Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
VetusLignum
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par VetusLignum » 09/03/19, 02:40

Autour de chez moi, il y a un parc, et à divers endroits, il y a eu des copeaux de bois (potentiellement plus ligneux que le BRF). J'ai pu constater qu'à de nombreux endroits (surtout quand les copeaux de bois étaient un peu anciens), il y avait du gaillet gratteron qui poussait. Compte tenu du fait que cette plante aime l'azote, cela pourrait être le signe que la fixation libre d'azote a fonctionné là où elle pousse. Qu'en pensez-vous ?

En ce qui concerne l'effet acidifiant des résidus de conifères...
Si on considère que la lignine est difficile à digérer par les bactéries, et qu'elle profite davantage aux champignons, lesquels vont émettre des acides pour la digérer, alors il peut y a voir là un effet acidifiant. Mais si en même temps, les arbres remontent du calcium, alors l'effet acidifiant doit pouvoir être neutralise. C'est pourquoi je pense que que les arbres acidifient le sol là où il y a un manque de bases dans la roche mère (c'est-à-dire, quand le sol est déjà acide d'avance). De là, on en a peut-être déduit à tort que certains conifères pouvaient avoir un effet acidifiant, alors qu'en fait, c'est juste qu'ils sont davantage plantés en terrains acides. Reste qu'il a été établi que certains arbres remontent mieux le calcaire que d'autres. Donc, certains arbres peuvent être acidifiants par ce biais. Reste qu'au jardin, je ne pense pas que l'effet soit quantitativement significatif.
http://www.academia.edu/18295050/TREE_S ... MON_GARDEN
https://www.mdpi.com/1999-4907/8/3/85/pdf
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 09/03/19, 08:56

VetusLignum a écrit :Autour de chez moi, il y a un parc, et à divers endroits, il y a eu des copeaux de bois (potentiellement plus ligneux que le BRF). J'ai pu constater qu'à de nombreux endroits (surtout quand les copeaux de bois étaient un peu anciens), il y avait du gaillet gratteron qui poussait. Compte tenu du fait que cette plante aime l'azote, cela pourrait être le signe que la fixation libre d'azote a fonctionné là où elle pousse. Qu'en pensez-vous ?

si le tas est plus ancien, ça veut dire que la phase fin d'azote de l première année est passée, et que les effets de la vie du sol ont minéralisé ce bois et donné de l'azote, donc normal pour moi

la fin d'azote c'est surtout la première année, comme l'a déjà expliqué Didier, donc mettre de bois en année 1 (+ légumineuse pour optimiser) et cultiver en année 2, c'est ce qu'il appelle préparer une planche de culture pour ceux qui ont de la place

donc ton observation vient pile poil confirmer ce que Didier préconise, comme quoi la nature a déjà tout inventé, il suffit d'ouvrir les yeux :mrgreen: , hein Didier!!!
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 09/03/19, 09:01

Did67 a écrit :
être chafoin a écrit :Une remarque/question sur le passage dans le châssis : est-ce que le jaunissement de la plante est forcément le signe d'une fin d'azote ? Cela pourrait être également la conséquence d'un manque d'eau, non ?


NOn, non... Aucun doute.

Le manque d'eau ne donne pas un "jaunissement" : la plante réagit en étant flétrie, elle "roule" ses feuilles pour perdre moins d'eau, etc... Mais si elle ne manque pas de nitrate, elle est toujours verte !

Par ailleurs, et heureusement, ce châssis qui est ouvert est encore humide !!!

Non, coup d'oeil d'agronome crois-moi, comme un médecin qui reconnait une scarlatine sans labo - enfin, je parle dans le temps où les médecins de campagne faisait de la médecine et pas de l'interprétation d'analyse (qui est aussi de la médecine, mais pas la même)...

Mais c'est aussi ce que peuvent voir tous ceux qui habitent dans des bassins céréaliers : des blés d'hiver jaunâtres, qui vont changer radicalement de couleur et virer au vert-bleuâtre en quelques jours dès le premier épandage d'ammonitrates ! Observez alors les fines traces des roues des tracteurs (les tracteurs sont alors équipés de roues très étroites, remplaçant les roues larges utilisées pour labourer ou préparer le sol).

mes semis de tomates qui filent, sont verts pâles, ce qui tendrait à vouloir dire que mon terreau de semis n'est vraiment pas très riche, donc je vais tenter de nourrir un peu ça
le terreau de semis serait juste bon pour faire lever, mais pas assez pour nourrir, je pense de plus en plus à cela et donc je vais chercher une alternative
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par VetusLignum » 09/03/19, 11:58

Moindreffor a écrit :
VetusLignum a écrit :Autour de chez moi, il y a un parc, et à divers endroits, il y a eu des copeaux de bois (potentiellement plus ligneux que le BRF). J'ai pu constater qu'à de nombreux endroits (surtout quand les copeaux de bois étaient un peu anciens), il y avait du gaillet gratteron qui poussait. Compte tenu du fait que cette plante aime l'azote, cela pourrait être le signe que la fixation libre d'azote a fonctionné là où elle pousse. Qu'en pensez-vous ?

si le tas est plus ancien, ça veut dire que la phase fin d'azote de l première année est passée, et que les effets de la vie du sol ont minéralisé ce bois et donné de l'azote, donc normal pour moi

la fin d'azote c'est surtout la première année, comme l'a déjà expliqué Didier, donc mettre de bois en année 1 (+ légumineuse pour optimiser) et cultiver en année 2, c'est ce qu'il appelle préparer une planche de culture pour ceux qui ont de la place

donc ton observation vient pile poil confirmer ce que Didier préconise, comme quoi la nature a déjà tout inventé, il suffit d'ouvrir les yeux :mrgreen: , hein Didier!!!

N'oubliez pas que je parle de copeaux de bois, pas de BRF. Normalement, cela devrait aller un peu plus vite avec le BRF.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par calousorb » 09/03/19, 13:51

J’ai trouvé ceci, cela intéressera peut être les uns et les autres, et va sans aucun doute dans le fil de discution.
http://theconversation.com/la-vie-secre ... ais-112040
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 09/03/19, 15:17

VetusLignum a écrit :Autour de chez moi, il y a un parc, et à divers endroits, il y a eu des copeaux de bois (potentiellement plus ligneux que le BRF). J'ai pu constater qu'à de nombreux endroits (surtout quand les copeaux de bois étaient un peu anciens), il y avait du gaillet gratteron qui poussait. Compte tenu du fait que cette plante aime l'azote, cela pourrait être le signe que la fixation libre d'azote a fonctionné là où elle pousse. Qu'en pensez-vous ?


J'essai de m'améliorer dans ce domaine des couverts et pour ce que j'ai lu les copeaux c'est l'un des couverts les plus carboné C/N : 100 à 500.

Qui devrait donc provoquer une MEGA faim d'azote au moins sur une saison.

Ce qui semble corroborer ta remarque «(surtout quand les copeaux de bois étaient un peu anciens)».

Et donc il me semble qu'il faille être très prudents dans les présentations des couverts qui pour certains deviennent valables au bout de 2 ou 3 ans....

Ce qui risque, selon la lecture qui en est faite, de provoquer quelques déconvenues chez les jardiniers qui en répandraient en masse en début de saison par exemple.... (en gros comme on a fait l'an dernier Image sauf que nous c'était la paille)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 09/03/19, 15:22

être chafoin a écrit :
Je te crois sans problème. Je me posais la question à cause de mes souvenirs de cours. Je ne suis pas agronome mais je sais que les archéologues ont développé une technique de recherche sans retournement des couches du sol (encore des paresseux !) : par photo aérienne (suivi d'une constatation au sol souvent).

.... Alors ça ne va peut-être pas toujours jusqu'au jaune mais ce qui est sûr, c'est que les anciens fossés ou diverses architectures apparaissent alors très nettement par un contraste de la végétation dans les champs (respectivement plus foncé et plus clair mais ça peut dépendre). Parfois ce sont de superbes cercles géométriques (nos ancêtres les appelaient les "cercles de fées", y croyaient-ils vraiment ?) ou des lignes qui décalquent comme sur un plan des sépultures, des structures défensives, le complexe d'Angkor, une villa ou un camp romain, des tranchées de la 1ère guerre mondiale...Les archéologues peuvent identifier ces structures humaines du passé par les indices phytographiques (anomalies de croissance des plantes). Je me suis replongé un peu dedans, il y a différents cas et cela dépend de la saison. Au final cela ne concerne apparemment pas ton châssis du mois de février, mais plutôt les mois plus tardifs de maturation des plantes.

En réalité, toujours rien de simple ! En attendant voilà un extrait intéressant d'un site sur le sujet.
Les contrastes de couleurs sont facilement repérables dans les cultures céréalières, fourragères, betteravières ou autres, comme les légumineuses, au moment de la maturation. La plupart des chercheurs français ont signalé l'intérêt des survols, une quinzaine de jours après les regains, dans les prairies artificielles.
Les vallées alluviales, au sous-sol constitué de gravier, sont les plus propices à l'apparition de contrastes de hauteur et de teinte des cultures, entre autres des céréales où les variations de la gamme des verts sont extraordinaires.
Au moment de la maturation des cultures, le jaunissement différentiel prend parfois un aspect spectaculaire, au-dessus de fossés comblés, surtout dans les petits pois, mais aussi dans le colza et les céréales.
En période de sécheresse prolongée, même les pâturages peuvent être révélateurs de soubassements arasés comme à Guizancourt (Somme). Mais, curieusement, le même jour, sur le même type de sol marécageux, les contrastes sont inversés et les herbages sont plus verts à l'emplacement des fondations romaines à Velennes-Frémontiers (Somme). Les choses ne sont donc pas aussi simples qu'il n'y paraît. Ces phénomènes ont été remarqués depuis des siècles par des curieux, bien avant l'apparition de l'aviation. Cependant de nos jours, l'utilisation massive d'engrais atténue considérablement les différences de teinte ou de hauteur des céréales, mais n'efface pas totalement ces anomalies. Il suffira de circonstances favorables (mais imprévisibles à long terme) pour qu'elles réapparaissent.
source : http://www.archeologie-aerienne.culture.gouv.fr/fr/discip1.htm

D'après cette analyse l'eau peut bien être à la base d'un jaunissement (par exemple pour les petits pois, pour les céréales c'est plutôt une mort plus précoce), mais peut-être que la bonne explication est plutôt un manque d'azote ou que les 2 sont liés ?

Et ci-dessous, des photos extra-ordinaires du pionnier de cette branche récente de l'archéologie, Roger Agache. Elles ne concernent pas toutes l'observation des indices phytographiques : il y a également les indices hydrographiques (traces d'humidité sur les sols nus), pédographiques (remontées du calcaire des anciens murs par le labour sur les sols érodés)...


OK. C'est bien : tu fais les bonnes questions et les bonnes réponses !

En effet, des "anomalies" dans le sol se traduisent par des effets sur la taille, la couleur, et parfois les réflexions des ondes (couleur des lumières renvoyées par les plantes)... C'est plus marqué avec certaines plantes (à enracinement profond et génétiquement homogènes) qu'avec d'autres (enracinement superficiel)...

Mais parfois, les images spectaculaires qu'on peut voir le sont soit dans des circonstances particulières (début de sécheresse, et alors, en effet, les plantes installées sur des "fondations" dessèchent plus vite), soit des méthodes de photographie particulières (lumières rasantes, voir "spectrophotométries" particulières, qui "accentuent" les réactions des plantes qu'on verrait moins bien à l’œil nu. Sur des photographies satellitaires, avec différentes longueurs d'ondes, les spécialistes savent instantanément ce que cultive un agriculteur ; c'est utilisé pour le contrôle du versement des aides PAC - politique agricole commune - et démasqué les fausses déclaration sans se déplacer.

Donc, tu l'as compris, j'ai affirmé ce que j'ai affirmé en prenant en compte les circonstances : sol humide, sortie d'hiver dans un châssis avec un sol nu et non couvert (donc ayant subit les lessivages)...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 09/03/19, 15:26

nico239 a écrit :
QUESTION
Elles sont non germées.

Suis-je OBLIGÉ de les faire germer avant de les poser par terre et de les recouvrir de foin.

OU

Puis-je les poser sur la terre et les recouvrir d'une ÉPAISSE couche de foin et attendre tranquillement?


Tu peux "planter" et attendre tranquillement. Le formation des germes n'a pas besoin de lumière comme chacun peut le constater avec ses patates de consommation stockées dans une cave noire ! C'est une historie de "chronobiologie", de "fin de dormance", de température... Si tous les feux sont au vert, le tubercule germe... Même sous 50 cm de foin !

Contrairement à celles utilisées par les jardiniers amateurs, ces "plants" ne sont pas prégermés car ils seront plantés mécaniquement et les germes casseraient. Là, les gars peuvent "benner" dans leur planteuse, qui reprend les patates dans une trémie, les "pince" pour les enterrer...

Normalement, cependant, sans qu'il n'y ait de "gros germes", les "yeux" devraient avoir commencé à gonfler, non ???
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par izentrop » 09/03/19, 15:29

Bonjour,
VetusLignum a écrit :Autour de chez moi, il y a un parc, et à divers endroits, il y a eu des copeaux de bois (potentiellement plus ligneux que le BRF). J'ai pu constater qu'à de nombreux endroits (surtout quand les copeaux de bois étaient un peu anciens), il y avait du gaillet gratteron qui poussait. Compte tenu du fait que cette plante aime l'azote, cela pourrait être le signe que la fixation libre d'azote a fonctionné là où elle pousse. Qu'en pensez-vous ?
Lors des rencontres internationales sol vivant, Benoit Noel avait estimé la fixation libre à 1.2 kg de m3 de BRF en fin de transformation en humus.
Les vidéos du direct( je les avait posté dans AC) ne sont plus en ligne et sont en vente maintenant, mais j'ai gardé une capture d'écran.

Voici les résultats moyens de transformation d'1 m3 de BRF contenant 1.8 kg de N, à la louche parce que dépends de beaucoup de conditions, surtout température et humidité, étendu au sol et griffé pour une incorporation superficielle.
Environ 18 mois plus tard, près humification, analysé, il retrouve 3 kg de N.

Il en déduit, me demande pas comment, le supplément de 1.2 kg de N comme provenant des fixateurs libres.

Pour les liens que tu donnes, n'étant pas anglophone, les versions html sont traduisibles par google, pas les pdf
https://esajournals.onlinelibrary.wiley ... 2.0.CO%3B2
https://www.mdpi.com/1999-4907/8/3/85/htm
Pièces jointes
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Dernière édition par izentrop le 09/03/19, 15:50, édité 3 fois.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 09/03/19, 15:38

Did67 a écrit :
nico239 a écrit :
QUESTION
Elles sont non germées.

Suis-je OBLIGÉ de les faire germer avant de les poser par terre et de les recouvrir de foin.

OU

Puis-je les poser sur la terre et les recouvrir d'une ÉPAISSE couche de foin et attendre tranquillement?


Tu peux "planter" et attendre tranquillement. Le formation des germes n'a pas besoin de lumière comme chacun peut le constater avec ses patates de consommation stockées dans une cave noire ! C'est une historie de "chronobiologie", de "fin de dormance", de température... Si tous les feux sont au vert, le tubercule germe... Même sous 50 cm de foin !

Contrairement à celles utilisées par les jardiniers amateurs, ces "plants" ne sont pas prégermés car ils seront plantés mécaniquement et les germes casseraient. Là, les gars peuvent "benner" dans leur planteuse, qui reprend les patates dans une trémie, les "pince" pour les enterrer...

Normalement, cependant, sans qu'il n'y ait de "gros germes", les "yeux" devraient avoir commencé à gonfler, non ???


C'est bien ce qui me semblait mais je préférais m'en assurer.

Les paysans sont finalement de gros paresseux.... comme nous

Tandis que les jardineries nous poussent à bosser pour rien et à acheter des trucs prégermés à enfoncer dans la terre dans le sens du germe et patin et coufin ... pour rien et en plus ça nous coûte un bras Image Image

Pour les yeux (de Suzanne... :mrgreen: on en a semé c'est pour ça que le mot me vient... de très jolies fleurs retombantes, mais qui craignent le froid) je vais regarder.

Merci pour cette confirmation
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