Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Bonjour,
C’est mon premier message sur ce forum.
Je suis un jardinier du côté de Valence dans la Drôme, et j’attends avec impatience la venue de Didier à Bourg-lès-Valence.
Est-ce que vous pensez que c’est une bonne idée de mettre de la paille, pour pouvoir dès cette automne ou peut-être au printemps prochain extirper les rhizomes de chiendent qui envahissent mon jardin pour pouvoir enfin mettre du foin et peut-être cultiver quelque chose ?
Ou alors peut-être faudrait-il attendre l’automne ?
Je pourrais peut-être aussi essayer avec une bâche noire?Ça serait beaucoup plus simple pour moi, et le chiendent souffrirai beaucoup plus dessous.
C’est mon premier message sur ce forum.
Je suis un jardinier du côté de Valence dans la Drôme, et j’attends avec impatience la venue de Didier à Bourg-lès-Valence.
Est-ce que vous pensez que c’est une bonne idée de mettre de la paille, pour pouvoir dès cette automne ou peut-être au printemps prochain extirper les rhizomes de chiendent qui envahissent mon jardin pour pouvoir enfin mettre du foin et peut-être cultiver quelque chose ?
Ou alors peut-être faudrait-il attendre l’automne ?
Je pourrais peut-être aussi essayer avec une bâche noire?Ça serait beaucoup plus simple pour moi, et le chiendent souffrirai beaucoup plus dessous.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Comme souvent, il y a plusieurs chemins qui mènent à Paris !
Pour ma part, ce que je ferais :
a) dès maintenant, une bonne couche de foin (il n'est pas trop haut chez vous ??? Sinon, le tondre d'abord), bien épaisse
b) tout au long de la saison, chaque fois qu'il perce, soulever le foin avec une fourche, les tiges passent en-dessous, laisser retomber sur place, les tiges seront pliées
c) à l'automne ou durant l'hiver, en tout cas avant les repousses au printemps, avec un croc, dans un sol aggradé (devenu meuble), après avoir mis le foin de coté, "tirer" toute sles ficelles (rhizomes) et les faire sécher (une fois sec, cela fera un excellent compost).
Avec l'aggradation, le taux d'enlèvement des rhizomes est beaucoup plus élevé ; ils cassent très peu...
L'année d'après, tu mets des plantes étouffantes : pomme de terres, cucurbitacées, choux... Tu forces un peu la densité... au risque d'avoir moins de "grosses", mais du coup, ce sera mieux couvert...
Et à bientôt !!! Dans une semaine, à cette heure, je serai crevé et j'espère que vous serez ravis !
Pour ma part, ce que je ferais :
a) dès maintenant, une bonne couche de foin (il n'est pas trop haut chez vous ??? Sinon, le tondre d'abord), bien épaisse
b) tout au long de la saison, chaque fois qu'il perce, soulever le foin avec une fourche, les tiges passent en-dessous, laisser retomber sur place, les tiges seront pliées
c) à l'automne ou durant l'hiver, en tout cas avant les repousses au printemps, avec un croc, dans un sol aggradé (devenu meuble), après avoir mis le foin de coté, "tirer" toute sles ficelles (rhizomes) et les faire sécher (une fois sec, cela fera un excellent compost).
Avec l'aggradation, le taux d'enlèvement des rhizomes est beaucoup plus élevé ; ils cassent très peu...
L'année d'après, tu mets des plantes étouffantes : pomme de terres, cucurbitacées, choux... Tu forces un peu la densité... au risque d'avoir moins de "grosses", mais du coup, ce sera mieux couvert...
Et à bientôt !!! Dans une semaine, à cette heure, je serai crevé et j'espère que vous serez ravis !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Julienmos a écrit :
je viens juste d'en faire (du VRAI BRF).
Et me demande où je vais l'étaler !
pas envie de mettre sur le foin que j'ai partout dans le potager, en grosse couche...
j'ai pas de fraisiers (faute de place, grrrr)
quelques framboisiers, sous lesquels j'ai déjà depuis 3 ans une très grosse couche de FAUX BRF, loin d'être digérée...
idem sous les mûriers (qui ont super bien donné et n'ont pas hurlé "au secours on a faim d'azote"!)
est-il possible - recommandable - d'en mettre sous les pommiers et mirabellier ?
je vais planter un cassissier, je suppose que là ce sera bien ?
Un peu sur le potager (un petit cm) peut faire du bien, en donnant un coup de pouce aux champignons / booster la formation des substances humiques et donc la "stabilisation" sur le long terme de la structure (surtout que tas un sol à tendance lourde).
Tu peux "soutenir" tes fruits rouges, et mieux les nourrir, même s'ils ne se plaignent pas !
Le cassissier, bien entendu, un mètre à la ronde !
Et le verger, sans problème !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
'lut, je ne voudrais pas me mettre le "prof" à dos,
mais, la réponse de Did à Lombric "oublie" le terme chiendent,
dans la procédure de nettoyage............
Bonne soirée.
mais, la réponse de Did à Lombric "oublie" le terme chiendent,
dans la procédure de nettoyage............
Bonne soirée.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Oui, c'était implicite pour moi que je parlais du chiendent, qu'il était question de recouvrir. Puis de soulever le foin pour écraser ses pousses en-dessous. Puis quand il s'agit d'arracher / extirper les rhizomes...
C'est plus clair en le précisant, en effet.
C'est plus clair en le précisant, en effet.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Très touché par ce message. Alors je partage (extraits anonymés). Voilà ce qui me fait faire des prouesses à mon âge, comme avant-hier soir, quand après deux confs enchainées, je fais encore 1 h 40 de route sous la pluie pour arriver à 2 h du matin... N'est-elle pas belle la vie ????
"Bonsoir Didier,
Je vous ai découvert en début d’année 2017. Je venais d’acheter ma première maison avec un vrai jardin, tout du moins sur le papier car je n’y emménageais pas avant l’été 2017. Mais je rêvais de pouvoir faire un potager, sauf que...seule, un boulot à plein temps, après quelques recherches de mots clés sur Google je suis tombée sur éconologie puis sur la chaîne YouTube. Après avoir visionné toutes les vidéos présentes alors en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je n’en ai plus loupée une depuis !
Ayant emménagé au mois de Juillet 2017 je n’ai pu lancer une saison au potager à proprement parler qu’en 2018. J’ai préparé cette saison en amont et tôt, le jardin n’avait jamais été travaillé en ce sens, il fallait aggrader le sol au plus vite pour pouvoir planter au à la saison suivante.
Au delà du gain de temps et d’énergie que cette manière de jardiner m’a apportée (et je compare ici à l’expérience de mes parents car le potager du PP a été ma toute première expérience d’un potager), cette manière a été aussi extrêmement bienvenue en 2018...suite à une fracture de la colonne vertébrale fin avril 2018 et une opération fin mai (je suis bionique depuis). Alors certes, j’ai été extrêmement limitée dans mes semis et plantations et n’ai probablement cultivé que 50% de ce que j’aurai souhaité...et étant en arrêt maladie j’en suis même arrivée à vraiment tourner en rond au jardin pendant l’été. Forcément, pas de travaux de désherbage, peu d’arrosage...c’était un peu l’image de l’arroseur arrosé cette histoire !
La saison 2019 démarre et cette fois dans de meilleures conditions, même si dans moins d’une semaine je serai de retour à l’hôpital pour l’ablation du matériel. Certains semis directs ont déjà été effectués (j’habite en Essonne), des salades repiquées et ma terre est belle et vivante.
Donc tout d’abord, après ce long monologue explicatif, un grand merci pour le partage de vos connaissances et analyses et pour la mise à portée aux communs des mortels. Je n’ai aucun passé scientifique et j’ai tout bien compris...enfin je crois !
.../...
Alors encore du fond du cœur un grand merci et aussi bravo pour cette réussite littéraire. Je parle de vous et de votre potager très souvent et ai même réussi à faire évoluer la vision de mes parents à ce sujet...pas plus tard qu’hier ils ramenaient des bottes de foin détrempées (post inondations dans l’aude) au potager
Au plaisir de vous lire, visionner, etc..."
"Bonsoir Didier,
Je vous ai découvert en début d’année 2017. Je venais d’acheter ma première maison avec un vrai jardin, tout du moins sur le papier car je n’y emménageais pas avant l’été 2017. Mais je rêvais de pouvoir faire un potager, sauf que...seule, un boulot à plein temps, après quelques recherches de mots clés sur Google je suis tombée sur éconologie puis sur la chaîne YouTube. Après avoir visionné toutes les vidéos présentes alors en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je n’en ai plus loupée une depuis !
Ayant emménagé au mois de Juillet 2017 je n’ai pu lancer une saison au potager à proprement parler qu’en 2018. J’ai préparé cette saison en amont et tôt, le jardin n’avait jamais été travaillé en ce sens, il fallait aggrader le sol au plus vite pour pouvoir planter au à la saison suivante.
Au delà du gain de temps et d’énergie que cette manière de jardiner m’a apportée (et je compare ici à l’expérience de mes parents car le potager du PP a été ma toute première expérience d’un potager), cette manière a été aussi extrêmement bienvenue en 2018...suite à une fracture de la colonne vertébrale fin avril 2018 et une opération fin mai (je suis bionique depuis). Alors certes, j’ai été extrêmement limitée dans mes semis et plantations et n’ai probablement cultivé que 50% de ce que j’aurai souhaité...et étant en arrêt maladie j’en suis même arrivée à vraiment tourner en rond au jardin pendant l’été. Forcément, pas de travaux de désherbage, peu d’arrosage...c’était un peu l’image de l’arroseur arrosé cette histoire !
La saison 2019 démarre et cette fois dans de meilleures conditions, même si dans moins d’une semaine je serai de retour à l’hôpital pour l’ablation du matériel. Certains semis directs ont déjà été effectués (j’habite en Essonne), des salades repiquées et ma terre est belle et vivante.
Donc tout d’abord, après ce long monologue explicatif, un grand merci pour le partage de vos connaissances et analyses et pour la mise à portée aux communs des mortels. Je n’ai aucun passé scientifique et j’ai tout bien compris...enfin je crois !
.../...
Alors encore du fond du cœur un grand merci et aussi bravo pour cette réussite littéraire. Je parle de vous et de votre potager très souvent et ai même réussi à faire évoluer la vision de mes parents à ce sujet...pas plus tard qu’hier ils ramenaient des bottes de foin détrempées (post inondations dans l’aude) au potager
Au plaisir de vous lire, visionner, etc..."
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Que faire ?
J’ai un problème avec ma balle ronde de foin .
Il y a de grosses quantités de chardons en boutons, qui ne demandent qu’à s’ouvrir lors ce que j‘étend le foin, du coup j’avais laissé ma balle ronde Loin du jardin, et elle commence à pourrir .
C’est un peu embêtant, j’ai peur que cela se dissémine dans tout mon jardin alentour Germe et m’envahisse si j’étends celui-ci dans mon jardin ,malheureusement je ne trouve pas d’autres balles de foin pour l’instant.
Dois-je abandonner cette balle ronde de foin pleine de chardons ou continuer à l’étendre dans mon jardin ?
J’ai un problème avec ma balle ronde de foin .
Il y a de grosses quantités de chardons en boutons, qui ne demandent qu’à s’ouvrir lors ce que j‘étend le foin, du coup j’avais laissé ma balle ronde Loin du jardin, et elle commence à pourrir .
C’est un peu embêtant, j’ai peur que cela se dissémine dans tout mon jardin alentour Germe et m’envahisse si j’étends celui-ci dans mon jardin ,malheureusement je ne trouve pas d’autres balles de foin pour l’instant.
Dois-je abandonner cette balle ronde de foin pleine de chardons ou continuer à l’étendre dans mon jardin ?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Ah, ça c'est une très bonne question.
Je peux te rassurer :
a) le chardon quand il est installé, se comporte comme une vivace qui va perforer le foin grâce à l'énergie stockée dans sa grande racine...
b) les semences de chardon sont comme presque toutes les semences, bloquées par une épaisse couche de foin ; tu peux mettre...
J'ai aussi déjà utilisé du foin d'un site naturel (prairie où on protège un... chardon acaule - la fleur n'a pas de tige - rare). Sans problème.
Je peux te rassurer :
a) le chardon quand il est installé, se comporte comme une vivace qui va perforer le foin grâce à l'énergie stockée dans sa grande racine...
b) les semences de chardon sont comme presque toutes les semences, bloquées par une épaisse couche de foin ; tu peux mettre...
J'ai aussi déjà utilisé du foin d'un site naturel (prairie où on protège un... chardon acaule - la fleur n'a pas de tige - rare). Sans problème.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Lombric26 a écrit :Que faire ?
J’ai un problème avec ma balle ronde de foin .
Il y a de grosses quantités de chardons en boutons, qui ne demandent qu’à s’ouvrir lors ce que j‘étend le foin, du coup j’avais laissé ma balle ronde Loin du jardin, et elle commence à pourrir .
C’est un peu embêtant, j’ai peur que cela se dissémine dans tout mon jardin alentour Germe et m’envahisse si j’étends celui-ci dans mon jardin ,malheureusement je ne trouve pas d’autres balles de foin pour l’instant.
Dois-je abandonner cette balle ronde de foin pleine de chardons ou continuer à l’étendre dans mon jardin ?
Tu peux étaler la balle sans aucun risque à part celui de se piquer si tu mets tes mains nues pour planter.
Il y a 2 ans sur un terrain plein de chardons, j ai coucher les tiges et les graines sous une bonne couche de foin. Les pieds enracinés je les ai arraché à mesure qu' ils perçaient le foin. Aucune graine n a germée et en une saison plus de chardon.
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