Pêle-mêle :
a) La Sillon'net, je l'ai inventée, utilisée un peu, mais cela reste crevant ; je suis passé à la débroussailleuse avec la trête tournée de 90° et un couteau de type "hautes herbes" à 3 volets de ce type :
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b) Donc je sème dans un sillon de 3 doigts de large, découpé dans la couche de foin d'environ 15 cm (une fois qu'il a plu dessus et qu'elle s'est un peu compactée). Dans le fond du sillon, la terre est nue. Bien entendu, je ne recouvre pas !
c) Je me base sur des mécanismes d'un sol vivant ; je pourrais reprocher à l'empirisme de la vieille dame (dont j'ai dit par ailleurs combien cela m'a stupéfait de lire des réflexions empiriques très très proches de mes convictions de nature "scientifique") de zapper complètement des questions telles que les nitrates et leurs lessivages, etc... ou celle de la possibilité des produire une partie de la biomasse par des CIPAN ou encre l'intérêt de maintenir des adventices pour nourrir mycorhizes et rhizosphères... Bref, j'espère être sur la voie d'une amélioration considérable de la "méthode Ruth Stout". Même si, en apparence, cela ne semble pas changer grand chose - mais qui "voit" les nitrates ? Pourquoi se préoccuper du foin et d'où il est vient ? Comment se préoccuper des mycorhizes quand on ne sait pas que cela existe ?
Notez enfin que je ne parle jamais de "méthode" (dans ce que cela a d'enfermant, de normatif). Mais d'approche (ou mieux, de "paradigme" - façon profonde d'envisager les choses, le fonctionnement du monde, de le concevoir)...