Triompher des emmerdes de la vie en 3 conseils

[Christophe]

Petite vidéo à méditer

Une BELLE vie c'est DES emmerdes d'après ce philosophe:

[GuyGadebois]

Je suis d'accord avec ça. Il est utile de connaître (faire surgir) ses zones d'ombre pour les combattre et les vaincre, en d'autre terme, tenter de les sublimer, et plus trivialement, faut pas hésiter à mettre les mains dans sa propre merde.
En gros c'est "connais-toi toi-même", le pire comme le meilleur. Je hais les béats de la vie, les positivistes et les allumés zen. Pour la plupart, ils respirent le mensonge, la lâcheté et la peur de la lucidité.

[Christophe]

Je ne suis que moyennement d'accord avec tout ceci...souhaiter des emmerdes aux gens pour les renforcer c'est comme dire l'argent ne fait pas le bonheur à ceux qui crèvent de faim. Le premier n'a certainement jamais connu de grosses emmerdes et le second devait être blindé de fric!

Et celui qui a inventé ce faux aphorisme a certainement tronqué la 2ieme partie:

"L'argent ne fait pas le bonheur...Certes, quand on en a"

Donc si certaines emmerdes, pas trop grosses, peuvent renforcer la maturité, d'autres peuvent anéantir une vie! J'aimerais bien qu'on m'explique comment on peut sortir grandi humainement d'un grave accident nous laissant paralysé ou pire du décès d'un enfant....juste par exemple...

Mais il est vrai que je connais des personnes qui se complaisent dans leurs (petites) emmerdes...et qui, il me semble, aiment les provoquer..comme si leur bonheur étaient dans les emmerdes, ce qui rejoint l'avis de la vidéo.

Tiens un autre faux aphorisme tronqué...

"Tout ce qui nous tue pas nous rend plus fort...sauf que cela peut tuer à petit feu!"

Bref, selon moi, le but de la vie est de s'épanouir et d'arriver à une espèce de zenitude* plus que de crouler sans cesse sous les emmerdes!

Rappelons que le stress, qui vient essentiellement "des emmerdes", est une cause importante de décès prématurés dans nos sociétés modernes: sante-pollution-prevention/le-stress-une-maladie-mortelle-matiere-grise-rtbf-t10067.html

* bin voilà que je vire bouddhiste!

[GuyGadebois]

Je ne suis que moyennement d'accord avec tout ceci...souhaiter des emmerdes aux gens pour les renforcer c'est comme dire l'argent ne fait pas le bonheur à ceux qui crèvent de faim. Le premier n'a certainement jamais connu de grosses emmerdes et le second devait être blindé de fric!

Bien entendu je ne souhaite pas d'emmerde au gens, je parlais de mon cas. En effet ma position d'occidental privilégié (bien qu'occupant le bas de l'échelle moyenne) et mes choix de vie (façon "volem rien foutre al pais), ma naissance, ont fait (et font) que j'ai le temps d'approfondir mes réflexions et mon introspection, ce qui n'est pas le cas de bien des précaires qui doivent survivre avant tout.
Le problème avec ce genre de gus "coach de vie", c'est qu'il a l'air de faire croire que c'est super simple, alors que pas du tout! Néanmoins, comme énoncé au dessus, si je suis d'accord avec certaines de ses idées "dans l'absolu", nous ne vivons pas dans l'absolu, d'où la distance entre le discours et la réalisation.
Ps: Bouddhiste n'est pas un gros mot. Je me considère comme un "bouddhiste naturel".

[Pierre Rpn]

Je ne suis que moyennement d'accord avec tout ceci...souhaiter des emmerdes aux gens pour les renforcer c'est comme dire l'argent ne fait pas le bonheur à ceux qui crèvent de faim.

Bonjour Christophe, je pense que vous n'avez pas bien compris le propos de Fabrice Midal.

En aucun cas il ne souhaite aux gens d'avoir des emmerdes, l'idée principale de son dernier livre consiste à promouvoir l'ouverture au monde et entrer en rapport avec ses emmerdes afin de les affronter, car de toute façon elles sont inévitables. Certes la vie est injuste, certains naissent avec des cuillères d'argent dans la bouche et d'autres tout en bas de l'échelle sociale. Mais au final tout le monde se retrouve avec ses propres soucis même si certains en on de plus gros que d'autres. Le livre de Fabrice Midal vise simplement à aider les gens à affronter leurs emmerdes quelque soit leur nature, de la plus banale à la plus terrible.

Il critique cette idée du zen qui vise à nous vider la tête et nous faire penser à rien en essayant d'oublier nos emmerdes (d'où les zombies). Pour lui, cela nous enferme dans notre propre bulle, sans apporter de solutions concrètes à nos problèmes. On ne va pas se mentir c'est aussi un bon moyen de promouvoir son livre en tirant sur les méthodes de "méditation zen" qui ont la cote en ce moment, d'où je pense le fait qu'il y ai quelques incompréhensions sur sa manière de penser.

Personnellement j'ai beaucoup aimé son livre, qui contrairement à certaines méthodes de méditation disponibles sur le marché ne nous donne pas des procédés clefs en main (respirez profondément 2 fois par jour, etc ... ), mais nous pousse plutôt à la réflexion. On peut résoudre nos emmerdes (et donc réduire notre stress et être plus heureux, car c'est bien ça l'objectif) en les analysant intelligemment, en nous servant de notre propre conscience il faut appréhender chaque situation différemment. Il n’existe malheureusement pas de formule magique. De plus les idées qu'il développe dans son livre s'appuient sur des philosophes tels que Socrate, Aristote, Nietzsche et Camus, ce qui donne beaucoup de pistes au lecteur qui veut approfondir ses connaissances philosophiques.

A la fin de la vidéo, il parle de l'idée de la révolte propre à Albert Camus, qui nous pousse à écouter notre conscience et à nous révolter de façon permanente contre ce qui nous semble injuste ou mauvais. Il montre donc bien une volonté de pousser les gens à s'ouvrir au monde et à réagir à tout ce qui s'y passe, devenir acteur et non plus spectateur du monde et ainsi de sa propre vie.

Il n'est donc nullement question de souhaiter des emmerdes (du malheur donc) aux gens pour qu'ils gagnent en maturité ou pour les renforcer. Ce ne sont pas les emmerdes qui nous changent mais bien la façon dont nous réagissons à ces emmerdes. Il faut choisir de les affronter plutôt que de fermer les yeux pour essayer de les oublier.

[GuyGadebois]

Quand on triomphe de ses emmerdes, on devient plus fort aka "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort", ce qui n'est pas forcément le cas car je pense que ce qui ne nous tue pas instantanément peut nous faire mourir à petit feu. D'où l'idée de combattre, d'en découdre, de fouiller, de mettre les mains dans sa merde, d'en triompher, de sublimer, de digérer, de comprendre, d'assimiler pour passer à autre chose avec bénéfice.
J'ai adoré lire et relire "Utilise ce que tu es" de Fun-Chang qui est à des années lumières de Fabrice Midal qui "ethnocentre" son propos, le cantonnant à un énième "coach de vie marketing" occidental...
https://www.babelio.com/livres/Fun-Chan ... -es/702091

[Remundo]

la vie est un perpétuel combat dont la mort est le repos final

à méditer