Amateurisme, files d'attente, chutes... Ce mois de mai, propice à l'ascension du sommet, a été particulièrement meurtrier. Des alpinistes témoignent.
La photo a fait le tour du monde. On y voit une longue file d'attente d'une centaine d'alpinistes le long de la crête qui rejoint le sommet de l'Everest, à 8 848 mètres d'altitude environ. La saison propice à l'ascension du toit du monde, au mois de mai, vient de se terminer avec un bilan de onze morts, un record depuis 2015 où des avalanches avaient tué dix-huit alpinistes. Si les incidents sont fréquents à cette altitude (chutes de sérac, météo, mal aigu des montagnes...), cette saison a particulièrement attiré les foules au sommet de l'Everest. Cette année, le Népal a délivré 381 permis d'ascension (contre 346 en 2018) et la Chine 140, des chiffres qu'il faut doubler étant donné que chaque grimpeur est accompagné d'un sherpa au moins.
https://www.lepoint.fr/art-de-vivre/sur-l-everest-les-derives-du-tourisme-d-altitude-04-06-2019-2316886_4.php
Conséquences de la mondialisation et de l'individualisme,on constate depuis quelques années une véritable "course à l'Everest" .
Nombre d'alpinistes à la mord moi le nœud se lance dans l'ascension de la plus haute montagne du monde en dépit du bon sens,du respect des lieux et de la sécurité...tout cela pour briller en société et dire "je l'ai fait"...pathétique!