Le Potager du Paresseux : le livre
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Re: Le Potager du Paresseux : le livre
Logiquement, puisqu'il est juste possible de réduire la vitesse de propagation, celle-ci devrait durer plus longtemps, jusqu'à ce que le nombre de personnes porteuses d'anticorps suffise à préserver le reste de la population...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Re: Le Potager du Paresseux : le livre
Oui, tout à fait.
A ma compréhension, l'objet de la manip actuelles, c'est d'essayer de maintenir le nombre total de personnes ayant besoin de soins intensifs en-dessous de la capacité du système hospitalier (personnel et moyens techniques - dont respirateurs). Pas sûr qu'on y arrive. De minimiser les débordements, en tout cas.
Sinon, on passe en "médecine de guerre". En clair, on trie. Moi, on va me laisser de côté car j'ai peu de chances de survivre. Allez, au placard le pépé du PP !!!
"Chef, il y a 3 personnes, un lit : on prend qui ???"
C'est de l'hydraulique toute bête. Quand il pleut, on appelle cela une inondation ! La vague est trop haute par rapport à la capacité du lit du fleuve. Tout le monde connait.
Je me mets à la place du personnel soignant ayant à faire cela !!!!
Donc, en effet, on étale la vague. Et donc on rallonge la durée, par rapport à ce que cela serait si on laissait faire. Laisser faire, c'est, je le rappelle, potentiellement 300 à 500 000 morts. Il me parait donc urgent de se donner les moyens de "faire tout son possible". Dont, du temps !
Je note que même la grande gueule de Boris Johnson, qui a "tenté" le "laisser-faire" (pardon, the "wait and see") - donc la vaccination naturelle ou immunité collective - rétropédale. Car au bout, il y a cela à assumer : j'ai 3 malades, 1 lit, qui je garde. Pour un homme politique, assumer cela ? Il se dégonfle !
A ma compréhension, l'objet de la manip actuelles, c'est d'essayer de maintenir le nombre total de personnes ayant besoin de soins intensifs en-dessous de la capacité du système hospitalier (personnel et moyens techniques - dont respirateurs). Pas sûr qu'on y arrive. De minimiser les débordements, en tout cas.
Sinon, on passe en "médecine de guerre". En clair, on trie. Moi, on va me laisser de côté car j'ai peu de chances de survivre. Allez, au placard le pépé du PP !!!
"Chef, il y a 3 personnes, un lit : on prend qui ???"
C'est de l'hydraulique toute bête. Quand il pleut, on appelle cela une inondation ! La vague est trop haute par rapport à la capacité du lit du fleuve. Tout le monde connait.
Je me mets à la place du personnel soignant ayant à faire cela !!!!
Donc, en effet, on étale la vague. Et donc on rallonge la durée, par rapport à ce que cela serait si on laissait faire. Laisser faire, c'est, je le rappelle, potentiellement 300 à 500 000 morts. Il me parait donc urgent de se donner les moyens de "faire tout son possible". Dont, du temps !
Je note que même la grande gueule de Boris Johnson, qui a "tenté" le "laisser-faire" (pardon, the "wait and see") - donc la vaccination naturelle ou immunité collective - rétropédale. Car au bout, il y a cela à assumer : j'ai 3 malades, 1 lit, qui je garde. Pour un homme politique, assumer cela ? Il se dégonfle !
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Re: Le Potager du Paresseux : le livre
Je jette un coup d'oeil sur le site du journal Le Monde et tombe sur ces deux titres :
"Ce samedi 14 mars restera marqué d’une pierre blanche dans les annales de l’Assistance-publique Hôpitaux de Paris (AP-HP). Ce jour-là, une douzaine d’épidémiologistes et de médecins se sont réunis au siège pour présenter leurs scénarios pour l’épidémie de Covid-19. Pour eux, pas de doute : les premières estimations d’hospitalisations sur lesquelles les équipes tablaient sont très loin du compte.
Phénomène rare, tous les experts convergent vers une conclusion : en Ile-de-France, ce n’est pas des centaines de lits de réanimation qu’il va falloir au pic de l’épidémie, mais des milliers. Moins de quarante-huit heures après l’annonce de la fermeture de toutes les écoles en France et quelques heures seulement avant l’avis de fermeture de tous les commerces, cafés et restaurant − leurs différents scénarios ont conduit les décideurs à réviser leurs options.
Selon les différents modèles présentés à l’AP-HP, si les premières mesures d’« atténuation » de l’épidémie n’étaient pas efficaces, et en l’absence de dispositions plus contraignantes d’« endiguement », il faudrait entre 3 000 et 4 000 lits de réanimation simultanément pour faire face à l’afflux de patients."
"En Italie, premiers signes de ralentissement de la propagation du coronavirus
Les données de la protection civile italienne montrent un infléchissement de la hausse, encore plus net dans les premières régions placées en confinement"
"Ce samedi 14 mars restera marqué d’une pierre blanche dans les annales de l’Assistance-publique Hôpitaux de Paris (AP-HP). Ce jour-là, une douzaine d’épidémiologistes et de médecins se sont réunis au siège pour présenter leurs scénarios pour l’épidémie de Covid-19. Pour eux, pas de doute : les premières estimations d’hospitalisations sur lesquelles les équipes tablaient sont très loin du compte.
Phénomène rare, tous les experts convergent vers une conclusion : en Ile-de-France, ce n’est pas des centaines de lits de réanimation qu’il va falloir au pic de l’épidémie, mais des milliers. Moins de quarante-huit heures après l’annonce de la fermeture de toutes les écoles en France et quelques heures seulement avant l’avis de fermeture de tous les commerces, cafés et restaurant − leurs différents scénarios ont conduit les décideurs à réviser leurs options.
Selon les différents modèles présentés à l’AP-HP, si les premières mesures d’« atténuation » de l’épidémie n’étaient pas efficaces, et en l’absence de dispositions plus contraignantes d’« endiguement », il faudrait entre 3 000 et 4 000 lits de réanimation simultanément pour faire face à l’afflux de patients."
"En Italie, premiers signes de ralentissement de la propagation du coronavirus
Les données de la protection civile italienne montrent un infléchissement de la hausse, encore plus net dans les premières régions placées en confinement"
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Re: Le Potager du Paresseux : le livre
Voilà, une fois de plus, des mesures contraignantes, mais qui mènent vers un résultat. Malheureusement on n'y arrive qu'avec les forces de l'ordre et des mesures fortes. Pourtant le message n’était pas compliqué, depuis le début.
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Re: Le Potager du Paresseux : le livre
Doris a écrit :Voilà, une fois de plus, des mesures contraignantes, mais qui mènent vers un résultat.
Pour l'instant pas de résultat... On verra dans 15 jours.
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"Par définition la cause est le produit de l'effet". (Tryphion)
"360 000 /0,5/100 ça fait 72 millions et pas 6 millions" (AVC)
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Re: Le Potager du Paresseux : le livre
Did67 a écrit :"Chef, il y a 3 personnes, un lit : on prend qui ???"
En Italie, ils le font déjà.
A noter qu'il existe des traitements ayant fait leurs preuves contre le virus, ils serait bien que leur usage soit généralisé.
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Re: Le Potager du Paresseux : le livre
L'Italie avait "raboté" beaucoup plus que nous dans le système de santé public. Ils ont je crois moitié moins de lits en réa que nous, pour 100 000 hbts. Et quand on sait que chez nous déjà cela avait raboté sec !
Notons au passage que c'est le service public qui est en première ligne... Normal, ils ont les SAMU, etc... Mais quand même, on n'entend pas beaucoup les cliniques privées (et leurs trésoreries, leurs stocks ?).
Pour la chloroquine, pour ma part, je reste prudent (ce qui n'est pas sceptique). S'est déjà engagée une course à l'échalote pour les labos et les chercheurs - et je rappelle que les chercheurs sont AUSSI des hommes ; l'égo de certains atteint celui de certains hommes politiques. Qu'il s'agisse de vaccins ou de médicaments. Jackpot pour le premier qui en sort un.
Il est clair qu'il faut essayer, ces molécules (chloroquine et autres utilisés antérieurement) ayant une AMM et pouvant donc être utilisées sur des patients tout de suite (là où une nouvelle molécule et d'abord testée sur des animaux, puis sur des humains, en ce qui concerne la toxicité ET en ce qui concerne l'efficacité ; tout cela prend du temps et des moyens)... Des fois, que cela marcherait.
D'autres spécialistes font la mou : parce qu'ils n'y ont pas pensé ? ou parce qu'ils doutent ?
Notons au passage que c'est le service public qui est en première ligne... Normal, ils ont les SAMU, etc... Mais quand même, on n'entend pas beaucoup les cliniques privées (et leurs trésoreries, leurs stocks ?).
Pour la chloroquine, pour ma part, je reste prudent (ce qui n'est pas sceptique). S'est déjà engagée une course à l'échalote pour les labos et les chercheurs - et je rappelle que les chercheurs sont AUSSI des hommes ; l'égo de certains atteint celui de certains hommes politiques. Qu'il s'agisse de vaccins ou de médicaments. Jackpot pour le premier qui en sort un.
Il est clair qu'il faut essayer, ces molécules (chloroquine et autres utilisés antérieurement) ayant une AMM et pouvant donc être utilisées sur des patients tout de suite (là où une nouvelle molécule et d'abord testée sur des animaux, puis sur des humains, en ce qui concerne la toxicité ET en ce qui concerne l'efficacité ; tout cela prend du temps et des moyens)... Des fois, que cela marcherait.
D'autres spécialistes font la mou : parce qu'ils n'y ont pas pensé ? ou parce qu'ils doutent ?
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Re: Le Potager du Paresseux : le livre
Did67 a écrit :L'Italie avait "raboté" beaucoup plus que nous dans le système de santé public. Ils ont je crois moitié moins de lits en réa que nous, pour 100 000 hbts. Et quand on sait que chez nous déjà cela avait raboté sec !
Notons au passage que c'est le service public qui est en première ligne... Normal, ils ont les SAMU, etc... Mais quand même, on n'entend pas beaucoup les cliniques privées (et leurs trésoreries, leurs stocks ?).
Pour la chloroquine, pour ma part, je reste prudent (ce qui n'est pas sceptique). S'est déjà engagée une course à l'échalote pour les labos et les chercheurs - et je rappelle que les chercheurs sont AUSSI des hommes ; l'égo de certains atteint celui de certains hommes politiques. Qu'il s'agisse de vaccins ou de médicaments. Jackpot pour le premier qui en sort un.
Il est clair qu'il faut essayer, ces molécules (chloroquine et autres utilisés antérieurement) ayant une AMM et pouvant donc être utilisées sur des patients tout de suite (là où une nouvelle molécule et d'abord testée sur des animaux, puis sur des humains, en ce qui concerne la toxicité ET en ce qui concerne l'efficacité ; tout cela prend du temps et des moyens)... Des fois, que cela marcherait.
D'autres spécialistes font la mou : parce qu'ils n'y ont pas pensé ? ou parce qu'ils doutent ?
Le ministère de la santé Chinois a diffusé des préconisation de traitements du Covid-19 à base de Chloroquine & Arbidol depuis début mars.
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Re: Le Potager du Paresseux : le livre
VetusLignum a écrit :
A noter qu'il existe des traitements ayant fait leurs preuves contre le virus, ils serait bien que leur usage soit généralisé.
Je reviens une seconde là-dessus.
Je trouve particulièrement peu rigoureuse la réflexion sur le bateau confiné. Dire que c'est une cage dans laquelle on a confiné je ne sais plus 1 000 ou 2 000 personnes et que "seulement" x ont été atteintes, c'est une tromperie. Tout le monde n'avait pas côtoyé les premiers cas ( des chinois il me semble). Et ensuite, tout le monde a été confiné. C'est le personnel qui portait les repas. Donc il est évident pour moi que tous les passagers n'étaient pas infectés. Loin de là, quand on sait que c'est le contact proche qui est contaminant. Et cela n'infirme en rien le taux de morbidité généralement admis et encore moins, prouve qu'il est plus faible ! Le raisonnement, malgré la blouse blanche, me parait... nul !!!
Donc après, blouse blanche ou pas, comme pour tout youtubeur, je coupe ! Je mets en doute les autres raisonnements.
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