Did67 a écrit :Moindreffor a écrit :une année sèche comme celle-ci, ils irriguent alors que nous on va arroser juste ce qu'on peut, pour les plus chanceux qui ont un système d'arrosage bien pensé et de l'eau pas cher, ils peuvent aussi compenser
le picotin, au bon moment, comme dit plus haut aide aussi, un foin qui ne minéralise pas à cause du froid et on prend du retard, l'engrais chimique lui est prêt à être consommé, en début de saison les agriculteurs en passent dans les pâtures pour assurer une belle pousse de l'herbe pour pouvoir sortir les vaches dans de bonnes conditions
Il y a une différence entre un jardinier qui arrose et un producteur qui irrigue... L'un balance quelques dizaines / maximum quelques centaines de litres pour une planche... l'autre balance des dizaines ou centaines de m3 par are !!! C'est-à-dire re-remplit les réserves du sol, là où le jardinier "maintient en vie"... Mettez sous un canon à eau pour apprécier ce qu'il débite et la vitesse - plutôt lenteur - à laquelle il avance. Comparer à un arrosage par un jardinier x.
Une irrigation, dans le midi, c'est l'apport de 200 à 300 mm d'eau. Soit 300 l / m². 30 000 l / are. Cela peut être 20 mm d'eau (20 l par m²) tous les 10 jours.
Cette année, où je n'ai toujours pas eu de pluie significative (des arbres perdent leur feuilles dans la forêt !), j'aurais dû apporter quelque chose, en agriculture intensive bien conduite, 300 mm environ sur mes 500 m² en légumes, soit 150 m3 environ [150 citernes de 1 m3.
c'est bien ce qui fait la différence entre un jardinier amateur qui peut produire plus (installer un plus grand nombre de plants quitte à ce qu'ils soient plus petits) pour compenser un défaut d'irrigation et un professionnel qui ne produit que pour vendre et se doit de présenter un produit qui correspond aux canons de vente
c'est bien pour cela que j'ai utilisé irrigation pour les pros et arrosages pour nous on n'est pas sur la même échelle et la même utilité