par Did67 » 28/10/19, 18:36
Extrait d'un mail reçu il y a deux jours :
"Bonjour,
Nous sommes samedi matin. J'ai acheté votre livre jeudi soir. Je l'ai fini cette nuit. Vous me faites en agronomie l'effet que m'a fait il y a quelques années Michel Onfray (celui de l'université populaire de caen, pas celui des plateaux télé, même si c'est la même personne) en philosophie. Vous rendez pertinentes des questions que je me posais étant étudiant et pour lesquelles j'ai été traité, selon les cas, avec distance, incompréhension ou mépris. C'est arrivé quand j'ai osé remettre en question devant mes profs de grec et de philo, des figures aussi emblématiques que Platon, Hegel ou Freud. De la même manière, je me suis presque fait agresser par ma prof de pédologie quand je lui ai demandé quelle définition de l'humus nous devions retenir, la sienne ou celle de son collègue agronome. Et je ne vous parle pas de mon prof "grandes cultures" quand j'ai eu l'outrecuidance de lui demander par quels mécanismes miraculeux le pois semé avec le triticale pouvait bien alimenter ce dernier en azote... Merci de me rendre la pertinence de mes questions, auxquelles j'ai du me construire moi-même des réponses sur lesquelles j'ai toujours eu des doutes.
Vous l'avez compris, je suis de formation agricole (ENITA de Clermont-Ferrand, CNEARC) et je viens d'avoir accès à un petit "jardin familial" dans la vallée de l'Odon, à Caen. Aujourd'hui, j'ai quitté l'univers des chambres d'agriculture (où je m'occupais des ovins) pour celui de la cuisine. Bio, bien évidemment.
Je m'apprête donc à appliquer vos propositions dans mon jardin."
Bon, je ne connais pas bien Onfray. Je ne sais ce qu'il me faut penser d'être traité d'Onfray des potagers...
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