olivier75 a écrit :Le tassement, ou la compacité naturelle du sol selon sa teneur en argile, me semble être un faux problème, un reste culturel, une fois l’agradation commencé et le couvert maintenu, Les racines, y compris les racines pivotantes types radis, font leur place, il ne faut pas oublier que la matière séche est faible, l’eau transite.
Dans un sol naturellement compacté comme une prairie je doute que les racines pivotantes type radis, carottes s'installent aussi facilement que les racines touffues des graminées ! Je vois bien des adventices (comme la potentille qui a une grande racine mais c'est un tubercule vivace qui peut accumuler longtemps de l'énergie) et certaines légumineuses pousser (et mon sol se prête très bien à la culture de légumineuse) mais je pense qu'elles ont d'autres avantages qui leur permettent de s'implanter.
Par contre si on les aide, d'une manière ou d'une autre, alors les tomates, radis carottes pousseront aussi. Et là, si on me parle d'une approche différente du sol pour arriver à le rendre "aéré", ton argument sur la matière sèche et l'eau, la couverture, le travail des organismes (etc.) me convaincront mieux...
Tu veux dire ici que les adventices annuelles aiment tout autant les sols compactés que les sols aérés ?olivier75 a écrit :En grande culture, ceux qui ne travaille plus le sol depuis 20 ans passent avec le même matériel qu’en conventionnel, tracteurs, moissonneuse et remorques pleine.
On se rend même compte sur les YouTube qu’ils bossent tous avec du vieux Matos sans attention à l’avoir répartition du poid comme en conventionnel, avec pneus larges, basse pression, chenilles etc.....
Encore une fois je n’ai pas pris de photo, mais dans mon potager de la vallée, dans les allées tracées au tracteur, ont la même densité d’adventisses (annuelle).
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
être chafoin,
oui, en tout cas avant que la terre ne soit sèche. L'année dernière dans le potager du verger, les allées ont également été tassée au tracteur, ça n'a pas empêcher le trèfle blanc de s'implanter. et les parties laissées enherbées, on elle même profité de la couverture de planches.
Comme le demande régulièrement didier il faudrait des essais "identique en tout point"! Mais ce n'est pas possible vu qu'en conventionnel sans arroser c'est juste mort....
Je cherche les photos pour ce soir.
Olivier
oui, en tout cas avant que la terre ne soit sèche. L'année dernière dans le potager du verger, les allées ont également été tassée au tracteur, ça n'a pas empêcher le trèfle blanc de s'implanter. et les parties laissées enherbées, on elle même profité de la couverture de planches.
Comme le demande régulièrement didier il faudrait des essais "identique en tout point"! Mais ce n'est pas possible vu qu'en conventionnel sans arroser c'est juste mort....
Je cherche les photos pour ce soir.
Olivier
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Sol compacté.
La photo à été prise le 26 mai. On y voit l'allée à droite pas encore couverte de foin, avec vivace, annuelles (enfin sur la photo on les voit pas vraiment) et même moutarde, graine échappée du semi voisin, plus isolée elle est plus forte que celles de la planche, qui ont reçu un ombrage, des arrosages et ont été semées normalement, avec un léger enfouissement. L'allée elle, à été tassé au tracteur et a subie les nombreux passages pour l'arrosage et les visite.
On est en plus là dans des condition de sol mort et sans couverture. Bien sur, dès que le sol sèche ça ne fonctionne plus, vu qu'il n'y a pas de réseau, il passe de noyé à brique.
Olivier
La photo à été prise le 26 mai. On y voit l'allée à droite pas encore couverte de foin, avec vivace, annuelles (enfin sur la photo on les voit pas vraiment) et même moutarde, graine échappée du semi voisin, plus isolée elle est plus forte que celles de la planche, qui ont reçu un ombrage, des arrosages et ont été semées normalement, avec un léger enfouissement. L'allée elle, à été tassé au tracteur et a subie les nombreux passages pour l'arrosage et les visite.
On est en plus là dans des condition de sol mort et sans couverture. Bien sur, dès que le sol sèche ça ne fonctionne plus, vu qu'il n'y a pas de réseau, il passe de noyé à brique.
Olivier
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Oui ce n'est pas étonnant : ce sont des plantes qui utilisent la vitesse pour croître, elles le font très bien sur le sol compacté naturellement d'une prairie, pourquoi n'y arriveraient-elles pas sur un sol aéré ?olivier75 a écrit :oui, en tout cas avant que la terre ne soit sèche. L'année dernière dans le potager du verger, les allées ont également été tassée au tracteur, ça n'a pas empêcher le trèfle blanc de s'implanter.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
calousorb a écrit :Pour répondre à " être chafouin" ; dans ma pelouse sur laquelle en novembre dernier j'ai mis ma couche de foin, en février j'ai fait un sillon ( dans le foin, donc mis le sol à nu et pas encore vraiment aggraver) avec mes mains sur 10 de large et 2 m de long. J'ai mis des graines de radis, et tout à pousser. Je dirais même mieux que lorsque j'en mettais dans une terre plutôt préparer. Par ailleurs dans cette parcelle j''y ai aussi mis des feuilles mortes et divers déchet de cuisine à l'image de ce que fait Did, ( je n'avais pas assez de foin mais je voulais que toute la parcelle soit couverte), et bien surprise, entre les rangs d'oignons et d'échalotes que j'ai mis, " mes déchets verts" dont des restes de tomates ont poussées et font maintenant 15 à 20 cm et se porte à merveille. Pourtant je peux te dire que de l'argile et en plus crayeux il en ai bien question chez moi. J'en profite pour vous dire que j'en ai conclu au vu de ce que je constate, il n'est plus question pour moi avec la méthode foin comme couverture de jardiner avant au moins avant la mi- mai. En effet avant cette période et un réel réchauffement de la terre rien ne pousse. Mes choux( pour la plupart dégustez par les pigeons et les baveuses non ferromolé) ont commencé seulement à se développer qu'à cette période. En dehors des salades, le jardinage pour moi maintenant c'est mi- mai, sauf pour la serre et les godets bien sur.
question de bon sens, ce sont les jardineries et leur guerre commerciale qui avancent le calendrier, avant (il n'y a pas si longtemps) on ne trouvait pas de plants de salades ou autres à repiquer, les tomates ont été les pionnières il me semble
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