Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Didier tu dis j en ais quelques bacs ; quand ma fille séjourne chez nous avec son chat, on utilise les granulés comme litière ; et je recycle dans le potager]
Cela fonctionne bien comme litière ?
Pour un lapin on utilise des granulés mais moins compressé 1/3 plus cher, j ai hésité à prendre des granulés pour chauffage, j avais peur que cela absorbe moins du fait du pressage.
Cela fonctionne bien comme litière ?
Pour un lapin on utilise des granulés mais moins compressé 1/3 plus cher, j ai hésité à prendre des granulés pour chauffage, j avais peur que cela absorbe moins du fait du pressage.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
me voilà rassuré, merciAhmed a écrit :Moindreffor, tu dis:...sinon y a peut-être pas mal de colle dedans, à voir de quel type
Normalement non, c'est la lignine qui est censée assurer la cohésion du granulé, mais peut-être certaines fabrications intègrent-elles de la fécule ou analogue?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
phil53 a écrit :
Cela fonctionne bien comme litière ?
Pour un lapin on utilise des granulés mais moins compressé 1/3 plus cher, j ai hésité à prendre des granulés pour chauffage, j avais peur que cela absorbe moins du fait du pressage.
Cela fonctionne ! J'avoue ne pas m'en être trop occupé - sauf à la fin, verser au potager. Cela se délite très vite quand c'est un peu humide. Et revient peu ou prou à de la sciure... Donc je pense que cela absorbe ce qu'absorbe la sciure.
La pression, c'est que les granulés de bois, il faut qu'ils résistent aux différents soufflages : à l'usine, vers le silo, du silo, vers le camion, du camion vers le silo du client et chez moi, encore du silo vers le tampon de la chaudière... Tout en respectant des taux maximum de sciure (qui risquent de faire blocage dans les vis !).
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- être chafoin
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Bonjour tout le monde,
désolé j'ai lâchement abandonné le forum depuis quelque temps. J'aurais bien quelques raisons (déménagement,...) mais peu importe. Justement comme j'ai déménagé, je suis sur un nouveau terrain un peu délaissé. C'est particulier cette année, mais je compte bien continuer le jardinage sur sol vivant. J'essaierai si j'en ai l'occasion d'en parler en détail mais je m'interroge sur les matières organiques végétales que je tente de ré-exploiter comme litière au potager (pas d'achat de foin pour l'instant).
Par exemple la ronce. J'ai enregistré que c'est plutôt bien équilibré. Donc est-ce qu'on pourrait imaginer entretenir une zone en demi-friche pour avoir tous les ans un apport de ronce pour la couverture au potager ?
Sinon c'est pas très pratique les ronces, à cause des épines... Et est-ce que ces épines risquent de gêner la traversée des végétaux cultivés ? Je précise que je n'ai pour l'instant pas de broyeur ni de tondeuse, je me contente de les cisailler grossièrement à la main.
Deuxièmement : le bambou. J'ai un gisement ici, je tente de me servir des feuilles et des petites tiges qui me restent après avoir émondé les "troncs" qui me serviront de tuteurs. J'ai bien envie de tenter sur une ligne de concentrer cette matière pour voir. Je sais que c'est un peu long à se dégrader, pensez-vous qu'il y ait un risque (de faim d'azote par exemple) si il y en a beaucoup ?
Enfin, le palmier. J'ai fait tomber 2 vieux palmiers malades. J'ai récupéré les palmes et les enveloppes qui gainent le tronc (de véritables tissus serrés bruns). Je les ai disposées sur des bordures car j'imagine que ce sera assez difficile à dégrader par les êtres vivants. Est-ce qu'on peut assimiler cette matière à des feuilles mortes et s'en servir comme ces dernières au potager ?
Question subsidiaire : le fusain du japon, le laurier sauce sont des plantes toxiques. Il est sûrement délicat de se servir des résidus de taille de ce genre de plantes pour le potager à cause des alcaloïdes qu'ils contiennent...mais avez-vous déjà tenté quelque-chose avec (par exemple en laissant les branches se dégrader 1 an dans un coin...) ?
Voilà ces quelques questions au cas où vous auriez déjà quelques expériences/connaissance sur ces sujets...Comme je l'ai laissé entendre, je tente de toute façon déjà des choses avec...je vous tiendrai au courant.
désolé j'ai lâchement abandonné le forum depuis quelque temps. J'aurais bien quelques raisons (déménagement,...) mais peu importe. Justement comme j'ai déménagé, je suis sur un nouveau terrain un peu délaissé. C'est particulier cette année, mais je compte bien continuer le jardinage sur sol vivant. J'essaierai si j'en ai l'occasion d'en parler en détail mais je m'interroge sur les matières organiques végétales que je tente de ré-exploiter comme litière au potager (pas d'achat de foin pour l'instant).
Par exemple la ronce. J'ai enregistré que c'est plutôt bien équilibré. Donc est-ce qu'on pourrait imaginer entretenir une zone en demi-friche pour avoir tous les ans un apport de ronce pour la couverture au potager ?
Sinon c'est pas très pratique les ronces, à cause des épines... Et est-ce que ces épines risquent de gêner la traversée des végétaux cultivés ? Je précise que je n'ai pour l'instant pas de broyeur ni de tondeuse, je me contente de les cisailler grossièrement à la main.
Deuxièmement : le bambou. J'ai un gisement ici, je tente de me servir des feuilles et des petites tiges qui me restent après avoir émondé les "troncs" qui me serviront de tuteurs. J'ai bien envie de tenter sur une ligne de concentrer cette matière pour voir. Je sais que c'est un peu long à se dégrader, pensez-vous qu'il y ait un risque (de faim d'azote par exemple) si il y en a beaucoup ?
Enfin, le palmier. J'ai fait tomber 2 vieux palmiers malades. J'ai récupéré les palmes et les enveloppes qui gainent le tronc (de véritables tissus serrés bruns). Je les ai disposées sur des bordures car j'imagine que ce sera assez difficile à dégrader par les êtres vivants. Est-ce qu'on peut assimiler cette matière à des feuilles mortes et s'en servir comme ces dernières au potager ?
Question subsidiaire : le fusain du japon, le laurier sauce sont des plantes toxiques. Il est sûrement délicat de se servir des résidus de taille de ce genre de plantes pour le potager à cause des alcaloïdes qu'ils contiennent...mais avez-vous déjà tenté quelque-chose avec (par exemple en laissant les branches se dégrader 1 an dans un coin...) ?
Voilà ces quelques questions au cas où vous auriez déjà quelques expériences/connaissance sur ces sujets...Comme je l'ai laissé entendre, je tente de toute façon déjà des choses avec...je vous tiendrai au courant.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
être chafoin a écrit :Bonjour tout le monde,
désolé j'ai lâchement abandonné le forum depuis quelque temps. J'aurais bien quelques raisons (déménagement,...) mais peu importe. Justement comme j'ai déménagé, je suis sur un nouveau terrain un peu délaissé. .
Salut
content de te revoir, je finissais par m'inquiété, me voilà rassuré, bon courage pour ton nouveau terrain
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Merci Didier, je pensais qu ils étaient plus compressés pour limiter la qté d air dedans et de ce fait moins absorber l humidité donc l urine.
Dans le jardin je conseille de bien étaler sinon en séchant celà forme une croûte
Dans le jardin je conseille de bien étaler sinon en séchant celà forme une croûte
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Oui, mais ils se délitent très vite, dès qu'il y a un peu d'humidité...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
être chafoin a écrit :
Par exemple la ronce. J'ai enregistré que c'est plutôt bien équilibré. Donc est-ce qu'on pourrait imaginer entretenir une zone en demi-friche pour avoir tous les ans un apport de ronce pour la couverture au potager ?
Sinon c'est pas très pratique les ronces, à cause des épines... Et est-ce que ces épines risquent de gêner la traversée des végétaux cultivés ? Je précise que je n'ai pour l'instant pas de broyeur ni de tondeuse, je me contente de les cisailler grossièrement à la main.
Deuxièmement : le bambou. J'ai un gisement ici, je tente de me servir des feuilles et des petites tiges qui me restent après avoir émondé les "troncs" qui me serviront de tuteurs. J'ai bien envie de tenter sur une ligne de concentrer cette matière pour voir. Je sais que c'est un peu long à se dégrader, pensez-vous qu'il y ait un risque (de faim d'azote par exemple) si il y en a beaucoup ?
Enfin, le palmier. J'ai fait tomber 2 vieux palmiers malades. J'ai récupéré les palmes et les enveloppes qui gainent le tronc (de véritables tissus serrés bruns). Je les ai disposées sur des bordures car j'imagine que ce sera assez difficile à dégrader par les êtres vivants. Est-ce qu'on peut assimiler cette matière à des feuilles mortes et s'en servir comme ces dernières au potager ?
Question subsidiaire : le fusain du japon, le laurier sauce sont des plantes toxiques. Il est sûrement délicat de se servir des résidus de taille de ce genre de plantes pour le potager à cause des alcaloïdes qu'ils contiennent...mais avez-vous déjà tenté quelque-chose avec (par exemple en laissant les branches se dégrader 1 an dans un coin...) ?
Voilà ces quelques questions au cas où vous auriez déjà quelques expériences/connaissance sur ces sujets...Comme je l'ai laissé entendre, je tente de toute façon déjà des choses avec...je vous tiendrai au courant.
1) Les ronces
Je n'ai pas de données objectives, c/N, etc... Ce n'est pas un vrai ligneux, et je pense que c'est assez voisin du BRF. Techniquement, sans doute un super-matériau (lire un peu sur la méthode Jean Pain, qui, en son temps, avait été un précurseur)...
Mais les épines, c'est agaçant. J'en ai occasionnellement quelques branches. Il y a toujours un moment où tu t'agenouilles pour attacher un pied de tomate... En tout cas moi ! Je suis plus souvent assis / vautré / agenouillé que debout. Et là, les épines, tu les sens (c'est la partie la plus résistante, celle qui se décompose en dernier !).
2) Bambou
Idem, pas trouvé de données objectives.
Mais c'est extrêmement fibreux, même si c'est une graminée... A mon avis, quelque part du côté du bois ! Donc cela pourrait te faire quelques années difficiles, le temps que la "méthode cher à Konrad Schreiber" ait fait effet et que cela "pisse de l'azote"... On aura un feed-back si tu te lances...
3) Le palmier ne doit pas être foncièrement différent...
Après, on en revient toujours aux mêmes tactiques :
a) pourquoi ne pas en faire des "pompes à N atmosphérique", en y semant des légumineuses fourragères ??? Et cultiver 1 ou 2 ans après...
b) compenser par des substances trop riches : urines, tontes de gazon (en quantité dans ce cas !) ???
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did, tu t'interroges sur cette abréviation mystérieuse utilisée par les bricoleurs (au moins ceux qui sévissent sur Usinages.com) CPS. Elle désigne un bout de "quelque chose" entreposé dans le foutoir de l'atelier et attendant un hypothétique usage, d'où son nom complet: Ça Peut Servir et qui fait qu'on le garde contre toute logique (au moins la logique ménagère!).
être chafoin:
En ce qui concerne les ronces, à moins que tu ne souhaites populariser une méthode de jardinage de type "Jésus Christ", il vaudrait mieux envisager les choses différemment car tu ne vas pas te faciliter la vie... Une fois broyées, ce qui ne pose pas de difficultés (voir "quel broyeur pour du BRF?"), les ronces ne piquent pratiquement plus et rapidement plus du tout; en outre c'est alors facile à épandre; perso, j'aime bien.
Les bambous présentent des sommité feuillues très peu denses, coriaces; transparentes à la lumière, c'est assez impropre au paillage, outre le fait de sa pauvreté... En plus c'est inbroyable...
Le palmier, je ne connais pas...
Le laurier-sauce ou autres analogues ne me gêne pas plus que ça, du moment que ce soit employé en mélange et assez tôt en saison: je suis convaincu que les alcaloïdes sont vite dégradés.
être chafoin:
En ce qui concerne les ronces, à moins que tu ne souhaites populariser une méthode de jardinage de type "Jésus Christ", il vaudrait mieux envisager les choses différemment car tu ne vas pas te faciliter la vie... Une fois broyées, ce qui ne pose pas de difficultés (voir "quel broyeur pour du BRF?"), les ronces ne piquent pratiquement plus et rapidement plus du tout; en outre c'est alors facile à épandre; perso, j'aime bien.
Les bambous présentent des sommité feuillues très peu denses, coriaces; transparentes à la lumière, c'est assez impropre au paillage, outre le fait de sa pauvreté... En plus c'est inbroyable...
Le palmier, je ne connais pas...
Le laurier-sauce ou autres analogues ne me gêne pas plus que ça, du moment que ce soit employé en mélange et assez tôt en saison: je suis convaincu que les alcaloïdes sont vite dégradés.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Ahmed a écrit :Le laurier-sauce ou autres analogues ne me gêne pas plus que ça, du moment que ce soit employé en mélange et assez tôt en saison: je suis convaincu que les alcaloïdes sont vite dégradés.
Je pense aussi.
Cf le petit topo sur le noyer (européen) dans ma dernière vidéo ! Là aussi, officiellement, c'est toxique.
Beaucoup de champignons sont toxiques. Pour les mammifères. Et alors ???
Beaucoup de tanins sont toxiques dès qu'on en mange un peu de trop. Et alors ???
Le vivant les digère. CF les limaces sur des champignons "toxiques" !
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